BLOG-NOT DE CATHERINE DUTIGNY : MON COUP DE COEUR LITTÉRAIRE DU MOIS… ET UNE OCCASION EN OR DEFAIRE REVIVRE MON PROPRE BLOG:-)

Depuis la publication de mon dernier billet en juillet 2014, cela fait donc à nouveau près de deux ans que cet espace a fait les frais des innombrables péripéties de mon quotidien, de la longue et douloureuse maladie, puis du décès de mon père, au deuil qui s’en est suivi, d’une terrible déception amoureuse aux incertitudes d’un avenir où je ne manquerai pas d’être confronté à des responsabilités tellement plus immenses qu’elles ne l’ont été par le passé. Deux ans, aussi, que je n’en brûlais pas moins d’envie de vous dire au fil des présentes pages tout le bien que je pense que ma fidèle amie et inspiratrice de plume Catherine Dutigny, également connue sous le doux nom d’Elsa Saint Hilaire, comme j’ai déjà coutume de le faire sur les principaux réseaux sociaux depuis-lors…

Et voilà que son tout nouveau roman « Blog-not », disponible dès à présent auprès de son éditeur, sur Amazon ou chez votre libraire habituel, tombe à pic en pleine période des ponts de mai pour m’inciter à échafauder des liens entre mon destin et celui de l’un de ses héros, à trouver dans une si palpitante intrigue la force et l’inspiration qui puissent me porter vers des rivages plus ensoleillés à l’avenir… !

Alors, qui est, au juste, cette fameuse Catherine / Elsa ?

Dans la vie, elle est diplômée de Sciences Po, riche d’un parcours professionnel passionnant et diversifié, rédactrice et membre du comité de lecture à La Cause Littéraire, écrivaine se plaisant à aborder le plus naturellement du monde un large éventail de genres et de styles, du conte pour enfants au roman policier, avec un fort agréable penchant pour l’humour et les personnages en marge des conventions de tous ordres, entre autres cordes à son arc…

Dans mon coeur, depuis ce jour de la fin 2013 où j’ai eu la chance de la lire pour la première fois, elle est devenue, tout d’abord, cette intéressante et intelligente correspondante avec qui j’ai toujours aimé me livrer à des discussions argumentées sur l’actualité, l’art ou la musique, en plus de commenter ses derniers écrits, puis, avec le temps, une confidente et amie qui a eu la gentillesse de m’offrir l’un des plus beaux témoignages d’estime, de reconnaissance et d’affection qu’on puisse recevoir d’une femme / fan de lettres de son haut rang : à savoir qu’elle m’a permis d’accompagner la mise en ligne progressive des 50 premiers chapitres de son roman-feuilleton Carnets secrets, », l’histoire d’un chat parlant le langage des Humains, participant activement à démêler les fils de leurs destins entrecroisés,  via une page Facebook dédiée dont je rédige les différents statuts et assure l’administration. Soucieuse de rendre ses écrits accessibles à des publics aussi variés que possible, de s’adapter au mieux à toute la palette des habitudes de lecture, elle n’a cessé d’apporter une contribution décisive au blog de mon amie Tippi Rod où cohabitent en parfaite harmonie les versions électroniques et les enregistrements audio d’un impressionnant choix de textes, pour le plus grand bonheur de ceux qui éprouvent des difficultés / sont dans l’impossibilité de lire des ouvrages imprimés sur papier puisqu’il n’est pas donné à tout le monde de maîtriser l’outil informatique au point de s’acharner à scanner un livre de 200 pages via son logiciel d’OCR avant de pouvoir en exploiter le contenu dans des conditions à peu près décentes.

Plus récemment, j’ai aussi pu lire et chroniquer son fabuleux « Calendrier de l’Avent », un bel et émouvant ouvrage initialement paru en novembre 2008 par lequel elle rend toutes ses lettres de noblesse à la portée universelle de ce que devrait être et rester l’esprit de Noël.

« Un titre qui n’est ni français ni anglais et qui sert d’illustration au livre. Mais que m’est-il encore passé par la tête? », s’interroge-t-elle en tête de gondole de la page consacrée à son dernier-né, plus de deux siècles après le règne de Napoléon Ier à qui d’aucuns ont tout de même prêté l’intention de faire creuser un tunnel sous la Manche en vue de sceller une alliance franco-anglaise définitivement à notre avantage;-)…

Quelques indices prometteurs en quatrième de couverture, mis en musique et en images par la talentueuse Naïade :

Rien ne laissait présager une telle issue.

Le corps d’une jeune fille découvert dans la Seine par un vieux marinier, quelques vêtements et un mot trouvés sur la berge : le suicide d’une adolescente ne semble faire aucun doute. Par acquit de conscience, le commissaire Guedj, conseillé par une graphologue, analyse les maigres indices afin de ne rater aucune éventualité. Puis apparait un deuxième papier issu des affaires de la noyée. Cet extrait de Lithium va bouleverser l’enquête.

Il y a d’abord Alex, l’agaçant petit ami de Clarisse, la fille de l’experte, qui rêve de devenir journaliste. Et puis cette maison de retraite où une infirmière se consume d’amour pour un étrange collègue. Ou encore ce blog, qui attire comme un aimant des jeunes internautes en mal de vivre. Une seule certitude, certains vont amèrement regretter de jouer au détective.

Pour avoir enfin eu tout loisir de lire, oh non, que dis-je, de dévorer goulument ce livre dans son intégralité, de réaliser en quoi les paroles des morceaux de Nirvana ne représentent qu’une très pâle réplique contemporaine des Fleurs du mal de Baudelaire, bien que tous deux produisent parfois des effets identiques sur des personnes en souffrance psychique, c’est une réponse infiniment plus personnelle qui s’impose à cette question : de fort belles choses, ma foi:-)

S’il est vrai que Catherine Dutigny n’est pas encore aussi célèbre qu’elle ne le mériterais au titre de ses propres mots, reste qu’elle a mis toutes les chances de son côté pour gravir quelques marches de plus vers la consécration, que ce soit grâce à cette intrigue chargée de suspense jusqu’au point final, , à son style d’écriture, fluide, entraînant et parsemé de jolies formulations, au grand soin qu’elle a manifestement pris à se documenter, de manière à ce que tout paraisse aussi crédible que possible, à tous ces protagonistes dont elle dépeint les traits de caractère avec tant de finesse d’esprit et de souci du détail qu’on en ressent spontanément l’envie de s’intéresser à leur psychologie avant de les juger ou de les ranger précipitamment dans les tiroirs de nos idées préconçues, en dépit de leur part d’irrationnel / d’imprévisible et d’un hasard qui tire à merveille les ficelles de l’histoire pour laisser planer une indispensable part d’ombre échappant à notre curiosité. De surcroît, les âmes très sensibles peuvent être rassurées quant au fait que tout se termine bien mieux qu’on n’osait l’espérer, sur des notes d’allégresse et de confiance en l’avenir qui dépassent de très loin le schéma par trop classique de l’opposition entre bons et méchants…

Et puis, il y a deux terrains sur lesquels on suppose aisément quelques incursions autobiographiques. D’une part, bien sûr, dans la description de la graphologue à qui vient l’idée de réitérer l’exploit d’écrire un roman sur la base du fait divers dans lequel elle se trouve chaque jour un peu plus impliquée, tantôt à son insu, tantôt de son plein gré. De l’autre, ce qui me fascine et me remplit d’une franche admiration depuis ma première lecture de son texte « Dissonances et synthonies », sur Ipagination à l’époque, à savoir sa parfaite connaissance de l’univers des musiques métalliques, qu’elles soient heavy, death, hard, grundge ou que sais-je d’autre. Quelle belle manière, pour elle qui a seulement trois printemps de moins que ma mère à son actif dans la vraie vie, de prouver qu’il n’y a pas d’âge pour rester jeune, alerte et ouvert d’esprit, tout comme il n’y a pas non plus d’âge pour vieillir prématurément à force de n’apprécier la musique que comme une drogue à consommer aux côtés des autres au lieu d’y chercher prioritairement inspiration et extase artistique !

Émotif par nature, je me suis beaucoup attaché au père Mathieu, le marinier vieillissant qui vit reclus sur sa péniche à Conflans-Sainte-Honorine, à la santé toujours plus chancelante depuis le décès de son épouse, un homme si charmant, perspicace et persuasif qu’on n’a envie de lui en vouloir ni pour son caractère peu engageant au départ, ni pour sa fâcheuse tendance à pratiquer sciemment de la rétention de pièces à conviction, qu’on lui en devient même reconnaissant au fil des chapitres dans la mesure où c’est précisément l’évolution maîtrisée de son attitude, de la méfiance à la joie d’être en si bonne compagnie, qui donne un tour encore beaucoup plus croustillant à l’intrigue, que même Delage, l’adjoint de Guedj, pourtant si pressé d’arriver à ses fins d’ordinaire, accepte de bonne grâce de s’exercer à l’art de la patience parce qu’il comprend bien vite qu’il vaut tellement mieux entrer dans son jeu pour s’assurer de sa collaboration que d’appliquer les consignes de service à la lettre, jusqu’à trouver refuge chez lui à un moment où il ne voit pas à qui d’autre il pourrait confier toutes ses angoisses…

Et sans vouloir souffler la fin de l’histoire à qui n’y serait pas encore arrivé, je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes d’émotion au moment où il annonce qu’il se donnera les moyens de réaliser son voeu le plus cher, celui de transmettre aux générations futures un savoir qu’il s’était déjà résigné à imaginer à jamais perdu après sa mort. D’une part, c’est le plus beau cadeau que l’auteur ait pu lui faire, et qui sait, peut-être qu’à l’idée de savoir que sa vie n’a pas été vaine, qu’il est encore parfaitement apte à séduire les femmes, il se portera mieux que jamais ! Et de l’autre, quelle plus belle réponse que celle d’arriver à redonner un sens nouveau à sa vie grâce au potentiel de la toile pendant que certains, à commencer par Frédéric, le blogger au génie maléfique agrémenté de pulsions quasi-bestiales, se servent de ces mêmes outils pour exploiter les failles psychologiques d’adolescentes en mal de repères jusqu’à les persuader qu’elles auraient déjà perdu le combat contre l’insignifiance et la laideur, et n’auraient donc plus qu’à en finir au plus vite. Le tout, sans avoir besoin de verser dans le militantisme, juste parce que le cours des choses en incite certainement plus d’un(e) à parvenir à des conclusions similaires !

EN RÉSUMÉ ET EN CONCLUSION : LISEZ-LE, CE BEAU ROMAN:-)

»Blog-not » de Catherine Dutigny ;
212 pages, 16,00€ ;
Paru aux éditions RROYZZ le 27 avril 2016)
ISBN-10: 2363720520
ISBN-13: 978-2363720528
disponible auprès de son éditeur, sur Amazon ou chez votre libraire habituel

TWITTER 2.0 : SUR LES AUTOROUTES DE L’INFORMATION ET LES DÉCOMBRES DU COMPTE KNACKSLASH, LE CHANTIER À JAMAIS INACHEVÉ DE LA « VOIE DE SON MAÎTRE »…

Article actualisé le 29/03/2014 dans le cadre de la refonte de mes profils sociaux, publié à l’origine sous un titre bien plus euphorique, en écho à ma ferme conviction que cette migration-là serait la bonne, que j’aurai la force mentale de ne plus jamais reproduire les erreurs du passé… Or, comme vous le découvrirez plus en détail dans un prochain billet, la voie de son maître me conduit désormais vers la « Siliknoll Valley » des tweets, d’où le paragraphe en texte barré, dont les liens de référence sont désormais majoritairement obsolètes, et je réalise qu’au bitume de l’autoroute, je préférerai à jamais les rails de chemin de fer, d’où le nouveau nom du présent blog, en hommage au Trans-Europ-Express et au titre éponyme de Kraftwerk, ce groupe qui fut manifestement l’un des premiers à avoir su faire parler les machines une quarantaine d’années avant que mes amies ElisaH et TippiRod ne donnent le meilleur d’elles-mêmes pour léguer leur voix à la postérité.

Pour illustrer en musique ce deuxième volet de ma trilogie twittérienne, suite chronologique à son prologue et sa première partie, voici un autre Kraftwerk de circonstance, à envoyer « à fond la caisse » pour les 23 minutes à venir, sur les enceintes de votre autoradio, bien sûr;-):-)


Un petit souci pour lire la vidéo d’ici à ce que j’implémente intégralement les balises HTML 5 / ARIA requises, ou juste une petite envie de récupérer la bande son via votre ripper préféré ? Alors, cliquez ici, et tout devrait s’arranger à souhait;-):-)

Chères lectrices, chers lecteurs, que vous veniez de Twitter ou d’ailleurs,

En ce beau Dimanche de Pâques, où Chrétiens et Juifs s’accordent à fêter le triomphe de la vie sur la mort et l’espoirs d’un renouveau, aussi bien dans la Nature qu’en notre for intérieur, permettez-moi, en complément à mes meilleurs voeux de bonheur, de bonne santé, de prospérité et d’épanouissement, de vous annoncer que

LE 30 JUIN PROCHAIN, JE FERMERAI DÉFINITIVEMENT MON COMPTE TWITTER @KNACKSLASH, AU PROFIT DE MON NOUVEAU PROJET D’AMATEUR DE MOTS ET DE MUSIQUE, « LA VOIE DE SON MAÎTRE », matérialisé notamment par un nouveau profil Twitter, mon compte Facebook, mon blog Tumblr et ma page d’auteur sur le site du Jeu des Six Mots, afin de vous livrer, au fil de mes envies et de mes préoccupations du moment, des analyses ou des sélections de liens volontairement plus ciblées et abouties que ce qu’il m’a été donné de vous faire partager jusqu’à présent sur Twitter, sous le coup de l’instantanéité et de l’absence de recul inhérentes à ce média-là.

De quoi me redonner enfin, par ailleurs, non seulement le temps et les moyens intellectuels de réfléchir à la marche du monde sur le présent blog, en déshérence depuis bien trop longtemps pour mériter d’avoir encore des lecteurs abonnés à ses mises à jour, sans être constamment bousculé par les lois de l’immédiateté et de la superficialité, mais aussi, et je dirais surtout, le temps de reprendre toute ma place dans le vrai monde pour ne pas m’y retrouver totalement marginalisé et isolé à force d’avoir pris le virtuel comme la seule réalité qui puisse répondre à mes aspirations profondes !!!

 

Non : ceci n’est ni un poisson d’avril désespérément tardif, ni un avant-projet de cadeau pour le 38e anniversaire de mon ami d’enfance Kira Neris, prévu ce jour-là, mais simplement le fruit d’une lassitude grandissante à l’idée de passer des soirées entières à m’adonner à la vaine illusion de pouvoir infléchir le destin de l’Humanité en quelques clics, à la perspective de construire, avec certains de mes abonnés, des liens que la distance rend encore infiniment plus complexes et aléatoires que dans la vraie vie ; sans même que celle-ci ne profite vraiment de mon colossal investissement ! Concrètement, après une prometteuse phase d’expansion et d’épanouissement humain, grosso modo au premier semestre 2011, marquée par des rencontres inoubliables avec des personnes telles que ma très chère et fidèle amie Céline, Ceinwynn, notre Heidi des alpages aux talents si multiples, Denise Girard, acrobate des mots et des images, qui résiste aux aléas de la vie comme le fer à un simple feu de cheminée ou Madeleine Bleue, l’accélération des événements et l’aggravation substantielle des conflits et autres injustices dans le monde m’ont amené à m’engager bien plus radicalement que prévu sur la voie de ce que d’aucuns qualifieraient de web-journalisme ou web-militantisme, jusqu’à être tellement submergé, happé par le souffle de l’info en continu qu’avant même d’avoir eu le sentiment de contribuer un minimum à améliorer le sort de qui que ce soit par l’entremise de la toile mondiale et/ou de mes commentaires sur toutes sortes de faits d’actualité, moi, qui étais venu chercher dans l’univers des gazouilleurs de quoi partager et construire un monde d’amour, de confiance et d’espoir, dans le prolongement des rêves véhiculés par les Printemps Arabes et le mouvement des Indigné(e)s, je me suis trouvé, plus d’une fois, embarqué dans des dynamiques de haine, de confrontation, de colère et d’incompréhension ; sans compter les innombrables cauchemars ou nuits blanches que m’ont procuré à la fois les vidéos ou autres témoignages de la violence en Syrie et l’absence de toute perspective raisonnable d’un règlement pacifique à court terme par là-bas, a fortiori dans le contexte d’une région aux allures de poudrière où Israël et l’Iran auraient, à eux seuls, assez d’armes pour précipiter l’Humanité dans une 3e Guerre Mondiale, et où le dilemme entre la non-intervention de la Communauté Internationale au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la constitution de groupes armés se donnant pour mission de faire chuter le régime du président Bachar Al Assad avec l’aide croissante de la Turquie, du Qatar et de l’Arabie Saoudite risque de devenir, très bientôt, synonyme d’une « afghanisation » profitant avant tout à des régimes pas franchement réputés pour leur attachement à la démocratie et au respect des Droits Humains !

 

Souvent, c’est aussi par amitié pour des personnes dont je me sentais particulièrement proche que je me suis impliqué dans des combats ou des régions du monde finalement bien éloignés de mes préoccupations quotidiennes ; rien de plus logique dans un esprit de partage, d’échange de connaissances ou de points de vue et de solidarité entre êtres humains susceptibles de s’enrichir de leurs différences ou de leurs souffrances respectives !!! Or, entre les personnes tellement enfermées dans leurs schémas mentaux que rien de ce qui leur est extérieur ne semble plus les affecter, les égocentriques, si avides de scoops ou d’infos à fort potentiel de diffusion qu’ils sont disposés à retweeter, si ce n’est piller ou plagier n’importe qui / quoi pour cultiver leur notoriété aux dépens des autres, les opportunistes chroniques qui ne me retweetent que lorsque j’ai la chance de croiser leur chemin au bon moment, c’est-à-dire lorsque je poste, quelques minutes après les avoir retweetés ou mentionnés, des contenus particulièrement susceptibles de leur plaire, mais qui auraient pu, tout aussi bien, m’ignorer pendant toute une soirée ou relayer un point de vue contraire au mien sans jamais se donner la peine de faire part de leur propre avis (sans doute parce qu’ils ne daignent même pas avoir d’opinion personnelle, un tantinet réfléchie), etc…, j’ai aussi eu, bien souvent, le malheur de devoir affronter les travers du genre humain dans mes relations plus personnelles avec certains de mes abonnés, avec, en prime, le fait d’avoir passé des heures à me servir de plus en plus péniblement du zoom d’écran de Mac OS X ou me faire lire du texte au moyen de VoiceOver, par une voix de machine au timbre encore bien trop robotique pour paraître humain à la longue, d’avoir dévoré jusqu’à 80 articles de bout en bout en une soirée pour m’assurer de leur qualité avant de les relayer là où d’autres ne se basaient que sur les gros titres pour remplir leur quota de tweets en quelques clins d’oeil… ! Dommage pour celles et ceux qui ont fait ou continuent à faire preuve de respect et de professionnalisme dans leur ouvrage, car, au vu du peu d’échos que trouvent parfois leurs écrits ou leurs liens par rapport à ceux de personnes qui se situent délibérément dans une optique promotionnelle=quasi-commerciale, leurs travaux sont parfois si mal récompensés que moi-même, je peine à les relever dans la masse / qu’ils ont déjà claqué la porte de Twitter longtemps avant moi, à l’instar de la regrettée Aube Walter, par exemple… !
De plus en plus polluée par une logique à peine moins capitaliste et oppressante que la télévision ou les médias traditionnels, à qui elle a d’ailleurs tendance à servir d’auxiliaire publicitaire plus ou moins bienveillant en assurant une large diffusion à leurs contenus (cf. les live-tweets des débats politiques), la twittosphère informationnelle devient une jungle où règnent les lois du plus fort, de la compétition, du buzz, de la critique systématique et du moins-disant intellectuel (pour ne pas dire la quasi absence de recul et de réflexion chez certains) ; et avant d’enterrer pour de bon toute envie de penser, de créer et d’écrire par moi-même, avant de perdre ma foi dans les mérites des réseaux sociaux, en général, avant de sacrifier complètement ma véritable identité et ma propre liberté d’expression à une nébuleuse de préoccupations ou d’intérêts qui finiraient par les desservir, si je n’y prenais pas garde, il est grand-temps que je me livre, ici et ailleurs, à une réaction de fond, proportionnelle en tous points à l’immensité des défis et aux évidents signes du destin !!!

 

 

Alors que les présidentielles françaises s’approchent à si grands pas que l’heure devrait être venue, pour chacun(e) d’entre nous, de s’interroger sur ce qu’ils/elle fera dès que l’incertitude et le vacarme de la campagne auront laissé place à la certitude d’un résultat, quel qu’il soit, j’envisage, pour l’essentiel, deux options :

  1. Soit la France, poussée au bord de l’implosion socioéconomique par 5 ans de national-sarkozisme et des décennies de mondialisation néolibérale rampante, se trouve effectivement à l’aube d’une nouvelle page de son Histoire, comme le suggère Jean-Luc Mélenchon (et François Hollande, dans une moindre mesure), auquel cas ma place n’est certainement pas exclusivement devant un ordinateur, mais beaucoup plus intensément sur le terrain, au contact des acteurs de la révolution populaire à venir ;
  2. Soit ce pays décide de reconduire Nicolas Sarkozy dans ses fonctions=d’accélérer son déclin et son délitement, ou de ne pas donner aux forces de progrès une majorité suffisante pour imprégner le quinquennat à venir de réformes qui soient à la mesure de nos défis, de faire primer le masochisme et les intérêts individuels sur notre destinée collective, auquel cas il me faudra bien assurer mes arrières, comme tout le monde, avant que nous ne prenions irrémédiablement le même chemin que la Grèce, si ce n’est envisager de m’exiler dans des contrées plus clémentes pour y refaire ma vie, de sorte que mes écrits ou mes actions risquent alors de s’adresser à un public quelque-peu différent de ce qu’il est aujourd’hui… !

Bref : d’une sorte de machine cérébrale relayant inlassablement les malheurs du monde par simple acquit de conscience / sentiment de culpabilité envers les autres, produisant des idées à l’échelle industrielle dans le vain espoir de rester dans la course de vitesse de mise à jour des tweets, il faut absolument que je sache redevenir un créateur de conscience, d’idées et de beauté, heureux et fier de son oeuvre, infiniment plus désireux et capable qu’aujourd’hui de faire partager cette dernière aux âmes de bonne volonté, infiniment plus apte, aussi, à en vivre, ne serait-ce que moralement !!!

Peut-être me remettrai-je, un jour, à refaire de la politique à plein-temps sur Twitter, mais à ce compte-là, probablement sous un tout autre pseudo, sans aucun lien avec ma véritable identité ou ma production actuelle, histoire de ne devoir ni m’enfermer dans les contingences éditoriales passées, ni faire montre de la moindre obligation de réserve envers les autorités de ce pays, dont certaines ont déjà été tentées d’utiliser ma dépendance financière à leur égard pour me mettre hors d’état de leur nuire ! Plus jamais, je ne commettrai l’erreur de m’abonner à près de 800 personnes (au point de ne plus arriver à suivre aucune d’entre elles dans ce véritable esprit d’échange et d’enrichissement mutuel qui m’est pourtant si cher…)

À moins de faire mien le principe selon lequel, au grand dam de toutes les grandes âmes, réelles ou autoproclamées, le seul et unique objectif de la politique est d’arriver à exercer autant de pouvoir que possible sur les autres sans que ceux-ci ne réalisent combien je m’y prends à leurs dépens / , de pénétrer dans cette caste des heureux élus dont l’Histoire ne manquera pas de retenir les noms, juste pour le principe de me venger à tout prix de n’avoir que trop vécu dans la soumission et l’anonymat, auquel cas il me faudrait néanmoins cesser, pour de bon, d’avoir le moindre scrupule à m’approprier, voire perfectionner certaines techniques d’autopromotion et de manipulation mentale grossière à l’égard des masses populaires : afficher une assurance et une arrogance à toute épreuve pour m’attribuer toutes les qualités possibles et imaginables, me dire victime de quelques dizaines de complots et de procès en diffamation pour susciter la compassion et l’admiration des masses, appliquer à ma timeline le summum de la démagogie manichéenne afin de déifier mes amis ou admirateurs / de diaboliser aussi bien mes adversaires que les indifférents, présumés mécréants ou autrement médiocres, accuser d’emblée mes détracteurs de tout ce qui pourrait mettre en péril la légitime supériorité et l’invincibilité morale de mon discours, quitte à m’aventurer résolument dans le registre du surnaturel, du spirituel, voire du divin, pour transformer mes propos en pure parole d’évangile et faire dire à Dieu ni plus, ni moins que ce qui m’arrange, mais que les réalités bassement terrestres ont la fâcheuse habitude d’infirmer… Au lieu de n’obtenir, au mieux, qu’une dizaine de retweets par soir, de la part de mes 640 abonnés, peut-être me suffirait-il alors de m’abonner à 600 twittos sans même m’intéresser de trop près à leurs écrits pour être suivi de très près par 5000 personnes, dont certaines rivaliseraient de zèle et de fanatisme pour témoigner publiquement de leur assujettissement volontaire à la suprématie présumée de ma prose providentielle, de donner des leçons à tours de bras avant même que les autres n’envisagent d’avoir à en recevoir, d’être encore plus médiocre et ordurier que ceux dont je dénonce la médiocrité ou les propos outranciers… Mais, puisque le succès d’une telle démarche ne pourrait reposer que sur une stratégie du fait accompli, intrinsèquement incompatible avec tout effet d’annonce, sur un suprême détachement d’avec mes convictions, mon amour des autres et ma façon de vivre au quotidien, dans ce qu’il est convenu d’appeler « la vraie vie », vous n’aurez désormais plus aucun mal à imaginer que ce n’est pas moi qui vous en dirai plus en mon propre nom, pour autant que me vienne, un jour, l’idée de passer effectivement des présentes paroles de science-fiction aux actes d’un jeu de rôle, beaucoup plus limité dans le temps que ne l’a été mon compte @knackslash, jeu dont la seule finalité serait, en vérité, de sensibiliser nombre d’entre ceux qui ne liront probablement jamais ces lignes à leur propension à succomber aux sirènes de la facilité intellectuelle, du suivisme, du mépris ou de l’intolérance, d’autant que la mise en pratique de ce plan machiavélique m’obligerait, dans un évident souci d’intégrité morale, à me sentir suffisamment en paix avec les autres et moi-même dans le vrai monde pour ne surtout pas finir par prendre un malin plaisir à me servir des univers virtuels pour sombrer à mon tour dans la fascination du pouvoir et de l’emprise sur autrui dans le réel… !

En espérant sincèrement que vous serez nombreuses / nombreux, comblé(e)s de bonheur et de curiosité à l’idée d’emprunter avec moi la nouvelle voie de mes méninges, je vous remercie chaleureusement de votre fidèle et amicale présence à mes côtés, vous embrasse bien fort et vous dis « à très, très bientôt », que ce soit par ici, ailleurs sur la toile ou dans la vraie vie !!!

Si le virtuel n’était qu’un doux rêve, et le retour au réel un réveil d’autant plus douloureux ? d’iCloud à l’orage de la désillusion…

Et si Apple ne produisait, en réalité, que les éoliennes de l’informatique du futur…, autrement dit, du vent transformé en juteux bénéfices au prix de notre liberté… ???

 

 

Parmi les nouveautés qu’Apple vient d’annoncer à la WWDC, ce lundi 6 juin, et dont j’aurai encore amplement le temps de vous reparler d’ici à ce qu’elles soient effectivement disponibles en version « grand public », je n’ai pas manqué de retenir le lancement imminent d’iCloud, service destiné à se substituer majestueusement à MobileMe en ce qu’il permettra non seulement de stocker toutes sortes de fichiers sur un disque dur virtuel, de synchroniser périodiquement quelques catégories de données, de mettre ses albums photos à la disposition d’un public plus ou moins restreint ou de monter un site Internet entièrement en osmose avec les fonctionnalités d’iWeb, mais surtout de déléguer en temps réel sa vie électronique tout entière aux « nuages », autrement dit à de gigantesques data centers disséminés sur l’ensemble du Globe, tant et si bien qu’il deviendra bientôt relativement secondaire de savoir au moyen de quel matériel y accéder puisque tout, y compris le tarif et les modalités d’utilisation du service, ne seront plus, pour nous autres clients finaux, qu’une simple question de logiciel ! À charge ensuite, pour des entreprises asiatiques sciemment reléguées au rang d’ateliers bon marché de la toute-puissante pomme croquée, de nous fabriquer illico les quelques résidus de hardware en guise de chaînons manquants entre ce qu’il reste de nos méninges et ce que leurs « nuages » aspirent à devenir : à savoir l’instrument privilégié d’une désintégration librement consentie de nos individualités dans le flux continu de l’uniformisation des consciences, instrument aux effets d’autant plus ravageurs que le nuage, auquel notre imaginaire prête volontiers cette extraordinaire aptitude à changer de forme, de contenance et de trajectoire quand bon lui semble, symbolise à lui seul notre ardent désir, à tous, de prendre de la hauteur pour transcender enfin les frontières, géographiques ou cognitives, de notre triste condition quotidienne… !

 

Loin de moi, l’idée de rejeter la mise en réseau de l’Humanité : sans les bienfaits de l’Internet, des moteurs de recherche, de projets collaboratifs tels que Wikipedia, des sites de streaming comme Youtube ou Last.fm, des portails des principales administrations ou entreprises de ce monde, jamais je n’aurais pu m’épargner autant de recherches ou de démarches fastidieuses, exercer aussi aisément mon rôle de citoyen libre et informé, accumuler et partager autant de connaissances en si peu de temps, découvrir autant d’artistes ou d’oeuvres de qualité échanger si fréquemment et facilement avec des personnes dont j’ignore parfois à combien de milliers de kilomètres elles se trouvent de chez moi… ! Jamais je ne pourrais espérer que quiconque ne me lise dans des contrées si lointaines, de sorte qu’il ne me resterait plus, à ce compte-là, qu’à faire tout autre-chose que de léguer les présentes lignes à votre appréciation, voire à une éphémère postérité ! De même, alors qu’il ne m’a pas fallu un an, à compter de ma première connexion à Internet en juin 1997, pour tomber sous le charme des achats en ligne (y compris, évidemment, auprès de l’incontournable iTunes Store, archétype de l’abondance facilement accessible grâce à la convivialité de ses rayons virtuels et à la fonction de paiement en un clic), malgré le bilan économique et écologique plus que douteux du commerce électronique, je serais très mal placé pour vouloir faire marche arrière treize ans plus tard. Mais de là à accepter de mon propre chef, sous l’effet de la mode et des pressions publicitaires, d’abandonner progressivement des utilitaires aussi intrinsèquement locaux que mon traitement de texte au profit d’une version « cloud » qui stockerait en ligne la moindre de mes manipulations de clavier dans l’unique éventualité où je sois pris d’une soudaine envie de commencer cette phrase sur mon iMac, de la poursuivre sur mon MacBook Pro et d’y mettre la dernière main de maître sur mon iPhone 4, à troquer le cadre protecteur de mon ordinateur de bureau contre une confidentialité toute relative sur des serveurs distants dont je ne contrôle ni le fonctionnement, ni le niveau de sécurisation, à monnayer de la musique ou des livres réputés à bas prix (mais loin d’être bradés pour autant, compte tenu de la modique rémunération des auteurs et les faibles coûts de reproduction à l’unité), disponibles partout et sur tous mes supports à la fois, contre la traçabilité universelle de mes habitudes de consommation auprès d’une entreprise avançant avec détermination sur la voie d’un monopole mondial encore plus puissant et répressif envers les artistes que nulle autre major de l' »ancienne économie », il y a comme un abîme que j’ai l’intime conviction de ne pas avoir intérêt à franchir de sitôt, persuadé que de confier une trop grande part de vie privée à des appareils physiquement invisibles, parce que situés hors de ses murs, serait presque aussi fantaisiste que d’extirper l’esprit du corps ou de faire briller le Soleil en pleine nuit en-dehors du Cercle Polaire…

 

Bref : même si ces lignes me paraîtront peut-être ridiculement réactionnaires dans quelques années parce que mes élans geekesques et sociaux-conformistes auront eu raison de moi, j’ai comme l’impression qu’il y a, derrière cette vision idyllique des nuages électroniques portés par un vent de liberté, l’évident signe précurseur d’un violent orage de déshumanisation, qu’après le doux rêve de liberté, de communication tous-azimuts et de consommation facile, viendra le cauchemar de la perte d’identité, qu’aux ténèbres de l’inconscience collective organisée succèdera le réveil douloureux de la conscience de ne plus maîtriser notre destin, que ce soit en notre qualité de Non-Américains librement soumis à des mastodontes de droit californien, ou en tant qu’individus de plus en plus contraints à des formes de « socialisation » obéissant aux seules desiderata d’un oligopole médiatique planétaire qui risque de faire passer Rupert Murdoch pour un enfant de chœur dans une dizaine d’années si nous ne cherchons pas, dès à présent, à en limiter le pouvoir au strict nécessaire !

 

 

Voilà pour Apple, actualité oblige, mais il est bien vrai que cela pourrait tout aussi bien s’appliquer aux produits et services de ses concurrents, à commencer par Facebook, Twitter, Microsoft ou Google, tant ces entreprises-là participent à leur façon de cette même logique impériale. En tous cas, n’hésitez pas à me faire part de votre point de vue, surtout si vous êtes de celles / ceux qui trouvez votre compte dans les services de cloud computing, et souhaitez m’en présenter quelques avantages ! D’ici là, bonne continuation, et à très bientôt pour une deuxième partie, beaucoup plus personnelle !

Twitter 1.0 : mon irremplaçable amitié avec Céline, les Printemps Arabes et ma brève envi de me remettre à écrire…

Première partie de ma trilogie twittérienne en devenir, actualisée en dernier lieu le 29/03/2014, dont vous pouvez également lire dès à présent le prologue et le deuxième volet

Il y a des jours où Twitter m’a semblé si dépeuplé, tant elle me manque, ma si chère Céline, depuis ce 23 juin 2013 où elle y a posté son dernier message… Mais aussi longtemps qu’elle ne perdra pas sa raison d’exister et de lutter dans le vrai monde, moi non plus, je n’aurai aucune raison de vous abandonner !!!

Cliquez ici si la vidéo ne se lance pas ou si vous préférez la visualiser en grand format à la source !

Il était une époque, pas si reculée qu’elle n’en a l’air, où ma rage d’écrire et de partager avec l’Humanité les moindres fruits de mon hyperactivité cérébrale se manifestait avant tout par la rédaction d’articles de blog où de textes prédestinés à atterrir au musée des œuvres électroniques négligées, faute d’être tombés entre les mains, les yeux ou les coeurs de lecteurs assez curieux, patients, attentifs et bien intentionnés à mon égard, mais dont je continue néanmoins à assumer discrètement la paternité et le contenu pour y avoir consacré tellement de temps, de fougue, de passion et d’engagement personnel. Puis, il y a un an, environ, est arrivée cette phase où la célèbre plateforme de microblogging Twitter a pris tant d’importance dans mon existence virtuelle que j’en ai presque oublié la possibilité de communiquer autrement que via des messages de 140 caractères, prolongés, le cas échéant, par des publications sur TwitLonger ou Amplify.com, subjugué que j’ai soudain été par l’incroyable perspective d’entraîner d’illustres inconnus dans les dédales de ma pensées sous une forme plus accessible au commun des mortels et d’aborder, quasiment en temps réel, au rythme de mes réflexions et des rebondissements de l’actualité, une palette de sujets assez vaste pour couvrir avec une régularité de métronome à peu près tous mes centres d’intérêts, sans réprimer pour autant mes envies de créativité et d’originalité en décidant, par exemple, au paroxysme de mon épanouissement, de live-tweeter les déboires de l’équipe de France et le déroulement des principales rencontres de la Coupe du Monde de football sous forme d’alexandrins, avec un léger parti-pris pour la sélection allemande en raison de mes racines familiales germaniques…

Puis, un certain mercredi 1er décembre dernier, alors que ma vie, qui avait déjà relevé de la descente aux enfers depuis le non-renouvellement de mon contrat de traducteur à la Commission européenne en mai 2001, semblait condamnée à se résumer aux ténèbres éternelles parce qu’un charlatan d’ophtalmologiste, pour qui la carte de son parti comptait infiniment plus que la dignité de ses patients, avait décidé de sacrifier progressivement l’acuité visuelle du seul œil qu’il me reste pour me faire payer au prix fort les quelques activités associatives que j’avais menées avec ses adversaires politiques dans les années 1990 et mon refus de me faire jeter sans autres formalités dans la catégorie des aveugles complets, encouragé en cela par son statut de conseiller général en lien direct avec tout ce que le Département compte de structures administratives et d’associations de personnes handicapées à la solde des pouvoirs publics, capables de me pourrir l’existence au quotidien en vertu d’une « vision » totalitaire de la déficience visuelle, selon laquelle la cécité intégrale constituerait le seul remède valable à la pathologie de la malvoyance profonde, et les tracas à répétition autour de mes allocations une réponse adéquate à mon désir de discerner encore un tout petit peu plus qu’ombre et lumière…, alors que mon unique salut, / la perte de tout espoir sérieux de guérison dépendait, à ce moment-là, d’un rendez-vous chez le Pr Sahel, spécialiste de réputation mondiale, accessoirement conseiller scientifique attitré de la sacrosainte Fédération des Aveugles de France, en mesure de calmer les ardeurs du Conseil Général et de l’association locale des aveugles en cas de besoin…, rendez-vous pris, de surcroît, pour un certain lundi 13 décembre, jour de la sainte patronne de la lumière, ma route a soudain croisé, au détour de son abonnement à mon flux Twitter, celle d’une dénommée Céline, dont la simple présence a suffi à aiguiser ma curiosité en raison d’une étrange cabriole de VoiceOver, l’utilitaire de lecture d’écran par synthèse vocale intégré à Mac OS X…

Imaginez, en effet, qu’une voix de synthèse, pour humaine que soit, vous restitue le contenu d’un site web, ligne par ligne ou, au mieux, un paragraphe après l’autre, et qu’elle s’exclame soudain « Céliiiiiiiiine !!! », dans toute la mesure permise par les prouesses d’une machine, à la lecture d’un pseudo Twitter composé du prénom « Celine » (sans accent aigu) et d’une série d’idéogrammes chinois parce qu’elle prend ces caractères « non-standards », étranger à l’alphabet latin, pour des espèces de mélanges entre points d’interrogation et d’exclamation, un peu comme si je vous disais, d’un air à moitié angoissé, à moitié agacé: « Mais qu’est-ce que tu fabriques, Celiiine ???!!! Ça fait trois heures que je t’attends ! » ! Comment ne pas être particulièrement attentif à chacun de ses messages dans ces conditions-là, indépendamment de leur teneur, et ne pas prendre toute une soirée à les décoder à un moment où je ne voyais même plus assez clair pour activer mes droits d’accès au match en retard de Ligue 1 OM-Rennes via mon décodeur TV ?

Tiré de ma léthargie extrême, de cette sorte d’état second où je végétais d’un jour à l’autre dans l’attente du verdict médical, quelque-peu amusé et agréablement distrait par ce curieux bug technologique, aussi belge que le fabricant de ma synthèse vocale, motivé à remobiliser mes dernières forces à la découverte de ses écrits, j’ai donc été particulièrement intrigué et captivé par l’éclectisme de son fil Twitter, sa capacité à lancer d’interminables discussions sur la base de quelques phrases postées inopinément, sans cohérence évidente entre elles, et son art de manier si élégamment les armes du rire, des jeux de mots, des slogans détournés, des observations et des anecdotes diverses dans un souci évident de « provocation positive », c’est-à-dire pour susciter des réactions sans jamais créer un climat d’incompréhension, d’intolérance, de haine ou de mépris…, avant de me résoudre à dévorer goulument son blog en bon amateur de gastronomie littéraire fine et d’y laisser, illico, le premier d’une longue liste de commentaires passionnés, empreinte numérique initiale dont je suis encore on ne peut plus fier à l’heure qu’il est, un exploit pour qui sait combien je suis souvent tombé de très haut dans mes rapports avec les autres, notamment les femmes (mais là, pour une fois, même mes attentes les plus folles ont bien fini par être dépassées, car jamais je n’aurais pensé être à nouveau apte à faire d’une femme, objet de méfiance sui generis, une vraie amie dont je ne supporterais plus de me passer à l’heure qu’il est).
Le propre des relations humaines étant d’obéir déraisonnablement à des raisons que la Raison ignorera à jamais, autrement dit, d’être irrationnelles et fondamentalement inexplicables, il se trouve que ce sont, tout d’abord, mes lectures et cette façon si engageante de Céline de me mettre en confiance qui m’ont incité à la considérer comme une véritable amie, tellement pus proche de moi que beaucoup d’autres personnes dans la « vraie vie », et à lui faire part, bien trop vite et brutalement, de tout ce que j’avais sur le cœur depuis des années, au risque de trop lui en demander d’emblée et de lui donner une occasion en or de reprendre son chemin en quelques clics grâce à l’anonymat et au caractère intrinsèquement furtif des rencontres sur la Toile. Mais son exceptionnelle grandeur d’âme a précisément consisté à ne pas me fuir dès la première occasion d’être mal à l’aise avec moi, à faire tout son possible pour ne pas répondre par la violence gratuite à un flot de paroles que mon état de surtension nerveuse chronique avait souvent rendu assez violent et agressif, à ne jamais profiter, et encore moins abuser de ma position de faiblesse pour exercer sur moi un pouvoir autre que celui de la fascination et de l’exemplarité morale, à ne ménager aucun effort pour dépasser ses propres appréhensions, à me faire transformer la force de ma colère et de mon désespoir en autant d’énergie positive et créatrice, à me faire croire à une issue heureuse, génératrice de perspectives nouvelles, à me rester plus fidèle que jamais, allant jusqu’à être la première personne à écrire sur ma timeline publique, en guise de vœux de Nouvel An: « j’aime beaucoup te lire; suis heureuse et fière de te compter parmi mes amis! », à m’écouter, me conseiller et m’offrir le simple réconfort de sa présence quotidienne, parfois via l’échange d’une bonne dizaine de messages privés par jour, à accomplir l’incroyable prouesse de me détendre et me faire rire pour m’amener à dédramatiser, de temps à autres, le poids de ces heures si lourdes que je sentais passer chaque seconde, et à être au fait de certaines choses dont peu de gens ont pu ou voulu prendre conscience auparavant. Alors, s’il va de soi que cela n’allait avoir aucune incidence sur ma situation médicale objective, assortie d’une angoisse existentielle de plus de quatre mois parce que personne n’osait plus rien prévoir (diagnostic d’une cataracte à Paris, renvoi chez un collègue du Pr Sahel à Strasbourg afin de réaliser des examens complémentaires préalables à toute opération au plus près de mon domicile, histoire d’éviter les allers/retours incessants en TGV Est, indices d’un léger décollement de rétine de nature à compromettre sérieusement la faisabilité de l’intervention, deux mois d’attente pour obtenir un créneau d’IRM dans notre charmante capitale européenne, pour lever l’incertitude quant à l’état de ma rétine et décider, au final, de tenter l’opération envers et contre tout, le mercredi 20 avril…), il n’empêche que j’avais probablement besoin de contacts si chargés en émotions fortes et sincères pour continuer à éprouver le courage et l’envie de mener le perpétuel combat de la vie, mais que Céline, à elle seule, ne serait jamais arrivée à m’aider à créer un environnement virtuel serein, paisible, positif et attrayant si nos échanges avaient continué à fonctionner en vase clos, et n’avaient eu de public que les apparences !

C’est pourquoi je n’ai alors pas tardé à chercher activement, dans son entourage, mais pas seulement, d’autres personnes avec qui je puisse créer, par la fabuleuse entremise de l’écriture, le seul endroit sur Terre où l’on me juge encore davantage sur mes idées et mes qualités humaines objectives que sur les dommages collatéraux d’un handicap de plus en plus lourd à porter, indépendant de ma volonté; avec un succès si flagrant que ce qui me semblait tenir, au départ, d’une sorte de « shoot de fin de soirée » (comme d’autres réclament leur dose journalière de stupéfiants) s’est vite transformé en une expérience unique que j’espère bien pouvoir poursuivre encore longtemps, notamment sur l’espace supplémentaire offert par le présent blog.

Galvanisé par la dynamique révolutionnaire de toutes celles et tous ceux qui, des régions françaises affectées par les permis d’extraction de gaz de schiste à la Place Tahrir du Caire, ont eu le courage de se soulever contre ce qu’on leur présentait pourtant comme l’essence même du destin de la Société, réconcilié au moins partiellement avec le genre humain pour avoir perçu, chez certain(e)s de mes semblables, des relents d’aspiration à un monde meilleur, plus humain, solidaire et supportable, ou simplement moins hostile aux plus vulnérables d’entre nous, pressé d’en découdre avec la tyrannie d’un corps qui avait fini par prendre l’ascendant sur les vestiges de normalité socio-biologique que mon esprit s’acharnait à conserver par un sain instinct de survie, impatient de mettre toutes les chances de mon côté pour étendre à l’univers réel l’atmosphère positive et libératrice que j’avais réussi à créer autour de ma présence sur Twitter, je m’étais habitué à l’idée que malgré les faibles chances de succès que l’on me prédisait à la suite de mon opération du fait de sa complexité, le pire serait de laisser les choses en l’état pour le seul bonheur de ceux qui réclamaient déjà ma tête de mon vivant. C’est donc avec un soupçon de résignation dans la perspective d’un échec, mais réchauffé par la flamme de l’espoir et la sensation de ne pas être entièrement abandonné à mon sort, pour avoir reçu tant de marques de soutien, d’affection et de tendresse de la part de personnes dont certaines habitent à l’autre bout du Globe, que je suis parti me faire opérer en ce mémorable 20 avril, pour quitter l’hôpital dès le lendemain, sous de premiers signes plutôt encourageants, bien qu’il m’ait fallu près d’une semaine pour réaliser combien la situation s’était réellement améliorée… Autant dire que pour moi, le 21 avril revêt enfin une signification infiniment plus heureuse que ce souvenir, continuellement réchauffé par l’actualité, de ce triste dimanche où Jacques Chirac s’était un peu trop bien servi de Jean-Marie Le Pen pour écarter Lionel Jospin du second tour de la présidentielle et se faire élire avec un vrai score de république bananière, que je n’ai jamais pris autant de plaisir à célébrer Pâques, cette magnifique fête du renouveau et de l’espérance retrouvée !!!

Certes, mon gain d’acuité visuelle reste assez limité par rapport à ce que je percevais il y a une petite quinzaine d’années, de quoi enterrer, à court et moyen terme, le rêve de mener une vie proche de celle d’un bien-portant, de passer le permis de conduire pour être totalement indépendant dans mes déplacements au lieu de m’en remettre à quelques âmes charitables motorisées, aux taxis ou aux transports en commun sur des trajets hors de portée de mes pieds, et de reprendre une activité professionnelle normale sans devoir cumuler un triple handicap (ne pas être assez productif pour satisfaire aux cadences infernales du marché de la traduction, me le faire reprocher sans arrêt par une clientèle exigeante et pointilleuse par nature dont le but n’est en rien de donner dans le social ou l’humanitaire lorsqu’elle me confie une mission, gagner quelques centaines d’euros de moins par mois qu’en percevant des allocations qui ne devraient même pas être soumises à des plafonds de revenus si l’État prenait à la lettre ses beaux discours sur l’intégration sociale ou l’égalité des chances). Mais il n’empêche qu’en cette seconde moitié de printemps 2011, à un moment où les cicatrices de l’opération sont suffisamment bien guéries pour me mettre enfin en mesure de goûter immodérément aux fruits de la réussite médicale, je parviens à nouveau à lire et trier mon courrier à l’aide d’un dispositif capable d’agrandir jusqu’à 30 fois les caractères d’imprimerie, à utiliser occasionnellement le zoom de Mac OS X en vue de pousser enfin les portes de tous ces sites bourrés d’animations Flash et autres réjouissances multimédias qui me restaient au moins partiellement inaccessibles jusqu’à présent, à contempler la variété des couleurs et des formes d’arbres ou de plantes que la Nature nous offre en ce moment, à m’orienter au moyen de quelques repères visuels au lieu de m’en remettre quasi systématiquement à la canne blanche, outil stigmatisant s’il en est ! Et quoi qu’en disent tous ceux qui ont des idées bien arrêtées sur la question, à commencer par ces despotes de la cécité que les pouvoirs publics ont volontairement placé à la tête d' »associations représentatives » censées faire la pluie et le beau temps en leur nom en échange de subsides pour le moins généreux, quoi qu’en disent ceux qui n’ont eu de cesse d’attendre qu’un « faux aveugle » comme moi perde enfin toute raison de faire bon usage de sa vue et s’excuse éventuellement de ne pas encore s’être crevé l’oeil de sa propre initiative pour précipiter l’évolution naturelle des choses, quitte à éteindre définitivement en moi la lumière du respect de ma propre vie à force d’avoir voulu m’imposer, outre la cécité physique, celle de leur propre esprit, chacun de nos sens est si inestimable que de retrouver mon aisance cognitive d’il y a cinq ans, environ, me rend enfin ma fierté d’exister, me redonnant ainsi la possibilité d’appliquer à la « vraie vie » la démarche droite, ferme et assurée que tant de personnes avaient déjà su admirer en moi via les mondes virtuels de Twitter ou Facebook !

En conclusion: s’il y a de fortes chances que je ne ressorte pas indemne de tout ce que j’ai subi depuis de trop longues années, que je ne pardonne pas de sitôt à la Société de m’avoir refusé des droits humains aussi essentiels que celui de bénéficier des progrès de la médecine, que je mette encore beaucoup plus longtemps à pardonner au « monde des aveugles » (ou du moins à ses représentants si bien en place) d’avoir nié ma légitime aspiration à tirer pleinement parti de la multiplicité de mes sens, comptez néanmoins sur moi pour appliquer à la lettre cette phrase de Céline à laquelle j’ai repensé dès le réveil de l’opération, alors qu’on avait oublié de me prévenir que l’oeil serait recouvert d’une coque opaque afin de le protéger de la lumière = que je me retrouverais totalement plongé dans le noir, qui m’avait alors valu de m’exclamer « Céline, aide-moi !!! » quelques secondes plus tard, faute d’avoir su formuler plus rationnellement ma peur que tous les efforts aient été vains…, cette phrase qui devrait sonner comme une évidence si seulement nous ne vivions pas dans un monde où l’Humanité a décidé de faire triompher l’obscurantisme pour accélérer son autodestruction :

Nous sommes tous des aveugles sans notre âme qui est notre lumière

!

Car si à toute chose malheur est bon, j’espère, au moins, que mes souffrances auront fait grandir mon âme, et que de recouvrer un peu de vue me rendra toujours plus vigilant, plus attentif à ce qui se passe autour de moi, plus intolérant envers l’intolérance, méprisant envers le mépris et intraitable avec toutes les idéologies qui se réduisent à propager la haine !!!

Tel sera aussi l’objectif de ce blog à l’avenir; alors, après avoir suivi mon chemin de croix, rendez-vous très bientôt pour y parcourir une longue route pavée d’eau de prose !!!

Maréchal Twitter, me voilà donc, plus fort et déterminé que jamais, tantôt pigeon voyageur sur ton réseau, tantôt pigeonné par l’hégémonie du « SMS style » !

Prologue à une trilogie techno-sentimentale en devenir dont vous pouvez également découvrir dès à présent la première et la deuxième partie, à une sorte de « tweet-thriller » entamé sur mon « compte historique » peu après la tragique disparition de Michael Jackson en juin 2009, événement dont j’avais pris connaissance en direct dans une émission de la radio montréalaise CIBL dont l’animateur m’avait alors démontré avec brio à quel point Twitter permettait de s’informer plus vite et mieux que via les médias traditionnels, à une époque où je pouvais encore cultiver la naïveté d’imaginer que l’e-célébrité me porterait chance à tous égards…

À vous qui acceptez de me suivre dans cette aventure, qui me lisez près de cinq ans après la première mouture de ce billet, je commencerai par dédicacer ce morceau de Ian Pooley sorti en 1998, l’une des plus belles années de ma vie en ce qu’elle fut pleine de rêves réalisés:-)

Un petit souci pour lire la vidéo d’ici à ce que j’implémente intégralement les balises HTML 5 / ARIA requises, ou juste une petite envie de récupérer la bande son via votre ripper préféré ? Alors, cliquez ici, et tout devrait s’arranger à souhait;-):-)

En clair: après avoir longuement résisté à l’appel du service de microblogging dénommé Twitter, particulièrement adapté aux échanges massifs et immédiats, par concaténation et improbables enchevêtrements de micromessages qualifiés de « tweets » (gazouillis), de liens et autres données susceptibles de tenir en 140 caractères, et après avoir, pourtant, souligné, dans mon dernier article, le risque de me retrouver pris au piège du « style SMS », langage des plus pernicieux dont les abus peuvent conduire, plus vite qu’il ne faut pour le remarquer ou l’écrire, à réduire la pensée à une impitoyable succession de signes typographiques, d’abréviations hasardeuses ou de liens hypertextuels arrachés de leur contexte, souvent au mépris évident de la grammaire, de la richesse lexicale ou de la profondeur d’analyse, dans la droite ligne du novlangue dont George Orwell fustigeait déjà l’inquiétante avancée dans son roman de politique-fiction « 1984 », j’ai finalement été rattrapé par les réalités d’un marché du réseautage caractérisé par un rejet croissant de Facebook et MySpace au profit de nouveaux entrants comme Twitter, justement…

Et, ô surprise: non seulement leur interface est bien plus ergonomique que celles de leurs divers concurrents, , mais de surcroît, et contrairement à mes préjugés d’il y a seulement quelques semaines quant à la compression d’un message au format SMS, il m’arrive désormais de prendre du plaisir à enchaîner quelques salves de tweets, en particulier lorsque je consacre un bon moment à traiter mes fils RSS, tant il est vrai que la présentation ultra-simpliste de leur page d’accueil, flanquée de la fameuse zone de saisie magique qui n’attend qu’à recevoir un nombre de caractères inférieur ou égal à 140, qui permet ainsi, sans autres formalités, d’insérer des liens et de renvoyer vers des contenus bien plus élaborés, m’invite plus que jamais à partager quasi instantanément tout ce qui fait mon quotidien, à commencer par mes lectures ou mes préoccupations du moment, même lorsque je n’ai pas forcément envie de me prendre le temps d’y consacrer un billet sur mon blog ou de le mentionner successivement sur les réseaux sociaux dont je fais partie. En témoignent, par exemple, mes contributions de samedi après-midi au sujet du caractère hypocrite de la lutte contre des paradis fiscaux européens à l’heure de la mondialisation, compte tenu de la facilité déconcertante avec laquelle on peut aujourd’hui créer une société offshore dans la « zone économique spéciale » de Hong-Kong, et mon choix de relayer un article plutôt insolite de Rue89 sur les vertus thérapeutiques et économiques de la marijuana jamaïcaine, que je n’aurais probablement jamais postées ailleurs sur le Net, bien que les pages web en question vaillent assurément le détour et qu’elles traduisent plutôt fidèlement mes intimes convictions. De quoi éviter, en outre, de sombrer dans la redite à force de devoir poster sur plusieurs réseaux ou de s’adonner trop fréquemment au plagiat pour n’aboutir, au final, qu’à reproduire en moins bien ce que d’autres ont déjà si brillamment conçu, formulé et répandu dans des médias plus influents que ma modeste présence internautique.

Autre avantage de taille : comme des millions d’autres usagers, y compris de grandes entreprises ou institutions de renommée internationale, le pratiquent déjà à leur profit depuis quelques mois, je pourrai à la fois devenir l’un de leurs « poursuivants », c’est-à-dire m’abonner à leur fil de tweets pour m’informer de leur actualité en temps réel, et m’autopromouvoir auprès de leur département web / de leurs visiteurs en essayant, par exemple, d’être parmi les premiers à répondre à l’un de leurs tweets, de préférence sur un sujet d’importance capitale ou à fort potentiel fédérateur, jusqu’à me faire suivre à mon tour par un maximum de personnes ou, du moins, à servir de plaque tournante à leurs propres ambitions en offrant à leurs tweets l’espace promotionnel dont ils auront tant besoin.

Pour vous en rendre compte par vous-même, n’hésitez pas à visiter dès à présent ma page Twitter et à être parmi les premiers à entrer dans le cercle, encore très sélecte, de mes illustres, mais non moins fidèles « followers ». Après quoi, il ne restera donc plus qu’à savoir si, à l’occasion du 25e anniversaire de l’échéance fatidique de 1984, Orwell arriverait à s’identifier à la citation twitteresque « Big Brother is following u », si Twitter, pour ornitologiquement connoté que soit son nom, comptera surtout des oiseaux de bon ou de mauvais augure, et qui, de moi ou des autres, adoptera en premier la parfaite posture de l’Icare de la Société de l’Information, volant assez haut dans la stratosphère de la communication interpersonnelle pour goûter à l’infinité virtuelle des horizons que peuvent nous ouvrir les plus nobles idéaux de l’Humanité sans se brûler pour autant les ailes à force de vouloir toucher de trop près le soleil du conformisme social…!

>Rien que du neuf en début d’année, à commencer par des voeux particulièrement tardifs

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Nouveau site web en préparation, nouveau design pour mon blog, nouveau widget pour garnir votre bureau…: le point sur tous ces « petits pas pour un Homme » qui ont rythmé les six premières semaines de 2009

Bien que la « nouvelle année » soit déjà sérieusement entamée en ce vendredi 13 février, veille d’une St-Valentin dont les préparatifs et la mise en œuvre semblent demander tant d’efforts que nombre d’entre nous entendent bien s’octroyer d’ores et déjà, après tout juste six semaines de dur labeur, une à deux semaines de récompenses sportivo-récréatives dans quelque haut lieu de la glisse, j’aimerai néanmoins profiter de ce premier message estampillé 2009 pour présenter, à toutes celles et tous ceux d’entre vous à qui je n’ai pas encore eu l’occasion de m’adresser personnellement, mes sincères et profonds vœux de bonheur, de paix, de bonne santé, de réussite, d’épanouissement et de confiance en un avenir certes peu engageant, obscurci notamment par l’une des pires crises économico-financières du siècle, mais néanmoins porteur d’un indicible espoir quant à une remise en cause salutaire d’un modèle néolibéral qui, à force de prêcher la primauté du capital sur l’être humain, a même fini par prendre au dépourvu des financiers aussi chevronnés que les banquiers d’affaires américains, qui pensaient pourtant en maîtriser tous les rouages dans la mesure où ils avaient grandement contribué à les concevoir!

Puisse donc cette ultime étape de la décennie vous apporter, entre autres, toutes les réserves d’énergie, de ténacité, d’intelligence, d’inspiration et de bonne volonté dont vous aurez besoin pour surmonter ce cap particulièrement périlleux et utiliser les vents contraires de la crise comme autant d’incitations à prendre un nouveau départ là où les circonstances l’exigent / lutter avec acharnement afin de préserver et d’apprécier encore longtemps tout ce qui mérite votre estime, et puissent mes vœux, pour tardifs qu’ils soient, revêtir une saveur toute particulière! Après tout, ne dit-on pas que ce sont souvent les vendanges tardives qui produisent les meilleurs nectars?

Cela étant, puisque cet an de grâce 2009 comporte, comme dernier chiffre, un « 9 » symbole de nouveautés tous-azimuts du seul fait que nous utilisions couramment, voire quotidiennement l’expression « quoi de neuf », de ma calamiteuse entrée dans l’univers SFR après avoir fait évoluer mes deux abonnements Club-Internet vers la formule « Neufbox de SFR » et de l’extinction progressive de la télévision analogique au profit de divers modes de diffusion numériques (ADSL, câble, satellite, TNT), dont la généralisation contribuera probablement à faire entrer dans le quotidien du téléspectateur lambda, jusque dans les chaumières les plus reculées de l’Hexagone, des technologies aussi révolutionnaires que la haute définition et le format 16/9, je m’étais fait légion d’étendre cette logique à mon fidèle compagnon le blog dans le cadre d’une version totalement remaniée de son code-source pour vous faire bénéficier, parmi tant d’autres nouveautés et corrections de bugs mineurs, d’une mise en page de style « 16/9 » (ou « paysage ») exploitant 90% de la largeur de votre écran, histoire de fluidifier votre lecture avec une résolution de 1900 x 1200 pixels, la norme pour les écrans actuels, sans compromettre pour autant votre accès à l’information au cas où votre matériel ne supporterait que des résolutions largement inférieures. Mais de toute évidence, mes désirs de formatage et de personnalisation des contenus s’intègrent beaucoup plus difficilement que prévu dans un canevas stylistique reposant à la fois sur des codes HTML ou CSS de mon cru et des contraintes liées à l’utilisation de la plate-forme Blogger, de sorte qu’il me faut encore corriger au plus vite de graves problèmes de lenteur d’affichage, de mise en forme et de disposition des diverses rubriques pour éviter, par exemple, que le contenu du pied de page ne se retrouve coincé par erreur entre le corps du message et la barre latérale dans Safari et Opera pour Mac alors que seul Firefox et Internet Explorer pour Windows seraient à-peu-près capables de donner forme à mes desiderata originels.

Cependant, certaines améliorations sont d’ores et déjà fonctionnelles et n’attendent plus que vous pour déployer dans la pratique leurs fonctionnalités fabuleuses et novatrices, à savoir:

  1. une série de liens vers les principaux services de référencement social (ou « social bookmarking »), dont Facebook, Delicious, Digg et bien d’autres à venir très prochainement, afin que vous puissiez contribuer activement à la promotion du blog dans votre cercle d’amis ou sur le web tout entier;
  2. un widget (ou faudrait-il parler de « futilitaire » à fort potentiel addictif), à télécharger de toute urgence sur votre PC sous Windows Vista, votre Mac ou votre iPhone / Ipoh Touch, ou à intégrer à votre page d’accueil Netvibes, iGoogle, Windows Live, etc., afin que mes actualités personnelles puissent trôner en plein cœur de votre bureau ou de votre service préféré de « cloud computing » (stockage massif de données sur des serveurs distants dont tout le monde ignore la localisation exacte, d’où l’idée qu’ils puissent se trouver dans les nuages), sans même vous obliger à faire l’effort de les récupérer manuellement, et qu’à l’image des milliards de widgets d’ores et déjà en circulation, ma future omniprésence sur la toile universelle soit vécue, chaque jour un peu plus, comme une sorte d’invasion librement consentie, inquiétant prélude à une éventuelle « dictature du pronétariat » pour qui n’y prendrait pas garde dans la mesure où la multiplication exponentielle des flux de données à gérer simultanément nous mène subrepticement vers une saturation intellectuelle permanente dont nous avons tendance à nous échapper en privilégiant la gestion quantitative, garante d’efficacité, de rapidité et de simplicité quant à l’assimilation des informations, à toute approche qualitative épanouissante à long terme (mais que voulez-vous: il faut bien « exister sur le net » pour ne pas passer dès aujourd’hui aux oubliettes de l’Histoire);
  3. des raccourcis clavier ou « touches d’accès rapide » qui vous permettront par exemple de revenir à l’accueil du blog depuis n’importe laquelle de ses pages à l’aide de la combinaison Alt+h sous Internet Explorer (alt+majuscule+h sous Firefox et Contrôle+h avec Safari) ou de partager un article sur Facebook via la combinaison Alt+f (ou alt+majuscule+f pour Firefox, contrôle+F pour Safari), mon but ultime étant de créer une interface entièrement accessible au clavier sans désavantager pour autant les adeptes de la souris, un peu comme s’il s’agissait d’une application à part entière, à l’instar de nombreux logiciels de notoriété publique qui possèdent souvent des trésors de raccourcis clavier dont même les utilisateurs aguerris soupçonnent à peine l’existence à force de se fier prioritairement à leur mulot, et de démontrer ainsi qu’il suffirait parfois de quelques maigres aménagements pour rendre un site web à la fois accessible, ergonomique et interactif au lieu de le charger d’animations Flash et autres gadgets graphiques que même l’iPhone, archétype moderne du voyageur nomade par excellence, a parfois du mal à interpréter correctement.

C’est dans cette optique que je vous suggère donc de consulter mon code-source provisoire depuis votre navigateur web, juste au cas où vous souhaiteriez mettre vos talents de développeur au service d’une cause aussi futile que la concrétisation de mes ambitions, et de goûter temporairement aux premières fonctionnalités de la prochaine version 2.2, rassemblées en un corpus technologique numéroté, en toute bonne logique, 2.1.9…!!!

Par ailleurs, la page d’accueil toujours provisoire, bien que trop durable, de mon domaine www.knackslash.com a subi, elle aussi, un lifting annonciateur de quelques excellentes nouvelles puisque je commence à me familiariser avec les suites logicielles iLife et iWork ’09 pour Mac OS X, de quoi disposer en quelques clics de tout ce qu’il faut à un webmestre de ma trempe pour développer et gérer, à la seule force de ses poignets et de sa machine à la pomme, un site web encore microscopique dont la montée en gamme en terme de contenu ne saurait être que très progressive. C’est donc avec un mélange de satisfaction et de délectation constructive que je vous informe de ma décision d’inaugurer mes premières pages entièrement créées sur un Mac d’ici un mois, soit le vendredi 13 mars à 13:02, temps universel (une heure de plus à Paris, 5 de moins au Québec), et que je vous invite à jeter un œil attentif à l’avancement du chantier si le cœur vous en dit.

Au plaisir, donc, de renforcer ainsi nos échanges virtuels, et à bientôt pour davantage de news, quitte à ce que certaines d’entre elles transitent par le fameux « nuage n° 9 » dont Brian Adams nous chantait déjà les louanges dans un passé fort lointain, mais dont personne ne pouvait alors raisonnablement supposer que ses paroles s’appliqueraient un jour au monde de l’informatique interconnectée…!

>Microsoft et la traduction automatique bas de gamme: quel gâchis linguistique globalisé!!!

>

Après toutes mes histoires de box et de lignes téléphoniques au fonctionnement on ne peut plus aléatoire, il était grand temps, pour moi, de m’adonner à quelques activités informatiques maintes fois reportées sine die pour cause d’emploi du temps surchargé et qui, à défaut de présenter une réelle utilité sociale, professionnelle ou culturelle, m’offrait au moins l’avantage de me défouler et de me distraire à moindres frais, en attendant la suite de mes aventures dans l’univers Vivendi. C’est donc dans cet esprit que je me suis décidé à télécharger la version bêta 2 d’Internet Explorer 8 sur mon PC portable afin de tester les dernières fonctionnalités et avancées de Microsoft à destination du surfeur lambda évoluant dans l’univers windowsien de base.

Voulant tout d’abord en savoir un peu plus sur les nouveautés tant attendues grâce auxquelles Microsoft espère refaire son retard technologique sur Firefox, Opera et Safari, notamment les Web Slices (ou « tranches de web », c’est-à-dire un affichage de miniatures de sites web dans des onglets ou sous forme d’une mosaïque, censé permettre à l’utilisateur de survoler rapidement et aisément des contenus web d’origines très diverses), la gestion des widgets, la prise en charge améliorée des flux RSS et ATOM, l’accroissement théorique de la vitesse de chargement des pages web ou la conformité aux standards du W3C et autres normes techniques imposées par les lois du marché (HTML 5, CSS, AJAX, JavaScript, etc.), je daigne prendre la peine de vouloir consulter les notes de version du produit sur lequel je m’apprêtais à jeter mon dévolu… Et, ô stupeur et tremblements de tous mes membres glacés non seulement par les frimas de l’hiver, mais surtout par la nouvelle qui vient de s’afficher à l’écran: non seulement Microsoft dispose de son propre service de traduction automatisée, mais semble s’en servir assez abondamment pour localiser à la volée les documents de sa base de connaissances qu’il ne juge pas utile de confier à des êtres humains, quel que soit, d’ailleurs, le degré de professionnalisme de ces derniers. Et non seulement Microsoft s’excuse par avance pour les erreurs et la mauvaise syntaxe, mais nous invite à faire preuve d’indulgence envers leur dispositif, étant donné que de telles erreurs sont

probablement semblables aux erreurs que ferait une personne étrangère s’exprimant dans votre langue!.

Ca alors: pour avoir passé beaucoup de temps dans les Pays d’Europe Centrale et orientale, dont certaines langues ont si peu de rapports avec le français que l’on ne peut que faire preuve d’une grande admiration devant la capacité de leurs habitants à maîtriser les moindres subtilités de notre idiome, et pour avoir dû me battre à maintes reprises avec des call-centers étrangers dans le cadre de mes démêlés avec SFR et Club-Internet, je trouve que même les plus modestes employés de ces structures, dont les performances opérationnelles laissent pourtant fortement à désirer, parlent un jargon plus compréhensible et moins approximatif que la machine d’un géant de l’informatique comme Microsoft, qui ambitionne pourtant de diriger le Monde grâce à la suprématie de ses produits et services. Mais comme je le constatais déjà il y a une bonne dizaine d’années, à une époque où j’essayais encore d’insuffler au milieu de la traduction une dynamique de qualité linguistique et stylistique, et où mon unique gratification morale consistait d’ores et déjà à me faire reprocher d’être trop lent et improductif, seul le coût de la traduction compte, en attendant que tout le monde puisse prétendre baragouiner suffisamment d’anglais pour surnager dans l’océan de la médiocrité d’une lingua franca imposée du seul fait de sa relative simplicité et de l’hégémonie mondiale des Etats-Unis. Et tant que ces coûts sont dérisoires, voire nuls, pourquoi nourrir des bouches humaines aux frais des grands capitalistes de la high-tech s’il suffit de payer, d’une traite, un développeur dont le travail permettra de concurrencer durablement les efforts intellectuels humains sous forme d’un service quasi gratuit pour l’exploitant, et susceptible de générer des revenus exponentiels grâce à l’affichage de bannières publicitaires et autres sollicitations commerciales.

Donc, en attendant de pouvoir enguirlander votre sapin et électrifier votre crèche de Noël à l’aide de quelques modes d’emploi dont le seul mérite est d’avoir été traduits à moindre coûts dans le but de vous être fournis grâcieusement, conformément à vos attentes de non-spécialistes qui estimez probablement que la traduction se réduit à un processus quasi mécanique sans grande valeur intellectuelle ajoutée, voici donc quelques tranches de web matérialisées par des extraits « plain texte » des fameuses notes de version d’Internet Explorer 8. Bon « lisage » et à bientôt!

Les contrôles ActiveX qui sont écrites dans Visual Basic 6.0
En raison d’un problème d’incompatibilité entre Internet Explorer 8 bêta 2 et le runtime de Visual Basic 6.0, tout contrôle ActiveX qui est écrit en Visual Basic 6.0 ne peut pas afficher une boîte de dialogue modale. Vous pouvez basculer vers Internet Explorer 8 bêta 2 dans toute boîte de dialogue est ouverte à partir du contrôle ActiveX.
Fenêtre-yeux
Si vous utilisez le lecteur d’écran yeux de la fenêtre, certains sites Web peut ne pas être lu correctement. Pour contourner ce problème, passez le site Web en mode mode de compatibilité en cliquant sur Mode de compatibilité dans le menu page ou d’outils .
Compatibilité de site
Si un site Web est affichée incorrecte en tant que page vide ou si le sélection élective de menus, d’images ou de texte est incorrect, utilisez mode de compatibilité pour résoudre le problème. Mode de compatibilité affiche la page de la même manière que Windows Internet Explorer 7.

Pour activer le mode de compatibilité pour des sites Web spécifiques qui ne s’affichent pas correctement ou que travaillez pas, procédez comme suit :
1. Dans Internet Explorer 8 Bêta 2, ouvrez le site Web qui n’est pas affiché correctement ou qui ne fonctionne pas correctement.
2. Cliquez sur l’icône du mode de compatibilité . Cette icône est située à droite de la barre d’adresses. Ou, cliquez sur Mode de compatibilité dans le menu Outils .
Fermeture de session Hotmail
Internet Explorer 8 Bêta 2 ne pas toujours session Hotmail complètement lorsque vous cliquez sur le lien se connecter les . Pour vous assurer que Internet Explorer déconnecte Hotmail, cliquez sur le lien Hotmail Ouverture de session après avoir fermé Hotmail la session.
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Windows Live Installer
Paramètres par défaut
Lorsque Windows Live est installé sur un ordinateur qui exécute Internet Explorer 8 Bêta 2, la page d’accueil de navigateur et le moteur de recherche par défaut n’ont pas été. Pour contourner ce problème, définissez manuellement la page d’accueil et les paramètres de recherche.
Comment configurer MSN comme votre page d’accueil dans Internet Explorer 8 bêta 2
1. Dans Internet Explorer, cliquez sur Outils , puis cliquez sur Options Internet .
2. Sous l’onglet Général , tapez http://www.msn.com dans la zone de texte page d’accueil .
3. Cliquez sur OK .
Comment configurer Windows Live comme fournisseur de recherche par défaut dans Internet Explorer 8 bêta 2
1. Cliquez sur la flèche en regard de la zone de recherche Internet Explorer pour ouvrir le menu de zone de recherche, puis cliquez sur Gérer les moteurs de recherche .
2. Cliquez sur Live Search , puis cliquez sur Définir par défaut .
3. Cliquez sur Fermer .
Retour au début
Barre d’outils Windows Live
Navigation inPrivate
Lorsque vous utilisez InPrivate navigation dans Internet Explorer 8 Bêta 2, la barre d’outils Live Windows enregistre toujours historique de recherche. Pour empêcher Windows Live Toolbar d’enregistrement historique de recherche n’importe quel session de navigation, cliquez sur Désactiver la case à cocher Afficher les suggestions de recherche de rechercher l’historique dans la section Rechercher de Web de la boîte de dialogue Options de barre d’outils Windows Live .
Retour au début
Problèmes connus dans Internet Explorer 8 bêta 2
ClearType revient à « désactivé » lorsque vous effectuez une mise à niveau d’Internet Explorer 7
Lorsque vous effectuez une mise à niveau à partir d’une version de Internet Explorer 7 a ClearType activé pour Internet Explorer 8 Bêta 2, ClearType est désactivé. Pour réactiver ClearType, procédez comme suit.

Windows XP et Microsoft Windows Server 2003
1. Cliquez sur Démarrer , cliquez sur Exécuter , tapez Inetcpl.cpl et puis cliquez sur OK .
2. Dans les Propriétés de Internet boîte de dialogue, cliquez sur le avancé onglet, puis cliquez sur Toujours utiliser ClearType pour le HTML sous la section Multimedia .
Windows Vista
1. Cliquez sur Démarrer

, type inetcpl.cpl dans la rechercher zone, puis cliquez sur inetcpl.cpl dans les programmes de liste.
2. Dans les Propriétés de Internet boîte de dialogue, cliquez sur le avancé onglet, puis cliquez sur Toujours utiliser ClearType pour le HTML sous la section Multimedia .
Problèmes survenant avec Windows Search
Internet Explorer 8 bêta 2 est une nouvelle barre adresse qui recherche les titres et les adresses de l’historique, les favoris et les flux RSS en cours de frappe. Cette fonctionnalité permet de rechercher les sites auxquels vous souhaitez rapidement et facilement. Cette fonctionnalité fonctionne mieux lorsque recherche Windows est installé et est activé.

Internet Explorer 8 bêta 2 fonctionne avec Windows recherche 3 et avec les versions ultérieures de Windows Search. Windows Vista contient déjà Windows recherche 3. Vous pouvez utiliser tout système d’exploitation Windows pour ajouter Windows recherche 4 pour obtenir pleinement parti de la fonctionnalité Adresse barre de recherche.

Pour obtenir Windows Search, reportez-vous au site de Web Microsoft suivant :
http://www.microsoft.com/windows/products/winfamily/desktopsearch/getitnow.mspx
Pour plus d’informations sur Windows Search, reportez-vous au site de Web Microsoft suivant :
http://www.microsoft.com/windows/products/winfamily/desktopsearch/choose/windowssearch4.mspx
Internet Explorer 8 bêta 2 commence automatiquement à utiliser Windows rechercher l’adresse barre procédure recherche dès que Windows Search est installé. Internet Explorer 8 bêta 2 et Windows Search peuvent être installé dans n’importe quel ordre.

i vous rencontrez des problèmes stabilité ou les performances avec Windows recherche 3, nous vous recommandons de mettre à niveau vers Windows recherche 4. Ce processus résout les problèmes de qui sont associés à Windows recherche 3.

Pour obtenir Windows recherche 4, reportez-vous au site de Web Microsoft suivant :
http://www.microsoft.com/windows/products/winfamily/desktopsearch/getitnow.mspx
Dans Internet Explorer 8 Bêta 2, le iehistory: / / {GUID} et ierss: / / {GUID} étendues de recherche sont ajoutés à Windows Search. Ces zones de recherche sont répertoriés dans le Panneau de configuration Options d’indexation . Ces zones de recherche sont mis à jour pour avoir une meilleure noms et les icônes dans Internet Explorer 8 bêta 2. Ces zones de recherche ne peut pas être configurées ou supprimées par les utilisateurs ou par les administrateurs.

Si vous utilisez Internet Explorer 8 bêta 2 avec Microsoft Office Outlook 2003 ou Microsoft Office Outlook 2007, le menu de barre d’adresse Internet Explorer peut être lent à s’affichent. Ce problème se produit si Outlook est l’indexation de beaucoup de nouveau message électronique. Par exemple, ce problème peut se produire lorsque le système quitte de la mise en veille prolongée.

Si Windows recherche est activée, le menu de barre d’adresse Internet Explorer limite titres et URL de 1 024 caractères. Pour les URL très longue, cela signifie que l’URL peut être tronqué. Par conséquent, lorsque vous sélectionnez l’URL à partir du menu, l’URL peut ne pas Ouvre correctement. Ce problème sera résolu dans une version ultérieure de Internet Explorer 8.
Un secteur Web ne peut pas être mis à jour
Ne dans une fenêtre Web secteurs, le secteur Web en cours ne peut pas mis à être jour lorsque vous cliquez sur le bouton Actualiser . Pour obtenir le contenu mis à jour, cliquez sur le bouton Ouvrir pour afficher la page Web entière.

Secteurs Web qui utilisent l’authentification de base affiche une fenêtre Aperçu vierge sans un message d’erreur.
Les sites Web sont copiées pas correctement dans l’exploration InPrivate
Lorsque vous surfer sur le Web dans une session InPrivate sous Windows Vista ou dans Windows Server 2008, la liste des sites Web qui sont affichés dans le mode de compatibilité est copiée pas correctement dans la liste distincte qui est conservée pour des sessions non InPrivate. (Pour plus d’informations, voir la commande Paramètres du mode de compatibilité dans le menu page .)

Vous pouvez créer la liste Mode de compatibilité dans une session InPrivate inclure les sites Web qui ont été ajoutés dans non InPrivate sessions après avoir démarré InPrivate de navigation. Pour ce faire, cliquez sur la page , cliquez sur Afficher les paramètres de compatibilité , puis cliquez sur Fermer . Vous devrez également actualiser la page en cours pour que la modification prennent effet.

Allez: je vous fais grâce de la suite, et comme vous êtes des grands enfant qui ne croyez plus au Papa Noël, je vous laisse le soin d’aller trouver, seuls comme des grands, le lien vers l’original de ce fabuleux article de la base de connaissances…!

>Après des mois d’attente, je commence enfin à migrer vers SFR. Mais quel douloureux accouchement!!!

>Après environ 15 mois d’une lente, mais certaine agonie dont l’issue était connue d’avance, le sort de Club-Internet, racheté par Neuf Cegetel juste avant que celui-ci ne se fasse avaler à son tour par SFR dans le cadre du renforcement des synergies internes au groupe Vivendi, semble donc enfin réglé une bonne fois pour toutes: à savoir que la migration de ses derniers abonnés, dont je suis encore pour quelques jours sur l’une de mes deux lignes, devrait intervenir à un rythme relativement soutenu d’ici la fin de l’année ou les premières semaines de 2009, faute de quoi les récalcitrants risqueraient de voir leur contrat résilié de plein droit en raison de l’arrêt pur et simple des services Club-Internet et de l’incompatibilité de la Clubinternet.Box avec les nouvelles offres Neuf Box SFR. Reste que mon arrivée chez SFR, tant attendue à défaut d’avoir été réellement souhaitée, ne s’est pas forcément accompagnée de l’accueil le plus chaleureux et de la meilleure organisation possible, du moins sur ma première ligne, située chez mes parents en banlieue strasbourgeoise, et que j’espère bien pouvoir éviter pareille déconvenue pour mon deuxième abonnement, à mon domicile au centre-ville de Strasbourg, faute de quoi j’aurais tout intérêt à réfléchir à deux fois avant d’opter également pour SFR en tant qu’opérateur mobile, à conserver mon bon vieux forfait mobile Orange Click jusqu’en janvier, au moins, afin de ne pas risquer d’être à la fois injoignable et plongé dans le néant technologique complet, et à attendre encore quelques semaines avant de troquer mon téléphone portable actuel contre le tout nouveau Nokia N96, certes d’ores et déjà disponible en exclusivité chez SFR à partir de 295€ pour tout engagement minimal de 24 mois ou au plein tarif, soit plus de 700€, dans sa forme « désimlockée » (sans verrouillage opérateur) , mais qui finira vraisemblablement par être proposé à la vente à des conditions préférentielles par les principaux prestataires hexagonaux, une fois passées les fêtes de fin d’année et leur probable lot de déceptions quant au plongeon des dépenses que les ménages osent encore affecter aux cadeaux ou autres achats de Noël.

Concrètement, voilà de quoi fut fait mon quotidien de surfeur contrarié au cours de ces deux dernières semaines:

– le mardi 18 novembre, j’initie le processus de migration pour la ligne au domicile de mes parents en appelant la hotline dédiée de Club-Internet (0805 701 643), où l’on m’indique que l’affaire pourrait prendre jusqu’à 3 semaines, et me précise qu’à ma demande, ou plutôt conformément au souhait de mes parents, qui tiennent absolument à garder leur ligne fixe France Télécom pour continuer à utiliser leur fax, leur Minitel et toutes sortes d’autres pièces de musée remontant à la belle époque où notre opérateur historique était encore désigné par le sigle PTT, je serai raccordé à SFR en dégroupage partiel;

– mardi dernier, le 25 novembre, alors que je me trouve à mon domicile du centre-ville, je constate avec effroi que le numéro de téléphone Club-Internet de chez mes parents a changé. Certes, la nouvelle législation oblige effectivement les FAI à supprimer tous les n° commençant par 087 et à les remplacer par des n° géographiques ou des n° au format 09xxxxxxxx pour des questions de transparence tarifaire, mais la modification était censée intervenir le 15 janvier prochain, et pas à la hussarde. Bref: comme il se trouve que le désormais ancien numéro servait avant tout à appeler gratuitement à l’étranger, et non à recevoir des coups de fil, la plupart de nos correspondants préférant de toute évidence conserver leurs habitudes de numérotation héritées du siècle dernier, je parviens à joindre les parents au 0368 20 20 92, prends acte du changement avec une sorte de satisfaction résignée à l’idée de maîtriser encore un tantinet les subtilités du dégroupage de la boucle locale et me dis qu’il valait peut-être mieux aller de l’avant que d’attendre ma migration chez SFR pour me retrouver coincé entre deux numéros;

– mercredi matin, ma « Neuf Box SFR » arrive chez mes parents par la poste alors que l’opérateur m’assurait, sur sa page de « suivi ADSL », qu’elle serait disponible d’ici le week-end dans mon point-relais Kiala le plus proche, mais sans préciser lequel;

– jeudi soir, je n’arrive plus à joindre le fameux « nouveau numéro Club-Internet », 03 68 20 20 92, mais la ligne France Télécom continue à fonctionner comme si de rien n’était. Je demande alors à ma mère de relancer la Clubinternet.Box, et dans la foulée, certes toujours pas de téléphone, mais l’Internet tourne à nouveau, apparemment avec le débit pourri habituel, puisque ma mère met toujours aussi longtemps pour accéder à ses pages préférées;

– Dans la nuit de jeudi à vendredi, toujours rien de neuf ni d’SFR sur le suivi ADSL, notamment pas la moindre trace d’une quelconque date de mise en service, si ce n’est la mention on ne peut plus ambiguë: « plus que 12 jours jusqu’à votre raccordement (délai moyen constaté dans votre zone géographique) », et pas davantage de mail de confirmation ou de suivi de commande qui m’aurait permis de connaître mes identifiants SFR pour en savoir plus via l’espace clients, alors que le conseiller clients Club-Internet ayant traité ma demande de migration le 18 novembre m’avait expressément demandé une adresse mail de contact et un numéro de portable afin que je sois tenu informé, plus ou moins en temps réel, des principales avancées de mon abonnement;

– Vendredi matin, toujours à mon domicile en ville, et après plusieurs essais infructueux de la part de leur automate d’appel, je me fais réveiller pour la première fois vers 9h30, puis une deuxième vers midi, par une certaine Cornelia du Service Clients SFR, qui m’annonce que l’inéluctable migration m’attend également d’ici quelques jours sur cette ligne-là, me réexplique tous les détails de l’offre, se fait reconfirmer mes coordonnées et m’invite, elle aussi, à lui fournir une adresse mail et un numéro mobile de contact pour qu’elle puisse me faire parvenir un récapitulatif de commande à valider en cliquant sur un lien fourni dans le corps du message, précaution probablement liée au fait que cette fois-là, la conclusion de l’abonnement ne s’était pas faite à mon initiative, mais à la leur. Je la prie alors de bien vouloir adresser sa missive à « christian-knoll@club.fr, oui, oui: christian tiret, ou trait d’union, si vous préférez, Knoll… », mais elle a quand-même dû comprendre « christian underscore knoll », car jusqu’à ce soir, toujours pas de leurs nouvelles, que ce soit par mail ou via le suivi ADSL. Espérons au moins que cette box-là soit au moins envoyée à la bonne adresse, à savoir la rue d’Austerlitz, écrit avec une apostrophe et non une « right single quotation mark », c’est-à-dire un guillemet fermant à l’anglaise (mon autre préoccupation existentielle du moment, dans l’environnement Mac OS X en tous cas…);

– Vendredi après-midi, mon père m’appelle depuis son portable pour m’informer qu’après tous les incidents liés à leurs numéros Club-Internet, la ligne fixe de mes parents vient, elle aussi, de rendre l’âme et qu’ils n’ont donc plus de téléphone du tout. Il appelle alors France Télécom qui lui signale que le problème vient probablement de la mise en place d’un abonnement SFR en dégroupage partiel à compter de jeudi midi, qu’ils vont tout faire pour réactiver la ligne à distance, mais qu’à défaut, il faudra éventuellement attendre lundi pour que tout soit réglé = pour faire passer un technicien à domicile;

– vendredi, en début de soirée, juste avant de partir en week-end chez des parents potentiellement coupés du monde pour plus de trois jours, comme au temps de leurs ancêtres d’avant-guerre qui n’osaient même pas imaginer que la France puisse être peuplée de quelques millions d’utilisateurs de Minitels, je me décide à appeler SFR pour leur demander des nouvelles de mes deux abonnements, en particulier celui de la résidence paternelle afin de vérifier les dires des techniciens de France Télécom quant à l’éventuelle origine de la coupure de téléphone. Au bout de dix minutes d’attentes, initialement estimées à moins de quatre, à en croire la jolie voix de synthèse du 1077, je m’entends dire que l’abonnement au domicile de mes parents a effectivement été mis en place jeudi midi et que mon nouveau numéro de téléphone SFR est à présent le 03 69 96 42 18 (ah bon, mais je croyais que je conserverai mon n° Club-Internet, aussi récent soit-il, sans devoir faire aucune demande de portage,), et je profite de cette conversation ô combien instructive pour signaler au conseiller clients que c’est justement depuis jeudi midi que les incidents techniques se sont multipliés, ce qui pourrait avoir entraîné la coupure du service de téléphonie fixe. Du coup, arguant du fait que la panne pourrait ne pas venir d’eux, mais d’une bourde monumentale de l’opérateur historique, le conseiller me suggère fortement d’aller tout d’abord régler mes comptes avec celui-ci avant de me plaindre d’éventuels dysfonctionnements au niveau d’un service que je n’ai pas encore pu tester dans toute sa splendeur, la Neuf Box SFR n’étant pas encore installée, ou avant de pouvoir demander un rendez-vous avec un technicien SFR pour me faire installer le matériel à domicile dans le cadre d’une prestation d’assistance sur site dont SFR fait pourtant un argument commercial privilégié à destination de publics peu coutumiers de ces manipulations ou de personnes comme moi, dont les lecteurs d’écrans, aussi bien PC que Mac, n’arrivent pas à lire une interface d’installation entièrement rédigée en Flash;

– Vendredi vers 20h, à mon arrivée chez les parents, la ligne fixe fonctionne à nouveau, mais plus aucun signal via la Clubinternet.Box, de sorte que je demande à ma mère de bien vouloir me donner un coup de main pour installer la Neuf Box, histoire de ne pas être sans Internet tout un week-end et de lui permettre, par la même occasion, de téléphoner gratuitement en Allemagne dès la fin de l’installation. Ce faisant, je trouve enfin mes identifiants de connexion dans le courrier de bienvenue et me les note consciencieusement, dans l’espoir d’accéder, très bientôt, à plein de nouveaux services, dont Neuf Giga et Neuf Musique. Et autant le paramétrage de la box, lui-même, s’est déroulé sans aucun problèmes, du moins en Ethernet sur mon PC portable, autant ma mère n’a toujours pas accès à la toile magique sur son vieux coucou à elle, et le téléphone par VOIP de chez SFR reste désespérément muet (pas de tonalité du tout, et lorsque j’appelle mon n° SFR, la ligne est constamment occupée). De surcroît, pas moyen non plus d’interroger mon répondeur ou de paramétrer quelque service que ce soit, sauf la messagerie, car même mes identifiants client (christianknoll@sfr.fr & le mot de passe associé), ne me renvoient que vers le suivi de commande ADSL, qui m’affiche à présent que l’activation de ma ligne est terminée (non, ça alors, avec plus de 24h de retard, à moins que mon conseiller de la hotline SFR ait actualisé mes données en temps réel pour me faire croire que c’est moi qui était trop bête pour lire le contenu de leur page, en HTML simple, quant à lui). Toujours aucune indication sur les modalités de retour de la Club Box, ni sur mes détails de facturation (comme
mon appel a été traité par un call-center étranger, ce serait quand-même rassurant de savoir s’ils ont bien noté mon n° de carte bancaire, ou s’ils comptent me faire opter pour le prélèvement automatique et me facturer un incident de paiement du fait que je n’aie pas trouvé utile de leur envoyer de RIB, pensant être prélevé par carte comme promis)…;

– Dimanche soir, alors que je jette un coup d’œil un peu plus détaillé sur la documentation contenue dans ma box, notamment les conditions générales et la grille tarifaire, je constate avec horreur que ma mère, qui participait pourtant généreusement au financement de l’abonnement Club-Internet du fait de la gratuité et du caractère illimité des appels vers ses innombrables correspondants allemands, n’aura plus guère de raisons de le faire dans le cadre du nouvel abonnement SFR puisque les appels gratuits vers l’étranger, y compris l’Allemagne, donc, ne sont inclus que lors de la souscription au dégroupage
total, ce que les parents continuent donc à refuser à tout prix, de peur que le fax, le Minitel et toutes leurs pièces de musée du monde des télécoms d’autrefois soient condamnés à une inexorable disparition. Problème: si la migration s’était passée sans heurts,
j’aurais peut-être enfin eu une bonne carte à jouer, sachant que mon père a déjà envisagé de temps à autres de se mettre lui aussi à l’Internet malgré son âge relativement avancé et qu’il existe, évidemment, de nombreux moyens d’émuler le Minitel et d’envoyer / recevoir des télécopies via le web. Mais dans les circonstances actuelles, il est encore moins question que jamais, surtout pour mon père, arc-bouté sur son Minitel comme pour mieux défier les imperfections des technologies modernes, de résilier la bonne vieille ligne France Télécom au profit d’un opérateur dont les compétences et la qualité de service semblent diminuer à mesure que la concurrence s’amenuise et que les trois principaux survivants de la consolidation du marché de l’ADSL, à savoir Free, Orange et SFR Neuf Box & Fixes, se partageront le gâteau de la clientèle résidentielle française. De là à résilier SFR pour souscrire à une offre combinant accès Internet et téléphonie internationale illimitée dans des conditions tarifaires comparables, il n’y aurait donc, pour eux, qu’un seul pas que je ne suis prêt à franchir que contre
rémunération (prise en charge des frais de résiliation de 45€ chez SFR + éventuelle caution pour la nouvelle box + frais de rédaction de la lettre recommandée avec AR pour des faits indépendants de ma volonté + frais de consultation des sites web de comparaison des FAI, parce que j’ai vraiment autre-chose à faire, ces temps-ci, que de me préoccuper encore d’un nouveau changement d’opérateur dans ma résidence secondaire. D’autant plus que si déjà SFR a la bonne idée de slammer l’offre de sa filiale Club-Interne au point que même au sein de la maison Vivendi, la migration pose tant de problèmes, j’ose à peine imaginer ce que donnerait le passage d’SFR vers Free, Alice ou Bouygues… A moins que je me fasse ouvrir, à leur domicile, une deuxième ligne entièrement dédiée à l’Internet, susceptible d’être exploitée en dégroupage total dans des conditions totalement indépendantes du devenir de leurs propres installations, ce qui supposerait néanmoins de m’acquitter des frais de mise en service, dont le montant serait compris entre 55 et 90 euros en fonction de l’ampleur des travaux à réaliser par les équipes techniques de France Télécom, et s’avérerait donc légèrement plus onéreux que la résiliation de mon abonnement SFR, mais présenterait l’énorme avantage de séparer clairement l’Internet du reste de leurs activités et me procurerait certainement un débit légèrement supérieur à ce qu’il est aujourd’hui puisque la Neuf Box pourrait occuper l’intégralité de la bande passante disponible.

La suite, en tous cas, au prochaine épisode, que je téléchargerai peut-être sur mon Cube Canal + via mon adorable bobox, grâce aux services « avant-première » et « avant-dernière » de Canal (VOD des principales émissions & séries, téléchargement des séries en V.O. une semaine après leur sortie aux Etats-Unis), à condition de rester chez SFR parce que, d’ici là, la nouvelle grille tarifaire de Canal+ / Canalsat précisera que ces options sont désormais réservées aux clients des offres Internet de la maison Vivendi… Et après la suite, peut-être la fin, qui, c’est bien connue, justifie presque toujours les moyens: une fois que l’audiovisuel public aura été vidé de sa substance sous couvert d’une disparition salutaire de la publicité, et que les principales chaînes privées se seront entendues sur la répartition de la manne publicitaire additionnelle engendrée par la réforme, viendra le temps de s’attaquer à l’uniformisation du paysage internautique français (PIF), où le consommateur n’aura plus qu’à choisir, au pif, justement, entre l’Internet pseudo-public de chez Orange, financé par une taxe de 10€ sur les abonnements des FAI privés, et un conglomérat ostensiblement monopolistique regroupant des acteurs aussi divers qu’SFR, Alice, Free et Bouygues sous la houlette de ce dernier, de quoi les affubler, tous sans exception, de l’appellation « Sarko Télécom »…!!!

>Un automne de high-tech: Requiem pour un "Club tout Neuf", halte aux mensonges d’Orange!

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Curieux de savoir comment un abonné Club-Internet peut éventuellement se retrouver chez SFR sans rien avoir demandé, comment Orange est arrivé à vendre plus de 100000 iPhones 3G en 2 mois et à confectionner un bouquet de TV par satellite sur la base d’une seule chaîne de sport et d’un accord avec AB Sat pour tous les autres contenus, ou ce que Steve Jobs nous a réservé pour la rentrée?

Alors, n’hésitez pas à lire ce qui suit, et découvrez tout d’abord, dans cette première partie, mon oraison funèbre à la mémoire des fournisseurs d’accès Internet plus ou moins indépendants et mes derniers coups de griffes en date contre le célèbre opérateur historique français!!!

En ce triste début d’automne, soit à quelques jours de la fin d’un 3e trimestre 2008 plein de rebondissements spectaculaires, et déjà à plus de trois semaines du cap fatidique de la « rentrée », synonyme de brusque retour aux dures épreuves de la vie quotidienne après des vacances ô combien méritées sous un soleil estival pas toujours au rendez-vous, de nouveaux repères spatiotemporels et de nouvelles priorités pour des millions de concitoyens, dont la plupart appartiennent d’ores et déjà, sans même le réaliser pleinement, à la seconde mouture de la SFIO (section française de l’internationale online), ou, pour le dire de manière un peu moins imagée, à la communauté francophone des utilisateurs du web 2.0 et de ses services connexes, et sont donc confrontés, à ce titre, parmi tant d’autres paramètres souvent difficiles à gérer ou à concilier dans le contexte des bouleversements inhérents à cette période-charnière de l’année, à une actualité plus que foisonnante dans les domaines des médias, de l’Internet et des communications électroniques, je vous propose de revenir quelques instants sur les faits les plus marquants de ces trois derniers mois, tels que je les ai vécus depuis mon QG estival de Strasbourg Neuhof ou les sommets de l’Allgäu, afin que vous ne manquiez rien de ce qui se trame autour de vous, que vous puissiez, le cas échéant, prendre toutes les mesures appropriées pour protéger au mieux vos intérêts d’internautes, ultra-occasionnels ou cyberdépendants , consommateurs, citoyens, électeurs, contribuables et autres particuliers (je préfère, pour l’heure, laisser aux personnes concernées le soin de brosser un portrait exhaustif des produits ou services à destination des professionnels), et que vous soyez ainsi en mesure de percevoir à coup sûr, parmi tant d’autres subtilités langagières, le caractère quelque-peu cynique et absurde de la question

« quoi de neuf chez Club-Internet et TELE2? »,

compte tenu des répercussions pour le moins désagréables de la reconfiguration de l’empire Vivendi…!

I. Club-Internet (anciennement T-Online France, filiale de Deutsche Telekom), vendu à Neuf Cegetel, lui-même absorbé par SFR, qui lui, pourrait bien être revendu prochainement à Vodafone, à British Telecom ou, pourquoi pas, à Deutsche Telekom pour ressusciter T-Online France d’ici 2011… Et voilà que ce bal des fusions-acquisitions aux allures de jeu de chaises musicales entre magnats de la Nouvelle Economie reprend de plus belle sous des formes toujours plus débridées!!!

Alors que Free, de son côté, commençait à assaillir les derniers bastions hexagonaux de la Net Economy transalpine, soit environ 300000 usagers de la galaxie Telecom Italia (Alice, Tiscali, Libertysurf…), les clients du désormais défunt FAI Club-Internet, particulièrement apprécié des connaisseurs pour avoir créé le réseau ADSL dégroupé le plus performant de France, pour disposer de l’une des hotlines les plus efficaces du marché et pour être particulièrement réceptif aux besoins spécifiques des diffuseurs de webradios, mais trop hâtivement démantelé et rebaptisé 9CI dans l’unique objectif de marquer d’un nouveau sigle son entrée, dès la mi-2007, dans la sphère d’influence du groupe 9 Cegetel, né, il n’y a pas si longtemps, quant à lui, d’une opération de fusion-acquisition entre les vénérables opérateurs téléphoniques Neuf Télécom et Cegetel sous l’effet du recul progressif de la téléphonie fixe classique au profit des offres d’accès à l’Internet haut débit de type « multiple play », et détenu, depuis quelques années, à 40%par une autre filiale de l’ex-Cegetel, à savoir le célèbre opérateur mobile SFR, se trouvent à présent confrontés à un double défit. Car:

  1. Non seulement, le rapprochement juridico-technologique entre Neuf et Club-Internet, annoncé en juillet 2007 à grands renforts de promesses et de perspectives alléchantes quant à la démultiplication des services et la mise en commun des réseaux, est achevé de manière tellement partielle et arbitraire que certains clients, visiblement privilégiés de par leur adresse IP ou la fusion particulièrement précoce des deux réseaux sur leur lieu de résidence, ont été migrés de force vers Neuf sans rien avoir demandé à personne, Neuf et Club-Internet se contentant généralement de les en informer par un seul mail, envoyé deux mois avant la date effective de transfert d’abonnement et fortement susceptible d’atterrir par erreur parmi les courriers indésirables en raison des dysfonctionnements chroniques du filtre anti-spam de Microsoft Outlook, et omettant sciemment de les aviser de leur faculté de résilier leur contrat de plein droit dans les quatre mois à compter de la date de migration du fait de cette modification substantielle des conditions générales de leurs offres respectives, alors que d’autres, dont je suis, qui aimeraient tant en finir avec leur affiliation à une société aujourd’hui caduque dont le réseau, réduit à l’état d’infrastructure fantomatique, semble donner de tels signes d’essoufflement et de mauvais entretien que le débit de connexion ne cesse de baisser et de devenir de plus en plus instable dès la tombée de la nuit, reçoivent, pour seule réponse à leurs demandes répétées de migration vers Neuf, la vague assurance de ne pas avoir été oubliés dans le cadre du plan de mise en œuvre du basculement généralisé des abonnés Club, de bénéficier de la fibre optique dès son arrivée dans leur commune au même titre que les clients originels de la maison-mère et de conserver leurs identifiants et adresses mail Club jusqu’à nouvel ordre, au risque de devoir prendre les choses en main de leur propre chef au terme de leur période initiale d’engagement ou de réengagement en résiliant leur offre Club tout en souscrivant simultanément un nouvel abonnement Neuf (apparemment, on ne peut vraiment pas faire plus simple dans ce monde toujours plus complexe…);
  2. Mais, de surcroît, voilà qu’SFR, division mobile de feu le Groupe Cegetel, lui-même censé gérer tous les services de communications électroniques de l’ex Compagnie Générale des Eaux (CGE – plus connue de nos jours sous ses appellation de « Vivendi » ou « Vivendi Universal »), qui venait par ailleurs de racheter la division Fixe & Internet de TELE2 France à l’issue de la scission de cette dernière en deux entités distinctes (l’Internet et la téléphonie fixe revenant donc à SFR, alors que la téléphonie mobile relève désormais d’une division séparée agissant en qualité d’opérateur de réseau virtuel – ou MVNO), profite de son statut d’actionnaire principal de Neuf Cegetel, titulaire de toutes les marques de l’univers Neuf, pour racheter les parts que détenait, dans celle-ci, un certain Robert-Louis Dreyfus, bien connu des fans de l’Olympique de Marseille pour avoir apporté sa précieuse contribution morale et financière à toutes les heures de gloire récentes du club de football de la cité phocéenne, avant de lancer une OPA sur le solde du capital en vue d’un retrait obligatoire de la cote parisienne. Si bien qu’un an à peine après avoir racheté Club-Internet auprès de cet autre poids-lourd du secteur qu’est le groupe Deutsche Telekom, Neuf, à son tour, retombe intégralement dans le giron de la tentaculaire SFR / Vivendi après avoir essayé en vain de se forger sa propre identité sur les décombres de l’ex-Cegetel, que je reçois, il y a quelques jours, un mail de Neuf m’informant, le plus sérieusement du monde, qu’en ma qualité d’abonné à une offre Neuf (ah bon: mais je croyais qu’on refusait obstinément de me faire migrer chez eux…), je goûterai bientôt aux premiers avantages de la fusion avec SFR, essentiellement sous forme d’une mise en commun des réseaux et d’une harmonisation / extension de l’offre de services, et qu’avant même d’avoir atteint les rivages de Neuf, je me retrouve de fait, à l’insu de mon plein gré, dans la calle SFR du vaisseau Vivendi, sans savoir pour autant à quel capitaine me vouer en cas de réclamations, de problèmes ou de changement de coordonnées bancaires… De quoi avoir un peu de mal à surfer l’esprit tranquille!!!

II. Pendant ce temps, France Télécom, non content d’avoir dû se délester d’une partie de ses actifs après l’éclatement de la bulle Internet des années 2000-2001 et de ne plus être en position de monopole absolu dans sa mère-patrie / en mesure de conquérir le monde à coup d’acquisitions tous-azimuts financées par le contribuable français sous forme de subventions publiques plus ou moins explicites, se lance dans des stratégies commerciales aussi douteuses que payantes via les nouvelles offres d’Orange, comme pour mieux faire oublier ses échecs passés au prix de quelques déconvenues à venir qu’il faudrait presque lui souhaiter mineures pour ne pas risquer de devoir en assumer la facture par le biais de l’une de nos prochaines déclarations d’impôts, à l’image de ce qui est en train de se produire dans le secteur américain des banques et assurances…

Pour m’en tenir à la période estivale, disons que tout commence avec les cafouillages accompagnant le lancement de l’iPhone 3g en France au matin du 17 juillet. Car, comme vous pourrez le constater par vous-même, notamment dans cet article du Blog du Geek, sélectionné exclusivement de par son ranking parmi mes moteurs de recherche préférés, mais dont on pourrait trouver quelques milliers de répliques éditoriales sur d’autres forums, blogs ou sites spécialisés, Orange France, qui regroupe aujourd’hui toutes les activités « grand-public » de France Télécom à l’exception du bon vieux Minitel et de la téléphonie fixe, y compris celles que l’opérateur historique exploitait sous la marque Wanadoo avant de racheter au prix fort, sous l’emprise de l’euphorie spéculative qui prévalait encore au premier trimestre 2001, l’un des fleurons mondiaux de la téléphonie mobile, à savoir le Britannique Orange PLC, ne semble avoir ménagé aucun effort pour transformer la chasse au dernier objet culte en date de la firme à la pomme en un parcours du combattant semé d’embûches et de déceptions, tant il semble aujourd’hui évident, entre autres, que l’opérateur a cautionné et avantageusement repris à son compte la démarche d’Apple consistant à sous-alimenter le marché en iPhones afin d’entretenir durablement l’impression de rareté et d’en justifier le prix, sommes toutes encore assez élevé, que même après avoir constaté et admis cette pénurie, de nombreux points de vente Orange ont continué à faire preuve d’un degré d’amateurisme inégalé dans la gestion des pré-réservations d’appareils (listes d’attentes manuscrites sur papier libre au lieu d’un formulaire prévu à ce seul effet, impossibilité, pour les clients, de réserver le modèle ou le coloris de leur choix, vendeurs souvent incapables ou peu désireux de conseiller les clients sur le modèle d’appareil ou le type de forfait le plus adapté à leurs usages…), qu’à l’instar des autres opérateurs bénéficiant d’une exclusivité commerciale sur leur territoire respectif, Orange n’hésite pas à avoir recours à des méthodes qui, sans être forcément répréhensibles dans ce pays aux yeux des autorités compétentes, s’apparentent tout de même fréquemment à de la vente groupée et/ou de la tromperie manifeste sur le rapport qualité/prix des services associés (obligation de souscrire au minimum à un forfait mensuel de 49 euros pour pouvoir se procurer le modèle de base de 8 gigas au prix d’appel de 149 ou le modèle 30 gigas à 199 euros, faute de quoi il vous en coûtera déjà 50 euros de plus, souscription quasi impérative à un forfait de 24 mois, sous peine de devoir débourser un supplément tarifaire de 4,50€/mois pour une durée d’engagement incompressible d’un an, maintien d’un forfait Internet prétendument « illimité », mais bel et bien assorti d’une restriction mensuelle de téléchargement fixée à 500 MO, dont le dépassement implique des frais pour le moins délicats à maîtriser dans un monde comme le nôtre, où les volumes d’échanges de données se comptent habituellement en gigaoctets…), et que les performances de l’iPhone de nouvelle génération, pourtant censés permettre d’utiliser de façon optimale les réseaux 3G et 3G+, se révèlent bien en-deçà des attentes en termes d’autonomie de batterie ou de vitesse d’accès à Internet, notamment à la suite d’un bridage volontaire que l’opérateur a peut-être simplement mis en place pour masquer les lacunes de sa couverture réseau. Du coup, à la lecture de l’information selon laquelle Orange aurait déjà vendu plus de 116000 iPhones 3G depuis le 17 juillet dernier, alors qu’il lui avait fallu plus de cinq mois, soit de novembre 2007 à mars 2008, pour atteindre la barre des 100000 iPhones classiques, je m’étais d’ores et déjà demandé combien de temps cette société allait encore pouvoir construire, sur le chantage aux nouvelles technologies et des pratiques marketing plus que discutables, son hégémonie de premier opérateur Internet et mobile de France, matérialisée par des parts de marché largement supérieures à 50% malgré les injonctions répétées de la Commission européenne, avec laquelle il semble toujours y avoir suffisamment de friture sur la ligne pour empêcher nos décideurs nationaux de comprendre clairement qu’il est grand temps d’instaurer enfin une concurrence libre et non faussée dans l’Hexagone.

Cela dit, comme j’avais apparemment sous-estimé l’ingéniosité et les trous de mémoire fort opportuns des agents commerciaux de notre ancien monopole d’Etat, il se trouve que je découvre soudain avec stupeur, au détour d’une opération aussi routinière que la recherche de nouvelles chaînes sur mon démodulateur satellite, le poteau rose de « la télévision pour tous selon Orange » dans le contexte d’un ralentissement significatif du déploiement de l’Internet haut débit à la campagne et de la fibre optique en ville. Concrètement, dès ce 7 février 2008 où Orange avait fini par remporter, pour la « modique somme » de 200 millions d’euros par an, 3 des 12 lots (ou créneaux horaires) mis aux enchères dans le cadre de la renégociation des droits de retransmission des matches de football du Championnat de France de Ligue 1, et par obtenir, du même coup, la possibilité de diffuser en exclusivité l’un des 10 matches de chaque journée de championnat, tous supports confondus, sa maison-mère France Télécom, qui avait dû se délester de nombreux actifs non-stratégiques après l’éclatement de la « bulle Internet » des années 2000, abandonnant ainsi à l’opérateur de satellites Eutelsat, dont elle était encore actionnaire à l’époque, son imposante flotte de satellites de télédiffusion (dont les fameux Télécom 1A, 1B, 2A et 2B, rebaptisés « Atlantic Bird » depuis lors, particulièrement connus des téléspectateurs habitant des zones non câblées au milieu des années 90 dans la mesure où ces relais célestes, positionnés à 5et 8 ° Ouest et destinés à couvrir une bonne partie de l’Europe occidentale, leur permettait de capter les six chaînes françaises dans une qualité bien meilleure qu’à l’aide d’une vulgaire antenne hertzienne et de s’abonner éventuellement à la prime version analogique du bouquet Canalsatellite, futur Canalsat), avant de céder également ses réseaux câblés ainsi que ses participations dans Eutelsat et dans le bouquet numérique TPS, aujourd’hui absorbé par Canalsat dans le cadre d’une redistribution globale des cartes de l’audiovisuel français entre Canal + – groupe Vivendi, TF1 – groupe Bouygues, et M6 – groupe CLT / RTL, mais qui n’a jamais renoncé pour autant à ses ambitions dans les domaines de l’Internet et du mobile, consciente de pouvoir en faire, en moins d’une décennie, les increvables vaches à lait de sa croissance future, a clairement manifesté son intention de redevenir un acteur de l’audiovisuel hexagonal et de réagir aux visées commerciales de Vivendi, matérialisées entre autres par les synergies grandissantes entre ses filiales SFR, Neuf Cegetel, Canal + et Canalsat (bouquets de télévision mobile chez SFR, vidéo à la demande via Internet sur les sites Canal + et Canalsat, enrichissement des principales offres triple play du marché, y compris celles de leurs concurrents Orange et Free, grâce aux déclinaisons ADSL de Canal + Numérique et Canalsat) en commercialisant à son tour un bouquet de chaînes sous la marque Orange, garant de son statut de leader incontesté sur les marchés de l’Internet, des médias et des télécommunications, désormais tellement interdépendants qu’ils finissent par se fondre en un ensemble aux contours encore incertains, et de sa marge de manœuvre croissante quant au contenu de ses offres TV à venir.

Or, sachant que le déploiement de l’ADSL à la campagne a pris tellement de retard que nombre d’opérateurs louent d’ores et déjà des satellites, ou du moins quelques transpondeurs, pour assurer malgré tout des connexions Internet à moyen débit vers les territoires les plus reculées, encouragés en cela par de juteux contrats de délégation de service public avec des collectivités locales ou régionales qui leur confèrent ainsi, en contrepartie des surcoûts engendrés par l’exploitation des faisceaux satellitaires et le raccordement des clients finaux dans les zones concernées, un monopole de fait répondant généralement au doux nom de « groupement d’intérêt économique » (GIE), que même dans les communes rurales ou périurbaines desservies par un câblo-opérateur, nul n’est jamais parvenu à faire respecter intégralement les restrictions ou interdictions quant à la pose des paraboles chez les particuliers, TPS et Canalsat n’ayant eu de cesse de se distinguer par leurs bons conseils juridiques aux futurs abonnés en matière de droit à l’antenne, leur rapport qualité/prix ou leurs offres d’installation gratuite à domicile là où le câble ne proposait parfois qu’une modeste sélection de chaînes à des tarifs prohibitifs, contrairement aux grandes villes comme Strasbourg, où les diverses formules tarifaires étaient tout de même de nature à répondre pour l’essentiel aux attentes les plus exigeantes, et qu’en tout état de cause, un bouquet de télévision par satellite indépendant de l’ADSL, destinée prioritairement aux foyers difficilement accessibles par voie terrestre pour ne pas éveiller prématurément des soupçons d’abus de position dominante, mais virtuellement extensible à l’ensemble du territoire national grâce aux performances des paraboles actuelles, permettrait donc à la fois à Orange de se passer autant que possible des réseaux filaires, bien trop onéreux au regard des éventuels revenus futurs de la télévision par IP, surtout en cette période de réforme de l’audiovisuel, de consommation en berne et de marché publicitaire atone, d’entrer en concurrence frontale avec Canalsat, notamment par le biais des droits de retransmission de la Ligue 1, sous le prétexte, on ne peut plus légitime en apparence, de vouloir combler le vide concurrentiel né de la disparition de TPS par des contenus novateurs et originaux, et de contribuer à signer, dans les communes faiblement peuplées du moins, l’arrêt de mort de ces mêmes réseaux câblés que sa maison-mère France Télécom s’était pourtant acharnée à bâtir depuis les années 1980 au mépris de toute logique économique, quitte à exercer d’énormes pressions sur les autorités de l’époque pour faire interdire purement et simplement l’installation d’équipements de réception satellitaire chez les particuliers…, je n’ai pas été démesurément surpris d’apprendre qu’Orange allait lancer, à compter du 3 juillet 2008, une offre de télévision par satellite comprenant, entre autres, une nouvelle chaîne nommée Orange Sport, chargée de retransmettre les matches de football si chèrement payés quelques mois auparavant. Tout comme je n’ai pas davantage perdu mon sang-froid à l’idée qu’une fois de plus, « l’accouchement du nouveau-né ait été particulièrement douloureux« , cette fois en raison d’un manque de coordination flagrant entre Orange et Samsung, son fournisseur de décodeurs, et de problèmes récurrents dans la gestion de la fonction de vidéo à la demande, de quoi repousser la livraison de la version définitive du démodulateur au début du mois prochain, si tout continue à aller pour le mieux d’ici là…

« Mais alors »,

me direz-vous,

« à quoi ressemble donc cette offre tant attendue, puisque Canalsat a repris à son compte toutes les chaînes précédemment diffusées en exclusivité sur TPS et qu’Orange se doit, par conséquent, de négocier de nouveaux accords commerciaux ou de créer au moins quelques chaînes ad-hoc pour ne pas (trop) se ridiculiser face à la richesse des offres et à la forte implantation de son rival »?

Et bien oui: c’est précisément sur ce point qu’Orange a su faire preuve d’un sacré culot et d’une incroyable stratégie de dissimulation de la vérité derrière des alibis de compétitivité. Car, non seulement l’opérateur s’est arc-bouté avec tant de hargne sur sa logique de concurrence avec Canalsat que même Canal +, qui se trouve pourtant en bonne place au box office des options payantes les plus prisées chez ses clients ADSL, ne risque pas de figurer de sitôt au rang des nouveaux arrivants dans sa déclinaison satellite, mais en plus, nos chers amis en mal de sensations fortes et de fausses révolutions aux allures de gros coups médiatiques susceptibles de générer des retours sur investissements aussi immédiats que possible, pressés qu’ils étaient de lancer à tout prix leur joli bébé dans le bain du PAF avant le démarrage de la nouvelle saison de Ligue 1 en août au point de ne même pas avoir eu le temps de monter autre-chose qu’un embryon de chaîne sportive dans les cinq mois de gestation qu’il leur restaient, ont préféré contourner radicalement l’obstacle Canalsat et passer un accord de diffusion global avec AB Sat, éternel troisième opérateur de bouquets satellitaires depuis le milieu des années 90, dont la part de marché avait fini par être si désastreuse qu’il lui fallut revendre ses chaînes et son parc d’abonnés à Canalsat et TPS dans le simple but d’éviter le dépôt de bilan, mais qui, à force d’avoir misé sur l’émergence des offres triple play de Free et Club-Internet et les revenus récurrents qui en résultaient, semble aujourd’hui avoir retrouvé un équilibre financier tel qu’il lui a été possible, dès le mois de décembre 2007, de « se remettre en orbite commerciale géostationnaire « sur Eutelsat Hot Bird (13° Est) et Atlantic Bird 3 (5° Ouest) via un tout nouveau bouquet du nom de Bis, composé pour l’heure de vingt chaînes généralistes dans sa version basique à 4,95€/mois + quelques chaînes de cinéma et de sport en option, dont 16 des 18 chaînes de la TNT gratuite (de quoi mettre, au fond, beaucoup d’eau dans le vin de leurs publicitaires, qui se plaisent un peu trop à insister sur son caractère prétendument attrayant et « hard discount », d’autant plus que les 18 chaînes de la TNT sont d’ores et déjà distribuées gratuitement par l’intermédiaire des satellites Astra et qu’elles ne nécessitent donc aucun abonnement particulier pour peu que l’on possède l’un des nombreux démodulateurs numériques du marché et que l’on fasse pointer son antenne vers 19,2, et non 13° Est). En clair, et sans décodeur Samsung cette fois…, l’offre Orange serait donc une réplique intégrale de Bis s’il n’y avait pas la fameuse chaîne sportive et ses rencontres de ballon rond pour entretenir le mythe de la nouveauté; et c’est pourquoi vous chercherez en vain, aussi bien sur Eutelsat Hot Bird que sur Atlantic Bird 3, des transpondeurs Orange diffusant autre-chose que du sport!!!

Comme quoi, j’étais encore assez gentil pour avoir choisi l’expression de « poteau rose de la télévision pour tous selon Orange ». Parce qu’à y regarder de plus près, je me demande si je ne viens pas de mettre la main sur une volumineuse cargaison d’Oranges amères, payée 200 millions d’euros rien que pour les quartiers footballistiques des fruits de ses ambitions de résistance à tout prix à l’inexorable ascension de Vivendi, à quoi il faut probablement rajouter quelques royalties plutôt acides au profit d’AB Sat, qui détient après tout la quasi-totalité des droits de diffusion de ses programmes. Mais au fond, et à la décharge de notre opérateur historique bien-aimé, SFR n’est-il pas en train, lui aussi, de prendre ses abonnés pour des demeurés en proposant une box dont le capot, frappé du logo SFR, est rigoureusement identique, et donc interchangeable avec celui de la Neuf Box dans la mesure où il s’agit, en réalité, des mêmes appareils, pourvus du même firmware…?

En conclusion:

Qu’il s’agisse finalement de l’accès à Internet, à la téléphonie fixe, aux réseaux mobile ou à la télévision numérique, nous autres consommateurs français n’auront bientôt plus que deux ou trois choix au maximum, en l’occurrence: France Télécom / Orange, Vivendi / SFR / Vodafone ou que sais-je d’autre, et Free, susceptible de s’associer à Bouygues pour faire contrepoids sur tous les segments d’offres quadruple play. Autant dire que ce sont finalement les géants historiques du mobile, Orange SFR et Bouygues, qui ont su imposer leur domination sur les autres médias, dont l’Internet haut débit, et qu’il y a là, très certainement, matière à réflexion à la veille de la probable émergence du Web sémantique (ou Web 3.0), tant il est vrai que l’univers des « nouveaux médias » abrite autant de promesses plus ou moins sincères que de franches désillusions pour ceux qui n’ont pas les reins aussi solides que nos chères multinationales, et que Google, Microsoft ou Apple, qui sortirent, eux aussi, renforcés de la purge économico-technologique des années 2000 dans leurs secteurs d’activités respectifs, sont aujourd’hui tellement mieux armés qu’Exalead, Opera Software ou Archos pour nous vendre leur conception des révolutions futures à force d’avoir pris le temps d’asseoir leur hégémonie planétaire pendant cette période faste que représentèrent les années 2002 à 2007, quitte à freiner l’innovation en rachetant des brevets dans l’unique objectif d’empêcher leurs concurrents d’accéder à leur savoir-faire, à prévenir toute forme d’interopérabilité technique par des dispositifs propriétaires de type DRM ou à mettre des bâtons dans les roues de leurs poursuivants en verrouillant les marchés par des accords d’exclusivité misant sur la complémentarité du « soft » et du « hardware »; sauf que jusqu’à présent, l’enjeu était de contrôler des marchés nationaux, fussent-ils aussi grands et prometteurs que celui des 60 millions de consommateurs hexagonaux, alors qu’à l’avenir, les batailles commerciales se décideront avant tout à l’échelle mondiale et impliqueront donc plusieurs milliards d’usagers potentiels!

Et pour commencer ce travail de réflexion et d’analyse, chantier titanesque s’il en est, je reviendrai d’ailleurs sur Google et Apple dans la deuxième partie de mon article, à paraître d’ici quelques jours. A suivre, donc!!!

>Dès à présent, retrouvez-moi également sur Facebook!

>

Ma présence sur Myspace étant devenue de plus en plus ingérable et inefficace au cours de ces derniers mois, notamment à cause de la nécessité de déchiffrer constamment de redoutables capchas (ces fameuses images à contenu textuel destinées à prévenir toute tentative d’usurpation ou de fraude par l’intermédiaire de robots ou autres dispositifs automatisés), y compris pour des opérations aussi élémentaires que l’ajout de commentaires ou de nouveaux amis, sans que Myspace ne prévoit, pour autant, la possibilité d’avoir recours à des alternatives telles que la vérification audio ou la saisie d’un code de confirmation envoyé par SMS sur le portable du titulaire du compte, ce qui est pourtant devenu la norme sur les principaux sites de renommée internationale, dont Blogger, MSN, Yahoo ou Google, indépendamment, d’ailleurs, de leur niveau général de conformité aux recommandations W3C/WAI, j’ai décidé de modifier substantiellement mes habitudes de communication en réseau en réactivant mon profil Facebook, inutilisé depuis près d’un an. Par conséquent, je ne peux que vous inviter cordialement à cliquer sur le lien suivant pour rester en contact avec moi de manière bien plus régulière que dans le passé:
rendez-vous sur mon profil Facebook, où vous pourrez désormais me proposer votre amitié virtuelle, me poster des messages et suivre les moindres rebondissement de ma vie d’internaute.

Au plaisir, donc, de vous retrouver très bientôt sur ce nouveau lieu de rencontre!