Saturday Night Fiber: il était une fois un samedi, 27 mars 2010, historique à plus d’un titre

À peine mon ami d’enfance Hervé Poudoulec a-t-il déménagé à Lyon pour des raisons personnelles en ce vendredi 26 mars, pluvieux et sans saveur particulière, après avoir écumé avec moi, pendant près de 12 ans, les principaux dancefloors alsaciens, allemands, bruxellois et londoniens, à la recherche permanente d’une osmose aussi parfaite que possible entre musiques électroniques de qualité et ambiance conviviale, guidé en cela, sur les voies tortueuses d’une « Europe de Maastricht » dont les arts constituent certainement un bien meilleur socle fondateur que cette construction politico-économique poussive indéfiniment renvoyée aux calendes grecques, par les bonnes étoiles de la créativité, de fabuleuses intuitions et les effets manifestement bénéfiques de quelques stupéfiantes herbes de province…, et après m’avoir fait découvrir, au fil de toutes ces inoubliables années d’enfance, d’adolescence et de confrontation aux dures réalités de l’âge adulte, soient environ 3 décennies de vie, tant de nouveautés captivantes à fort potentiel addictif dans les domaines de la radio, de la réception par satellite, de l’Internet et du son à force de m’associer étroitement à ses innombrables projets artistiques (Youppala, Madnus & Scogil, Kira Neris, etc.), jusqu’à faire de moi, grâce à sa légendaire force d’entraînement et de persuasion, son inébranlable ténacité, sa patience et son impressionnant bagage de connaissances, cette espèce d’OVNI électromane et technivore qui vous écrit présentement, que la planète a déjà traversé le « jour d’après » – ou la journée du lendemain, si vous préférez -, soit un certain samedi 27 mars où se sont bousculés, aux portillons de l’Histoire et de l’actualité immédiate, au moins quatre faits marquants auxquels je me dois bien de consacrer un peu plus qu’une salve de tweets ou de commentaires voués à se perdre parmi les incessantes réactualisations de mes flux d’activités sur Facebook ou MySpace, sous peine de passer complètement à côté de l’essentiel (un peu comme dans le film de Roland Emmerich, où il ne s’était fallu que de quelques heures et d’une infernale conjonction de catastrophes naturelles inégalées, au grand dam de tout ce que la Terre comptait de gardiens du temple de la doctrine scientifico-technologique officielle, pour que la machine du dérèglement climatique s’emballe dangereusement, au point de mettre en péril la survie même de l’Humanité…). Voilà pourquoi, dans le cadre d’une manifestation littéraire nocturne inédite en l’honneur du troisième anniversaire de mon iMac, baptisée « Saturday Night Fiber » (la fibre du samedi soir) en raison des heureux hasards du calendrier et de l’absence de volonté des fournisseurs locaux d’accès Internet, dont SFR, Orange et Numéricâble, de raccorder enfin mon immeuble à une véritable infrastructure de réseau FTTH, à la fois performante, interopérable, et donc susceptible de favoriser une saine émulation entre offres de services innovantes et concurrentielles, je vous offre, ci-après, ma première prestation de « speed writing » à l’échelle d’un message de blog, qui, telle une soirée de « speed dating » entre artistes post-surréalistes amateurs d’écriture automatique, risque incontestablement de porter les stigmates d’une série de « rencontres » rapides et éminemment superficielles entre mes pensées et mon clavier, ce qui vous vaut, sans plus tarder, de lire les remarques suivantes (remarques d’autant plus… remarquables, cela va sans dire, que, faute d’avoir abouti à des résultats concluants pour ce paragraphe-ci – d’où son style on ne peut plus « classique » au vu de mon œuvre globale -, l’expérience s’est largement prolongée au-delà des premières lueurs du jours à cause du passage à l’heure d’été, de la perspective de regarder en direct le Grand-Prix d’Australie de Formule 1 et d’un bug inopiné sur les serveurs de Blogger.com qui m’a contraint à republier ma prose en ce mardi soir…)!

1. Tant qu’à reparler des stratégies mondiales de lutte contre les caprices du climat, rappelons que, dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mars, avait non seulement lieu le rituel, mais non moins salutaire passage à l’heure d’été, synonyme de substantielles économies d’énergie et de réduction minime des émissions de gaz à effet de serre du simple fait de l’accroissement artificiel de la durée d’exposition à la lumière naturelle en soirée et de la réduction subséquente des besoins en chauffage ou en éclairage public, mais aussi une sorte d’heure de silence électronique du nom d' »Heure pour la Terre », en signe de deuil pour toutes ces particules d’ozone d’ores et déjà détruites par toutes nos activités polluantes. Concrètement, il s’agissait d’éteindre tout éclairage et/ou appareil électrique inutile le samedi entre 20h30 et 21h30, heure locale, pour signifier, de concert avec des millions d’autres particuliers ou collectivités territoriales sur l’ensemble du Globe, une forte volonté de ne pas attendre que d’autres fassent le premier pas pour préserver la planète, sa biodiversité et ses ressources fossiles rares, dont le pétrole et le gaz, mais d’aller immédiatement de l’avant en se montrant, chaque jour, un peu plus exemplaire. Or, comme je me trouve être beaucoup moins friand de symboles que d’actes, j’ai préféré anticiper le mouvement en débranchant ordinateur, Neufbox, décodeur TV HD et chaîne hi-fi pendant 24 heures, à compter de vendredi midi, afin de me ménager un « crédit carbone » à la hauteur de l’empreinte écologique liée à l’acheminement du signal audio / vidéo de France 3, du Stade de France à mon domicile, à l’occasion d’une finale historique de Coupe de la Ligue entre mon OM chéri et les Girondins de Bordeaux, car, après la déconvenue électorale de la semaine dernière en Alsace, il fallait bien que je puisse me raccrocher à une éventuelle victoire marseillaise pour ne pas avoir l’impression de vivre un mois de mars uniformément négatif. Alors, à défaut d’avoir donné un exemple d’éco-citoyenneté au moment précis où le code de bonne conduite de la haute société bien-pensante me le demandait, ce qui m’aurait, de toute façon, posé un délicat problème de conscience parce que je n’aime absolument pas me résoudre à l’idée qu’une démarche collective présentée comme quasi obligatoire, fut-elle animée des meilleures intentions, se substitue à la liberté et à l’esprit de responsabilité, donc à des vertus intemporelles par nature, contrairement à des minutes de silence ou je ne sais quelle autre , manifestation ponctuelle, ma devise personnelle « un Marseille qui gagne, et ça repart » s’est largement vérifiée puisque le temps réglementaire aura suffi aux vaillants hommes de Didier Deschamps pour l’emporter brillamment par 3 buts à 1, à l’issue d’un match certes relativement âpre à ses débuts, mais ô combien réjouissant dès l’entame de la seconde mi-temps, de quoi me rendre résolument euphorique pour l’ensemble du week-end puisque le club phocéen n’avait plus remporté aucun trophée depuis la Ligue des Champions de l’UEFA en 1993!!! Enfin, s’il est vrai que mon intérêt pour les épreuves de Formule 1 n’a vraiment rien d’une préoccupation écologique, tant les incidences des sports automobiles sur l’environnement et les riverains des circuits sont manifestement désastreuses, il n’en demeure pas moins que certains procédés techniques élaborés ou testés dans le cadre de la F1, notamment le fameux KERS (ou SREC – système de récupération de l’énergie cinétique), pourraient parfaitement servir de base aux équipements en série des futurs véhicules grand-public, et que moi, qui ne pourrai probablement jamais conduire de voiture en raison d’une vue bien trop défaillante, je ne peux m’empêcher de déguster les séquences en caméra embarquée, histoire de me mettre, l’espace de quelques secondes, à la place d’un pilote dévorant la route comme d’aucuns le feraient avec leur sandwich.

2. Pour le reste, ce 27 mars aurait également pu entrer dans l’histoire de la résistance anti-sarkoziste si le « No Sarkozy Day », version française d’un « No Berlusconi Day » couronné d’un fort succès chez nos voisins transalpins, avait rencontré un écho tout aussi favorable chez nous. Mais comme il se trouve que la coordination de ce mouvement s’est essentiellement faite sur le Net, ce qui a permis à toute une pléiade de militants à domicile d’afficher leur soutien virtuel en annonçant leur participation à l’événement à grands renforts de contributions sur Facebook et autres réseaux sociaux pour impressionner leurs amis avant de faire preuve du moindre engagement politique fondamental, nul besoin de se prendre pour Mme Soleil pour deviner que même s’il n’y avait pas eu un seul nuage à l’horizon, on aurait pu compter par milliers le nombre des internautes déployant soudain des trésors d’imagination pour s’excuser mollement de ne pas avoir troqué leur souris contre une banderole le jour venu, d’autant que le « No Sarkozy Day » du suffrage universel, expression première du rejet de la politique présidentiel par cette voie institutionnelle que sont les urnes, à déjà eu lieu la semaine dernière, à l’occasion des élections régionales, que les organisations syndicales ont remis le couvert 48 heures plus tard, sous forme d’une journée d’action, des mieux suivies, contre la réforme des retraites et la casse salariale, et qu’en dépit de cette montée sans équivoque du mécontentement populaire, l’exécutif nous a bien fait comprendre qu’il y resterait encore plus aveugle et sourd que Jacques Chirac au lendemain du 29 mai 2005. D’où peut-être, même chez les plus fervents supporters sur le terrain, donc chez ceux qui ont effectivement foulé le pavé pour afficher leurs revendications sur la voie publique, hors des cercles fermés du web pseudo-participatif et citoyen, une certaine résignation devant la politique de la terre brûlée et du fait accompli, qui fera vraisemblablement de ce happening une fausse bonne idée de plus… En attendant le véritable « No Sarkozy Day » de mai 2012, que même l’intéressé ne pourrait plus ignorer, à moins d’un coup d’Etat qui nous emmène définitivement de la Ve République au IIIe Empire…!

3. Bien que je sois très réservé à l’égard de ces grand-messes de la bonne conscience, tel le Sidaction de ce week-end, où les mass-médias audiovisuels dominants redoublent soudain d’unité de façade, de bons sentiments prêts à emporter et de rituels culpabilisants rarement exempts de voyeurisme pour faire exploser les compteurs au bout de 5 millions d’euros, pendant que les lobbies pharmaceutiques et les pouvoirs publics, qui ont ostensiblement intérêt à voir prospérer ce genre d’initiatives sur nos écrans à longueur d’année pour se défausser à bon compte, négocient discrètement, dans le cadre du futur traité ACTA, une marchandisation généralisée du système de santé sur la base de coupes drastiques dans les budgets de la recherche publique, à hauteur de quelques milliards d’euros (soit effectivement 1000 fois plus que les recettes d’un week-end TV contre le SIDA), d’une concentration des moyens sur les seules pathologies immédiatement rentables et d’un primat universel des brevets sur les impératifs légitimes des pays en développement, et que les téléspectateurs, censés personnifier, à eux seuls, le temps d’une émission qui ne pourrait pas fonctionner sans eux, les plus viles travers de l’Humanité (y compris cet individualisme occidental que la télévision, en particulier, véhicule pourtant à merveille le reste du temps), s’acquittent de leur aumône en moins d’une minute, sans trop de maux d’estomac, là où leur déclaration d’impôts leur cause parfois des heures de travail et quelques ulcères, au lieu de devoir se motiver, par exemple, à consacrer un peu de leur temps à des associations d’aide aux personnes séropositives ou à considérer avant tout les malades du SIDA comme des êtres humains de plein droit, et non des patients qu’il faudrait isoler derrière un cordon sanitaire étanche pour les soigner ou les « gérer » à l’abri de la société des biens-portants, je ne me permettrais pas d’appeler explicitement à boycotter une manifestation de bienfaisance X ou Y afin de ne pas m’abîmer dans la contradiction consistant à préjuger de l’opportunité de vos investissements financiers ou de votre carrière associative tout en reprochant aux médias d’en faire de même. Cela dit, comme la problématique humaine des personnes atteintes du VIH rejoint parfois celle des personnes handicapées en général, à savoir qu’il est de plus en plus difficile d’être traité comme un Humain à part entière dès que l’on se trouve être physiquement diminué, j’aurais tant aimé que nos chaînes de télévision se fassent également l’écho, dans les mêmes proportions, des manifestations du collectif « Ni pauvre, ni soumis », en faveur d’un revenu de vie pour les personnes handicapées, question certes plus technique et moins chargée d’émotions que l’instrumentalisation de la peur de mourir des conséquences de l’immuno-déficience, mais ô combien essentielle à la dignité humaine et au plein exercice de la citoyenneté. Car en ces temps de raréfaction volontaire des crédits alloués aux piètres vestiges de l’Etat providence, où il devient presque de bon ton de fustiger l’assistanat au mépris de l’idéal de solidarité nationale et d’envier les « bénéficiaires » de minima sociaux de type RSA, censés se reposer indûment sur les lauriers du dur labeur d’autrui, surtout chez ceux, des mieux lotis aujourd’hui, qui accepteraient le plus difficilement de se retrouver dans le besoin au point de solliciter ces « largesses » parce qu’il leur faudrait alors trébucher, à leur tour, sur le maigre filet protecteur que les nantis ont bien voulu consentir aux démunis, et à défaut d’éradiquer, d’un jour à l’autre, des facteurs discriminants aussi complexes que l’inaccessibilité des lieux publics ou la condescendance d’une société pour qui handicap rime trop souvent avec appartenance à une caste d’intouchables qu’il est certes formellement interdit de vouloir éliminer physiquement, sous peine de passer pour d’ignoble monstres néonazis prônant la réouverture immédiate d’Auschwitz (encore heureux que personne ne remette sérieusement en cause le principe du droit à la vie, la base même de la Civilisation), mais qu’il est raisonnablement permis de traiter comme des humanoïdes de troisième catégorie dans l’indifférence générale ou avec l’assentiment des masses, l’heure est peut-être enfin venue de corriger cette double injustice juridique aux termes de laquelle les personnes handicapées sont condamnées:

– à percevoir un revenu de base sensiblement inférieur au seuil de pauvreté (seule l’Allocation aux Adultes Handicapés – AAH -, qui s’élève actuellement à un peu moins de 700 euros par mois, permet de subvenir aux besoins essentiels de l’existence et de gérer son budget en toute autonomie, sans le contrôle préalable des autorités, alors que la Prestation de compensation du handicap – PCH – ou l’Allocation compensatrice tierce-personne – ACTP – servent exclusivement à financer des aides matérielles ou humaines ponctuelles sous le contrôle étroit de Conseils Généraux qui ont bien compris que le handicap et la mobilité réduite constituent indéniablement de formidables gisements d’emplois de proximité puisqu’ils génèrent une demande forte, durable et difficilement délocalisable en matière de produits ou services d’assistance à la personne);

– et à être sanctionnées pour leur volonté ou leur aptitude à s’intégrer dans la Société en exerçant une activité professionnelle dans la mesure où le mécanisme de prise en compte des ressources personnelles, revenus du travail compris, est si rigide et contreproductif qu’il leur faut souvent choisir, pour longtemps, entre travailler plus pour gagner moins et travailler moins pour gagner plus (seule l’absence de tout revenu imposable permet de prétendre, à coup sûr, aux allocations à taux plein, alors que, dès le premier centime ou presque, gagner un euro de salaire revient à perdre 1€ d’AAH + 0,25€ d’ACTP + la totalité des aides au logement +, dans de nombreuses villes, la gratuité des transports en commun ou d’autres avantages sociaux du ressort des collectivités locales, de sorte qu’il est même encore moins intéressant de se vendre à un employeur 40h par semaine pour l’équivalent du SMIC que de rester inactif; un comble quand on n’arrête pas de nous casser les oreilles avec le concept de « valeur travail »…).
Et si les mass-médias, avides de bonne conscience et soucieux d’évacuer les sujets qui fâchent / n’intéressent personne, parce que trop techniques, se sont effectivement empressés de relayer la réponse officielle du gouvernement, selon lequel l’AAH serait revalorisée de 25% d’ici 2012, le diable est plus que dans un détail, mais carrément dans un mensonge qui prouve bien à quel point on nous prend pour des demeurés: ces 25% ne s’apprécient pas au vu des montants de 2010, mais de 2007, date à laquelle Nicolas Sarkozy, alors encore simple candidat à la Présidence, avait déjà fait cette promesse; comme quoi, il excelle vraiment dans l’art du copier-coller (ou plutôt dans le recyclage verbal, pour parler comme un bon écolo de droite…).

4. Enfin, comme indiqué plus haut, le 27 mars a également marqué le 3e anniversaire de mon iMac 17 pouces et, par conséquent, le début de ma migration de Windows vers Mac OS X, grâce, notamment, aux outils d’accessibilité de plus en plus performants de ce dernier. Pour vous resituer cet événement dans son contexte global, voici la copie quasi conforme de ce que j’ai récemment écrit, à ce sujet, à un ancien condisciple de Langues Etrangères Appliquées:

S’il était jusque-là acquis:

– qu’un handicapé visuel, mal ou non-voyant, devait nécessairement conclure une sorte de CDI sans clause de résiliation avec la guilde des industriels du PC, et donc indirectement avec Microsoft et ses systèmes d’exploitation successifs (MS-DOS et Windows), puisque seuls ces environnements de travail permettaient d’installer des outils d’accessibilité tels que des lecteurs d’écrans (Sonolect, Visiobraille pour Windows, Jaws, etc.) ou des logiciels de grossissement de caractères comme Zoomtext ou Magic;

– que ces technologies d’assistance sont parfois relativement incompatibles entre elles, ce qui pousse inéluctablement une personne comme moi, qui s’est régulièrement trouvée à cheval entre la malvoyance et la cécité, selon le type d’usage informatique, à devoir faire un choix entre l’utilisation exclusive d’un grossissement de texte ou d’un lecteur d’écran pour ne pas avoir à installer une pléthore de scripts ou de plugins semi-officiels censés tenter le démon de leur houleuse cohabitation;

– que les adaptations pour Linux, alternatives potentielles à l’hégémonie de Windows dans la mesure où il est tout de même relativement simple, à la base, d’installer une distribution Linux sur n’importe quel PC après avoir reformaté son disque dur pour en éliminer les traces du système d’exploitation précédent, en étaient encore toujours à des balbutiements sortis tout droit des claviers de quelques amateurs, aussi dévoués qu’artisanaux dans leur démarche, qui continuent, par exemple, à utiliser des synthèses vocales comparables en tous points à celles qui servaient déjà de bases aux premiers albums de Kraftwerk ou à la mémorable « Dictée Magique » de chez Texas Instruments;

– que ces aides techniques, pour merveilleuses et révolutionnaires qu’elles ont toujours été puisque rien ne se serait jamais fait sans leur entremise, progressaient mille fois plus lentement que l’environnement graphique ou les réseaux sur lesquels elles devaient nous permettre d’évoluer avec autant de facilité, et si possible à la même vitesse que les autres;

– et que Microsoft, qui, par idéalisme ou acquit de conscience, avait initialement tendance à répondre très favorablement aux demandes des développeurs ayant besoin d’accéder à quelque morceau de code source pour commercialiser des produits ou services à l’intention des usagers handicapés (au point que Bill Gates en personne, aussi généreux que médiatique dans sa démarche, avait daigné faire don de quelques millions de dollars en faveur de plusieurs projets de recherche fondamentale sur l’ergonomie et la mise en accessibilité des futurs ordinateurs), a fini par abuser du prétexte de la crise économique consécutive à l’éclatement de la bulle Internet des années 2000 et de la prétendue incapacité de certains développeurs (dont l’inventeur, aveugle par ailleurs, de ce fabuleux Jaws pour Windows qui règne aujourd’hui en maître absolu sur le segment des lecteurs d’écrans pour PC) à s’adapter aux réalités de son système d’exploitation.

En somme, disons que les handicapés, plutôt que de compter sur qui que ce soit pour prendre le train en marche, n’avaient qu’à mieux se tenir, mieux s’entraider et se former à prix d’or aux réalités d’un environnement graphique de plus en plus visuel pendant que le reste de l’Humanité, qui découvrait à pas de géant les charmes de plus en plus multiples de l’Internet haut débit grâce à la démocratisation de l’ADSL et des réseaux 3G, s’épanouissait tranquillement devant ses écrans, et que l’abîme entre valides et handicapés, d’ores et déjà difficilement surmontable lors de ma mission de traducteur à la Commission européenne en 2001, n’était donc pas près de se combler…, à moins d’un sursaut revendicatif ou d’une révolution extérieure au monde des « Windowsiens », de nature à soumettre à nouveau le marché des technologies d’assistance à une saine logique d’émulation et d’innovation.

Et c’est justement là qu’est entrée dans ma vie une curieuse et exotique « bestiole à la pomme », autrefois l’apanage des artistes de tous horizons, graphistes et musiciens en particulier, mais dont les énormes ressources système commençaient également à intéresser d’autres catégories professionnelles: le Mac!!!

Et c’est une fois de plus mon ami d’enfance Hervé, cet inconditionnel du Macintosh depuis son retour à l’informatique en 2004 (après avoir passé des années à gérer ses mails ou à consulter des sites web sur son téléphone portable via l’interface WAP de chez SFR), mais qui, à l’inverse de moi, avait toujours réussi à se contenter du zoom système, intégré au Mac depuis belle lurette sans forcément se demander où en étaient les synthèses vocales, qui m’a envoyé un lien vers le site d’une certaine entreprise néerlandaise dénommée Assistiveware, spécialisée dans la conception de toutes sortes de logiciels et de périphériques d’accès, où j’ai bien vite trouvé mon bonheur à long terme puisque j’y ai appris, en quelques minutes, qu’à côté du fameux zoom, on pouvait aussi activer, sans aucun conflit de ressources ou ralentissement excessif du système, un lecteur d’écran nommé VoiceOver, également intégré à n’importe quel ordinateur équipé de Mac OS X 10.4 ou plus, presque aussi performant que Jaws pour Windows dans l’ensemble, et qu’Assistiveware proposait entre autres les voix de synthèse Infovox iVox, développées par les Belges d’Acapela Group, soit à peu près ce qui se fait de mieux sur le marché puisque leur qualité et leur timbre se rapprochent de plus en plus de la voix humaine au fil des mises à jour de versions, rendant ainsi l’utilisation de la machine encore beaucoup moins fatigante et plus conviviale que jamais. Abasourdi par une nouvelle aussi imprévisible que spectaculaire, j’ai donc tout d’abord testé VoiceOver et Infovox iVox sur le portable d’Hervé, de peur de dépenser 2000 € pour rien, et me suis aperçu aussitôt que:

– pour diablement efficaces qu’ils étaient, seuls ou combinés au zoom système;

– pour réjouissante qu’était la perspective d’utiliser enfin des outils multimédias contemporains après avoir essayé en vain, des années durant, de tirer le meilleur parti de Winamp ou de quelque utilitaire d’enregistrement de flux audio (sans même parler du visionnage de films ou de photos en plein écran que Jaws appréciait tellement qu’il plantait presque à chaque fois);

– pour fabuleux qu’allait devenir un univers débarrassé de tout virus ou cheval de Troyes…,

j’aurais tout intérêt à commencer par acheter un ordinateur de bureau plutôt qu’un portable pour pouvoir travailler avec un facteur de zoom suffisant, le cas échéant sur une période prolongée, compte tenu du nombre encore très élevé de programmes inaccessibles aux lecteurs d’écran, et plus particulièrement d’applications reposant sur de jolies interfaces graphiques à base d’animations Flash, ce qui m’a donc amené, au final, à courir chez BeMac, l’un des deux revendeurs Apple agréés à Strasbourg, le mardi 27 mars à moins de 10 minutes de la fermeture du magasin, pour m’acheter un iMac 24 pouces, un modèle dont l’originalité est de ne plus comporter de tour, comme les « desktops » traditionnels, parce qu’assemblés d’un seul bloc, compact et donc d’autant moins encombrant, le disque dur et les différentes cartes nécessaires à son fonctionnement étant savamment dissimulés par son élégante carcasse, quelque-part en-dessous ou à côté de l’écran.

Après avoir, tout d’abord, ramé un peu plus que prévu pour trouver des repères fiables dans cet environnement qui ne ressemble que marginalement à Windows, et avoir mis un moment à comprendre comment Apple, dont l’une des marques de fabrique est d’avoir toujours su transformer l’utilisation d’un objet en une forme de perception, d’expression et d’art sui generis, avait bien pu s’y prendre pour conférer un caractère artistique à la restitution d’un contenu d’écran ou d’une page web, ce qui m’a valu de me plonger assez longuement dans leur documentation anglophone, par manque de ressources en français à cette époque-là, et à m’exercer quelques jours avant de parvenir à intérioriser, jusqu’au stade de l’automatisme, les réflexes de base du « Maqueux » en pleine phase d’éclosion, je me suis donc entouré des compagnons de jeu idéaux pour rentabiliser au maximum mon jeune investissement, par exemple:

– les traitements de textes Pages et Nisus Writer Pro;

– les navigateurs web iCab et Safari;

– iTunes et son incontournable iTunes Store (qu’Apple a d’ailleurs rendu totalement compatible VoiceOver depuis lors afin de capter, mieux que nul autre e-commerçant de son rang, le juteux marché des déficients visuels, cible de choix dont il fallait juste avoir l’idée d’intégrer les qualités de « serial online shoppers » par nécessité ou commodité et de mélomanes avertis par prédisposition sensorielle dans la stratégie globale de conquête des marchés au lieu de se réfugier, comme Amazon.com à propos de son Kindle, derrière l’argument selon lequel les technologies d’assistance pourraient servir à violer les droits de propriété intellectuelle dans la mesure où les synthèses vocales perfectionnées d’aujourd’hui permettraient de produire des contenus audio d’une qualité suffisante pour être exploitée commercialement sans l’autorisation des ayant-droits);

– iPhoto, qui me donne enfin l’occasion d’archiver et d’étiqueter moi-même toutes les photos que mes parents prennent sur leurs appareils numériques;

– Audio Hijack, un logiciel permettant d’enregistrer en temps réel, sans trop de réglages, n’importe quelle source audio prise en charge par la carte son;

RadioShift, utilitaire destiné à accéder, à des fins d’écoute et/ou d’enregistrement, à quelques dizaines de milliers de radios du Monde entier, classées par genres, pays et débit;

– Netshade, application permettant de faire transiter son trafic web par un proxy basé au Texas de manière à se faire passer pour un internaute américain, techniquement parlant du moins, et d’utiliser ainsi en douce des services d’écoute de musique en ligne comme Pandora ou Slacker, théoriquement réservés aux résidents U.S. pour de sempiternels motifs de protection des droits d’auteurs;

– Pandora Jam, qui offre carrément la possibilité d’enregistrer les morceaux sur Pandora dans leur qualité d’origine tout en récupérant consciencieusement toutes leurs données associées (nom d’artiste, album, genre, année de sortie…) pour les découper et les étiqueter aussi proprement que s’ils étaient extraits d’un CD;

– ainsi que les inévitables gestionnaires de torrents et autres téléchargements pour me constituer une belle cinémathèque dématérialisée, gratuite de surcroît…

Eh oui: à force d’avoir été assimilé à un voleur sollicitant des avantages indus au motif que mes logiciels de lecture d’écran, équipés de synthèses vocales au timbre quasi humain, permettraient de produire des textes commercialement exploitables et de violer ainsi ces fichus droits d’auteurs à longueur de journée, j’ai fini par vouloir faire honneur à ma réputation supposée, et suis donc devenu un dangereux hacker qui se fiche éperdument de toutes ces lois liberticides (DADVSI, HADOPI, future LOPPSI, et que sais-je encore), par lesquelles les pouvoirs publics veulent endiguer le téléchargement illégal pour sauver des eaux du ridicule et de l’anachronisme une industrie moribonde de sa propre faute, qui, bien qu’elle possède parfois ses propres filiales spécialisées dans la distribution de contenus Internet, de sorte qu’elle aurait parfaitement été en mesure de créer assez de synergies internes, n’a pas été capable de négocier à temps le tournant de la mise en ligne des biens culturels, et qui ne mérite donc pas plus d’égards que les derniers crieurs de village, dont la disparition n’avait quand-même pas suscité une telle levée de bouclier alors qu’il s’agissait, pendant des siècles, du lien privilégié entre les communes et leurs administrés…; mais comme je suis sous Mac, je suis, de toute façon, déjà relativement irrécupérable parce que même les utilitaires de surveillance par lesquels l’État cherche à remettre de l’ordre dans la bergerie, se limitent à la France et à cette majorité de Windowsiens qui n’arrivent pas à pousser aussi loin le bouchon de la parade technique, et lui livreront donc encore pour longtemps assez de chair à canon!

Mais comme rien n’est parfais en ce bas Monde, en particulier les produits de consommation courante, qui obéissent primordialement à une logique de commercialisation massive, et non aux impératifs du « sur mesure », je ne suis jamais parvenu à me passer totalement de Windows, dont les outils d’accessibilité se distinguent tout de même encore par une meilleure façon d’appréhender certains sites web complexes, à commencer par les incontournables séquences Flash, et dont le lecteur multimédia intégré, le fameux Windows Media Player, reste à ce jour le seul outil permettant de regarder les programmes de Canal + à la demande, si bien qu’après avoir conservé pendant plus de deux ans mon bon vieil ordinateur portable Dell Inspiron 9300, j’ai opté pour une solution bien plus « sportive » consistant à le céder à mon père, qui lui offre actuellement une seconde vie largement à la hauteur de ses attentes de retraité dans la mesure où il le transforme peu-à-peu en une simple machine à surfer sur Internet destinée à prendre le relais de son Minitel…, , au profit d’un Mac portable (un MacBook Pro 17 pouces au top de la technologie, plus précisément) pour y installer les deux systèmes côte-à-côte, chacun sur sa partition, de manière à pouvoir choisir mon OS au démarrage de la machine ou, pire que tout, les utiliser simultanément grâce au logiciel VMware Fusion, qui permet de passer aisément de l’un à l’autre via une simple combinaison de touches…

Maqueux d’un jour, maqueux pour toujours!

>DU PC FAISONS TABLE RASE, ET DE LA POMME LE FRUIT DE NOS PLUS TÉMÉRAIRES ESPOIRS!!!

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Tels seront désormais les maîtres-mots de mes héroïques expéditions dans le monde virtuel des technologies de pointe!

Autrement dit, je viens de délaisser mon portable Dell pour le « Mac + ultra » de l’informatique portable, à savoir un MacBook Pro configuré sur mesure, en attendant de craquer éventuellement pour l’iPhone 3G S d’ici quelques jours. Voici pourquoi et comment…

Ça y est, c’est fait! Après avoir succombé, il y a trois ans et demi à peine, aux sirènes de la gamme d’ordinateurs portables Dell Inspiron 9300, et avoir commandé, pour Noël 2005, un exemplaire équipé de tout ce que la planète PC avait alors à offrir de raffinement technologique de première classe (processeur Intel Pentium M de 2,26 GHz avec 2 GO de RAM, disque dur de 100 GO à 7200 t/m, lecteur / graveur de CD / DVD multinorme, carte graphique NVIDIA GeForce Go 6800, carte Intel Wireless compatible Wifi 802.11 A / B / G, sorties USB 2.0, Firewire, Ethernet, VGA, DVI, line in / out, haut-parleurs intégrés…), l’heure est venue, pour moi, de passer ce coûteux investissement par pertes et profits en le cédant grâcieusement à mon père, faute de pouvoir faire évoluer l’engin vers des environnements plus stables que Windows XP Familial ou Windows Vista Home Basic, et plus généralement, d’en découdre pour de bon avec l’univers impitoyable du PC au profit d’une configuration 100% Apple, désormais composée d’un iMac 24 pouces et d’un tout nouveau MacBook Pro 17 pouces, qui devrait avoir beaucoup moins de mal à franchir avec moi le cap de la nouvelle décennie (sans compter qu’elle sera peut-être encore pleinement opérationnelle lors de la victoire d’Europe Ecologie aux élections européennes de 2014 à force de tourner sous des Osque l’entreprise de Steve Jobs, elle au moins, a conçus dans la durée…)!

En effet, s’il est vrai que Dell entrera à jamais dans l’Histoire pour m’avoir fourni mon tout premier ordinateur portable, me permettant ainsi de réunir mobilité et technologies de pointes en un ensemble relativement compact et facile à transporter, y compris en avion ou en train, il n’en reste pas moins que la « bestiole » n’a cessé de résister vaillamment à toute tentative de domestication intégrale et de véhiculer, au gré de son utilisation sur des autoroutes de l’information souvent insuffisamment protégées des regards indiscrets ou volontairement laissées à l’abandon par des fabricants d’antivirus à la recherche de nouveaux débouchés pour leurs produits, toutes sortes de programmes et autres codes malveillants qui n’ont pas manqué de compromettre gravement l’intégrité de mes données personnelles / la sécurité de mes transactions bancaires et boursières. Si bien que ses deux premiers mois d’exploitation, à eux seules, ont été marqués par deux fâcheux contre-temps dont n’importe quel utilisateur se serait bien passé après avoir déjà payé près de 4000 euros pour un produit que le constructeur lui présentait pourtant comme le « nec + ultra du haut de gamme », à savoir:

  1. un défaut de fabrication au niveau du câble d’alimentation dont la principale conséquence était de ne pas pouvoir charger la batterie, défaut que le service clients de Dell s’est tout d’abord obstiné à ne pas vouloir reconnaître, préférant me faire effectuer toutes sortes de manipulations hasardeuses dans le Bios jusqu’à y semer une pagaille telle qu’il m’a fallu redémarrer plusieurs fois la machine en « mode sans échec » avant de reprendre pleinement possession de Windows, mais qu’on a bien voulu résorber, quelque trois mois après mon achat, en m’envoyant enfin un chargeur de batterie digne de ce nom (qu’il était rapide et performant, ce SAV téléphonique délocalisé aux quatre coins de l’espace euro-méditerranéen, accessible uniquement via un numéro à tarif spécial, comme il se doit…!); et
  2. une attaque en règle contre toutes les failles de sécurité du système, réelles ou supposées, orchestrée de main de maître par un certain Winfixer, malware dont le but premier est de provoquer autant de dysfonctionnements que possible sur un PC Windows infecté au hasard de la visite de quelque page web assez peu fréquentable, dont le site www.isohunt.com, avant de proposer gentiment au pauvre propriétaire de l’animal fraîchement contaminé, dont on imagine aisément le degré de panique à l’idée de voir son inestimable trésor de « bécane » partir littéralement en vrille à mesure que les minutes passent et que les messages d’erreurs alarmistes envahissent son écran, de payer la modique somme de 24,90$ par carte bancaire pour stopper immédiatement l’hémorragie et tout remettre dans son état originel (à moins que leur interface de paiement, vraisemblablement tout aussi vérolée que leur fichue bactérie logicielle, leur permette carrément, comme par magie, de prélever jusqu’à 7500€ d’une seule traite, soit la limite mensuelle de paiement associée à une carte Visa Premier dans sa version de base…)!

Échaudé d’emblée par une prise de contact si peu conviviale, j’ai néanmoins fini par me faire à l’idée de vivre assez fréquemment aux côtés de cet animal à la fois sauvage et semi-nomade, trop sauvage pour obéir systématiquement à mes ordres et pas assez nomade pour réagir au quart de tour dès qu’on lui demandait d’établir une connexion réseau, sans jamais réussir pour autant à créer avec lui cette indispensable symbiose technologique, cognitive, intellectuelle et spirituelle par laquelle l’ordinateur est censé devenir le prolongement électronique naturel du cerveau et des organes sensoriels dans le contexte d’une banalisation rampante du web 2.0, du « cloud computing » et de leurs pléthores d’applications connexes / transversales (que ce soit en mode « push », c’est-à-dire en tant que moyen de diffusion de l’information et de la pensée dont la finalité première est de générer des contenus prêts à être injectés dans des réseaux tels que l’Internet, ou en mode « pull », donc en sa qualité d’outil de collecte, de gestion, d’appréhension et d’interprétation des contenus téléchargés depuis ces mêmes réseaux,). Et à mesure que Windows Vista a commencé à s’imposer à la Planète PC tout entière comme le seul système d’exploitation susceptible de prendre en charge le basculement progressif vers ces nouveaux usages, Windows XP étant jugé, avec raison, beaucoup trop vieux, instable et rigide face à des tâches aussi gourmandes en ressources que l’actualisation quasi permanente d’une centaine de widgets, quelle n’a pas été ma surprise d’apprendre, après avoir exécuté le « conseiller de mise à niveau vers Windows Vista », donc l’outil de diagnostic attitré de chez Microsoft, que ma machine si chèrement payée un an avant la sortie de cet OS, sauvée des virus et des affres du Bios à la sueur de mon front, était simplement prête pour la version la plus élémentaire de Vista, en l’occurrence l’édition Home Basic, équivalent de Windows XP familial, sous réserve d’incompatibilité totale ou partielle de certains programmes ou périphériques, bien entendu…! Exit, donc, à tout jamais, la perspective de monter un réseau domestique fiable ou de contrôler à distance le PC de ma mère pour voler à son secours en quelques clics, le cas échéant, sachant que Vista Home Basic est réservé en priorité à des tâches assurément aussi « basiques » que la consultation des mails, le surf sur Internet, la lecture de fichiers ou de flux multimédias et le traitement de texte, à en croire la fiche produit officielle sur le site du Microsoft Store, ce qui prouve bien à quel point les héritiers de Bill Gates continuent à prédire un avenir radieux à leurs moindres innovations de façade et à se moquer d’un monde qui, pour sa part, ne leur en confie pas moins près de 90% du parc informatique mondial à défaut de vouloir se lancer à la conquête du Mac ou faire son choix parmi la myriade de distributions Linux.

Alors, info ou intox, cette aberration selon laquelle le « méga-top » du concentré de high-tech de la fin 2005 serait déjà, au bout d’une seule année de vie, suffisamment « borderline » pour se retrouver dégradé à un simple terminal d’accès à Internet avec options « lecteur Windows Media / iTunes » et « retouches de photos après adjonction d’un lecteur Memory Stick externe »? Nul ne le sait vraiment, mis à part Dell et Microsoft, évidemment, pour qui une mise à jour ratée vers Vista ou le futur Windows 7 offrirait en tous cas d’intéressantes perspectives de revenu à court terme (soit, dans l’optique de Dell, dans la mesure où tous les dysfonctionnements qui interviendraient sur mon vieil Inspiron à la suite de l’upgrade, et que nos amis texans pourraient alors entièrement imputer aux programmeurs incompétents de chez Microsoft, constitueraient autant d’arguments en faveur d’un modèle plus récent, soit, dans l’optique de Microsoft, parce que toute migration, pour provisoire et problématique qu’elle soit au final, suppose nécessairement d’acquérir une licence à durée indéterminée dans des conditions tarifaires prohibitives, caractéristiques d’un monopole de fait sur le marché informatique, et d’assumer, tout autant à ses dépens, toute difficulté liée à un éventuel « downgrade » vers son Windows d’origine sans prétendre au moindre remboursement a posteriori, le client final étant toujours seul responsable de l’évaluation, de la compatibilité ou de la mise en conformité de son matériel, indépendamment de ce que lui suggère ce fameux utilitaire qui ne se limite pas par hasard au rôle de vulgaire « conseiller », et non d' »assistant » de mise à niveau). Mais ce que je sais, en revanche, pour l’avoir expérimenté jour après jour sans chercher, le moins du monde, à détourner la machine de ses usages habituels pour en démontrer d’autant plus facilement les défauts, exercice vicieux, mais forcément couronné de succès puisque son résultat serait connu d’avance et que tous mes efforts tendraient à y parvenir avec brio, c’est qu’au fil des mises à jour de Windows, des différents logiciels ou des définitions de virus, l’Inspiron est devenue de plus en plus lent et sujet à de multiples et interminables conflits de ressources, de quoi m’obliger à présent, pour ne citer qu’un exemple, à le laisser tourner dans le vide pendant près de quatre heures tous les mercredis pour permettre à l’antivirus d’effectuer son analyse hebdomadaire sans risquer d’affecter le fonctionnement des autres composants, ou à choisir d’emblée entre IE 8 et Firefox 3 selon les sites que je compte visiter au cours de ma session (impossible, en effet, de saisir ou de valider mon code confidentiel sur l’espace de banque en ligne de la Caisse d’Epargne via Internet Explorer, même en « version accessible »…). Tout à l’inverse de mon iMac 24 pouces, dont j’avais fait l’acquisition dès mars 2007 en vue de goûter immodérément aux joies d’un Mac OS X Leopard qu’Apple nous présentait déjà comme une sorte de « Vista 2.0 », et que j’aurais toujours pu dédier exclusivement au visionnage de films ou de photos sur grand écran et à la constitution d’une gigantesque bibliothèque iTunes grâce à son disque dur de 250 GO en cas de désillusions quant aux fonctionnalités ou à l’ergonomie du système d’exploitation, mais qui n’a fait que dépasser largement mes attentes les plus optimistes, à l’abri de toute tentative d’intrusion ou autre action frauduleuse de la part de personnes non-autorisées, et continue à m’émerveiller chaque jour un peu plus, dès que des mises à niveau viennent enrichir mon expérience d’utilisateur avide d’interaction et de sensations fortes. Du coup, autant dire que je n’attends pas grand-chose de Windows 7, alors que Mac OS X Snow Leopard, qui devrait surtout se distinguer par la prise en charge totale de l’architecture 64 bits, autrefois réservés aux mégas-calculateurs scientifiques, une gestion optimisée des processeurs multi-cœurs, une refonte des interfaces graphiques, une compatibilité absolue avec les serveurs Microsoft Exchange et des progrès substantiels en matière d’accessibilité, me fait déjà bondir et rugir d’impatience trois mois avant sa sortie!

Dès lors, puisque mon bon vieux Dell, qui aurait au moins pu remplir sa fonction de machine d’appoint optimisée pour mes usages mobiles, par opposition à un ordinateur de bureau comme l’iMac, a bel et bien fini par me forcer à consacrer davantage de temps à résoudre des bugs sans-cesse plus grotesques et inopinés qu’à stimuler ou conserver ma créativité, ma soif de connaissance et ma fascination pour les divertissements électroniques de tous ordres, et que mon père, traumatisée par la disparition de son regretté Minitel de première génération après un quart de siècle de bons et loyaux services, était justement à la recherche de quelque-chose qui soit simplement pourvu d’un écran légèrement plus grand que celui de ce merveilleux iPhone 3G qu’on lui avait si chaleureusement conseillé chez Orange, histoire de ne plus devoir s’abîmer les yeux pendant de longues minutes à chaque fois qu’il souhaite consulter ses comptes bancaires ou lire quelques dépêches AFP en ligne, la fête des pères a constitué le prétexte idéal à une décision qui mûrissait déjà au plus profond de mes entrailles depuis des mois: acheter un MacBook Pro et céder le Dell à mon vénérable paternel, et ce:

  • d’une part, pour éviter à ce dernier de débourser une fortune dans le simple but de se procurer un PC qui ne lui servirait peut-être qu’à lancer Internet Explorer et Outlook Express une fois par semaine, En attendant qu’il se décide un jour à suivre l’une de ses innombrables formations à l’intention particulière des seniors en voie de marginalisation numérique afin de se reconnecter pleinement au train du progrès;
  • et d’autre part, pour compenser les émissions de gaz à effet de serre, la pollution et la dépense énergétique résultant de la production et du transport de mon nouvel équipement par une démarche citoyenne résolument « Grenelle-friendly » (respectueuse des priorités du Grenelle de l’Environnement pour ce qui est de lutter contre le changement climatique et de tirer parti de la conjonction entre crise économique mondiale et urgence écologique pour soumettre le capitalisme tout entier à l’épreuve du développement durable, de l’économie solidaire et des liens socioéconomiques de proximité), étant donné que ce portable, dont je me serais débarrassé de toute façon, fera l’objet d’une sorte de recyclage fonctionnel à l’échelon microcosmique de ma famille au lieu d’être acheminé au plus vite à l’autre bout du Monde après avoir été bradé sur Ebay, et que les interventions en tous genres sur une telle épave en devenir représenteront bientôt une manne inestimable pour les acteurs locaux de l’économie solidaire, au premier rang desquels, bien sûr, les structures de réinsertion sociale et les entreprises de services à la personne, que ce soit par le nombre d’emplois à créer ou à maintenir dans le secteur du dépannage informatique d’urgence ou par le nombre de pièces un tant soit peu fonctionnelles que les ateliers spécialisés de certaines associations humanitaires pourront toujours tenter de réparer et de monter sur des machines de seconde main destinées à des personnes défavorisées…

Et pour la peine, puisque mon revendeur Apple préféré était en rupture de stock sur le modèle qui convenait le mieux à mes envies, de sorte qu’il aurait dû, en tout état de cause, passer une nouvelle commande rien que pour moi, j’ai opté une fois de plus, et à impact écologique similaire, pour la fabrication sur mesure et la commande en ligne sur l’Apple Store.

Résultat des courses: un MacBook Pro éligible à la migration vers Mac OS X Snow Leopard à tarif préférentiel dès sa sortie en septembre, doté, entre autres bijoux technologiques au summum des possibilités actuelles, d’un écran 17 pouces rétroéclairé par LED, d’un processeur Intel Core 2 Duo cadencé à 3,06 GHz, de 8 GO de RAM, d’un disque dur de 500 GO à 7200 t/m, d’une carte graphique double-cœur (Nvidia GeForce 9400 / 9600), des indispensables ports USB, Firewire 800 et Ethernet 100 gigabits, d’un combo CD / DVD, de prises line in / out et Mini Display Port et d’un slot Express Card, avec, en option, une Time Capsule d’une capacité de stockage de 500 GO qui pourra aussi bien faire office de disque dur externe que de borne d’accès Wifi / Wimax, une télécommande Apple Remote pour piloter mon iTunes ou mon Pandora Jam tout en restant allongé encore quelques minutes sous ma couette, ainsi qu’une extension de garantie mondiale du nom d' »Apple Care Protection Plan » qui me permettra, à moi aussi, de jouer pendant trois ans au globe-trotter techno-geekoïde tout droit sorti de son petit chez-soi de « Siliknoll Valley » avec la ferme intention de répandre dans tout l’univers la bonne parole de « l’Evangile selon St-Mac », l’esprit tranquille du simple fait d’être toujours relativement proche d’un centre de maintenance agréé en cas de pépins, en osmose absolue avec un corps d’ores et déjà dopé par l’énergie positive du sport, au risque d’être régulièrement accusé d’en profiter pour frimer sans aucune retenue dans n’importe quel lieu public, à l’instar de ces millions d’autres personnes qui n’ont pas attendu2009 pour y faire l’impasse sur les formes les plus élémentaires de savoir-vivre. Si bien qu’il ne me restera peut-être plus qu’à compléter cette panoplie du parfait « omnivore » (inconditionnel de la firme à la pomme croquée, prêt à dévorer la moindre invention en provenance de Cupertino, Californie) par le tout nouvel iPhone 3G S, version évoluée de cet iPhone 3G que mon père a payé si cher il y a six mois, qui disposerait en outre d’une caméra vidéo / photo d’une résolution maximale de 3 mégapixels, d’une connectique sans fil largement améliorée par rapport aux modèles précédents, et, last but not least, de ces options d’accessibilité qui m’ont déjà si largement ouvert les portes du Mac depuis plus de deux ans malgré la faiblesse de ma vue, en l’occurrence VoiceOver et le zoom système. Mais comme j’ignore encore à quel point j’arriverai à maîtriser la navigation sur un écran tactile, qui, à en croire la documentation en ligne de chez Apple, se ferait à l’aide d’une sorte de molette virtuelle baptisée « rotor », destinée à simuler les boutons et le joystick des iPod classiques afin que les utilisateurs de VoiceOver, en particulier, puissent se déplacer dans les menus ou sur des pages web par un mouvement circulaire de l’index (dans le sens des aiguilles d’une montre pour descendre, et en sens inverse pour remonter), et valider par un double-clic, sans devoir nécessairement localiser les éléments sur l’écran à la manière d’un utilisateur en pleine possession de ses moyens visuels, et comme je ne sais pas davantage si un système aussi novateur est déjà suffisamment au point pour être fiable en toutes circonstances, notamment dans ses versions non-anglophones, je compte tout d’abord laisser passer la cohue inhérente au début des soldes d’été et au lancement du produit pour aller faire un tour dans l’un des points de vente de nos opérateurs mobiles hexagonaux et y tester ses fonctionnalités par moi-même au lieu de m’enflammer inutilement et risquer de faire preuve d’une négligence d’autant plus criminelle à l’égard d’un MacBook Pro qui, à l’image d’un animal de compagnie de luxe, n’attend plus que moi pour déployer ses grands moyens!

À suivre, donc, dans les tout prochains jours si tout se déroule comme prévu, à commencer par le déballage et la vérification du contenu de mon précieux colis, arrivé en toute fin d’après-midi!

>Rien que du neuf en début d’année, à commencer par des voeux particulièrement tardifs

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Nouveau site web en préparation, nouveau design pour mon blog, nouveau widget pour garnir votre bureau…: le point sur tous ces « petits pas pour un Homme » qui ont rythmé les six premières semaines de 2009

Bien que la « nouvelle année » soit déjà sérieusement entamée en ce vendredi 13 février, veille d’une St-Valentin dont les préparatifs et la mise en œuvre semblent demander tant d’efforts que nombre d’entre nous entendent bien s’octroyer d’ores et déjà, après tout juste six semaines de dur labeur, une à deux semaines de récompenses sportivo-récréatives dans quelque haut lieu de la glisse, j’aimerai néanmoins profiter de ce premier message estampillé 2009 pour présenter, à toutes celles et tous ceux d’entre vous à qui je n’ai pas encore eu l’occasion de m’adresser personnellement, mes sincères et profonds vœux de bonheur, de paix, de bonne santé, de réussite, d’épanouissement et de confiance en un avenir certes peu engageant, obscurci notamment par l’une des pires crises économico-financières du siècle, mais néanmoins porteur d’un indicible espoir quant à une remise en cause salutaire d’un modèle néolibéral qui, à force de prêcher la primauté du capital sur l’être humain, a même fini par prendre au dépourvu des financiers aussi chevronnés que les banquiers d’affaires américains, qui pensaient pourtant en maîtriser tous les rouages dans la mesure où ils avaient grandement contribué à les concevoir!

Puisse donc cette ultime étape de la décennie vous apporter, entre autres, toutes les réserves d’énergie, de ténacité, d’intelligence, d’inspiration et de bonne volonté dont vous aurez besoin pour surmonter ce cap particulièrement périlleux et utiliser les vents contraires de la crise comme autant d’incitations à prendre un nouveau départ là où les circonstances l’exigent / lutter avec acharnement afin de préserver et d’apprécier encore longtemps tout ce qui mérite votre estime, et puissent mes vœux, pour tardifs qu’ils soient, revêtir une saveur toute particulière! Après tout, ne dit-on pas que ce sont souvent les vendanges tardives qui produisent les meilleurs nectars?

Cela étant, puisque cet an de grâce 2009 comporte, comme dernier chiffre, un « 9 » symbole de nouveautés tous-azimuts du seul fait que nous utilisions couramment, voire quotidiennement l’expression « quoi de neuf », de ma calamiteuse entrée dans l’univers SFR après avoir fait évoluer mes deux abonnements Club-Internet vers la formule « Neufbox de SFR » et de l’extinction progressive de la télévision analogique au profit de divers modes de diffusion numériques (ADSL, câble, satellite, TNT), dont la généralisation contribuera probablement à faire entrer dans le quotidien du téléspectateur lambda, jusque dans les chaumières les plus reculées de l’Hexagone, des technologies aussi révolutionnaires que la haute définition et le format 16/9, je m’étais fait légion d’étendre cette logique à mon fidèle compagnon le blog dans le cadre d’une version totalement remaniée de son code-source pour vous faire bénéficier, parmi tant d’autres nouveautés et corrections de bugs mineurs, d’une mise en page de style « 16/9 » (ou « paysage ») exploitant 90% de la largeur de votre écran, histoire de fluidifier votre lecture avec une résolution de 1900 x 1200 pixels, la norme pour les écrans actuels, sans compromettre pour autant votre accès à l’information au cas où votre matériel ne supporterait que des résolutions largement inférieures. Mais de toute évidence, mes désirs de formatage et de personnalisation des contenus s’intègrent beaucoup plus difficilement que prévu dans un canevas stylistique reposant à la fois sur des codes HTML ou CSS de mon cru et des contraintes liées à l’utilisation de la plate-forme Blogger, de sorte qu’il me faut encore corriger au plus vite de graves problèmes de lenteur d’affichage, de mise en forme et de disposition des diverses rubriques pour éviter, par exemple, que le contenu du pied de page ne se retrouve coincé par erreur entre le corps du message et la barre latérale dans Safari et Opera pour Mac alors que seul Firefox et Internet Explorer pour Windows seraient à-peu-près capables de donner forme à mes desiderata originels.

Cependant, certaines améliorations sont d’ores et déjà fonctionnelles et n’attendent plus que vous pour déployer dans la pratique leurs fonctionnalités fabuleuses et novatrices, à savoir:

  1. une série de liens vers les principaux services de référencement social (ou « social bookmarking »), dont Facebook, Delicious, Digg et bien d’autres à venir très prochainement, afin que vous puissiez contribuer activement à la promotion du blog dans votre cercle d’amis ou sur le web tout entier;
  2. un widget (ou faudrait-il parler de « futilitaire » à fort potentiel addictif), à télécharger de toute urgence sur votre PC sous Windows Vista, votre Mac ou votre iPhone / Ipoh Touch, ou à intégrer à votre page d’accueil Netvibes, iGoogle, Windows Live, etc., afin que mes actualités personnelles puissent trôner en plein cœur de votre bureau ou de votre service préféré de « cloud computing » (stockage massif de données sur des serveurs distants dont tout le monde ignore la localisation exacte, d’où l’idée qu’ils puissent se trouver dans les nuages), sans même vous obliger à faire l’effort de les récupérer manuellement, et qu’à l’image des milliards de widgets d’ores et déjà en circulation, ma future omniprésence sur la toile universelle soit vécue, chaque jour un peu plus, comme une sorte d’invasion librement consentie, inquiétant prélude à une éventuelle « dictature du pronétariat » pour qui n’y prendrait pas garde dans la mesure où la multiplication exponentielle des flux de données à gérer simultanément nous mène subrepticement vers une saturation intellectuelle permanente dont nous avons tendance à nous échapper en privilégiant la gestion quantitative, garante d’efficacité, de rapidité et de simplicité quant à l’assimilation des informations, à toute approche qualitative épanouissante à long terme (mais que voulez-vous: il faut bien « exister sur le net » pour ne pas passer dès aujourd’hui aux oubliettes de l’Histoire);
  3. des raccourcis clavier ou « touches d’accès rapide » qui vous permettront par exemple de revenir à l’accueil du blog depuis n’importe laquelle de ses pages à l’aide de la combinaison Alt+h sous Internet Explorer (alt+majuscule+h sous Firefox et Contrôle+h avec Safari) ou de partager un article sur Facebook via la combinaison Alt+f (ou alt+majuscule+f pour Firefox, contrôle+F pour Safari), mon but ultime étant de créer une interface entièrement accessible au clavier sans désavantager pour autant les adeptes de la souris, un peu comme s’il s’agissait d’une application à part entière, à l’instar de nombreux logiciels de notoriété publique qui possèdent souvent des trésors de raccourcis clavier dont même les utilisateurs aguerris soupçonnent à peine l’existence à force de se fier prioritairement à leur mulot, et de démontrer ainsi qu’il suffirait parfois de quelques maigres aménagements pour rendre un site web à la fois accessible, ergonomique et interactif au lieu de le charger d’animations Flash et autres gadgets graphiques que même l’iPhone, archétype moderne du voyageur nomade par excellence, a parfois du mal à interpréter correctement.

C’est dans cette optique que je vous suggère donc de consulter mon code-source provisoire depuis votre navigateur web, juste au cas où vous souhaiteriez mettre vos talents de développeur au service d’une cause aussi futile que la concrétisation de mes ambitions, et de goûter temporairement aux premières fonctionnalités de la prochaine version 2.2, rassemblées en un corpus technologique numéroté, en toute bonne logique, 2.1.9…!!!

Par ailleurs, la page d’accueil toujours provisoire, bien que trop durable, de mon domaine www.knackslash.com a subi, elle aussi, un lifting annonciateur de quelques excellentes nouvelles puisque je commence à me familiariser avec les suites logicielles iLife et iWork ’09 pour Mac OS X, de quoi disposer en quelques clics de tout ce qu’il faut à un webmestre de ma trempe pour développer et gérer, à la seule force de ses poignets et de sa machine à la pomme, un site web encore microscopique dont la montée en gamme en terme de contenu ne saurait être que très progressive. C’est donc avec un mélange de satisfaction et de délectation constructive que je vous informe de ma décision d’inaugurer mes premières pages entièrement créées sur un Mac d’ici un mois, soit le vendredi 13 mars à 13:02, temps universel (une heure de plus à Paris, 5 de moins au Québec), et que je vous invite à jeter un œil attentif à l’avancement du chantier si le cœur vous en dit.

Au plaisir, donc, de renforcer ainsi nos échanges virtuels, et à bientôt pour davantage de news, quitte à ce que certaines d’entre elles transitent par le fameux « nuage n° 9 » dont Brian Adams nous chantait déjà les louanges dans un passé fort lointain, mais dont personne ne pouvait alors raisonnablement supposer que ses paroles s’appliqueraient un jour au monde de l’informatique interconnectée…!

>Dès à présent, retrouvez-moi également sur Facebook!

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Ma présence sur Myspace étant devenue de plus en plus ingérable et inefficace au cours de ces derniers mois, notamment à cause de la nécessité de déchiffrer constamment de redoutables capchas (ces fameuses images à contenu textuel destinées à prévenir toute tentative d’usurpation ou de fraude par l’intermédiaire de robots ou autres dispositifs automatisés), y compris pour des opérations aussi élémentaires que l’ajout de commentaires ou de nouveaux amis, sans que Myspace ne prévoit, pour autant, la possibilité d’avoir recours à des alternatives telles que la vérification audio ou la saisie d’un code de confirmation envoyé par SMS sur le portable du titulaire du compte, ce qui est pourtant devenu la norme sur les principaux sites de renommée internationale, dont Blogger, MSN, Yahoo ou Google, indépendamment, d’ailleurs, de leur niveau général de conformité aux recommandations W3C/WAI, j’ai décidé de modifier substantiellement mes habitudes de communication en réseau en réactivant mon profil Facebook, inutilisé depuis près d’un an. Par conséquent, je ne peux que vous inviter cordialement à cliquer sur le lien suivant pour rester en contact avec moi de manière bien plus régulière que dans le passé:
rendez-vous sur mon profil Facebook, où vous pourrez désormais me proposer votre amitié virtuelle, me poster des messages et suivre les moindres rebondissement de ma vie d’internaute.

Au plaisir, donc, de vous retrouver très bientôt sur ce nouveau lieu de rencontre!

>Joyeux Noël orthodoxe, bonne et heureuse année 2008!!!

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Chères / chers ami(e)s de tous les pays, de tous horizons, de toutes convictions et de toutes configurations informatiques, réunis, par delà les frontières territoriales, les clivages politico-idéologiques et les différents systèmes d’exploitation, grâce à ce merveilleux et intrigant enchevêtrement de câbles, satellites et autres émetteurs- récepteurs qu’il est désormais convenu d’appeler l’Internet!

Conformément à cette tradition, vieille comme le Monde, en vertu de laquelle tout anniversaire ou « heureux événement », dont la commémoration de la naissance de Jésus et le récent « accouchement » de l’an de grâce 2008, s’accompagne forcément de vœux circonstanciés,, censés contribuer à son succès, j’aimerais, moi aussi, profiter de ces lendemains de réveillons, de fêtes, de réjouissances et de transition progressive entre deux années, particulièrement propices, par nature, à toutes sortes de moments exceptionnels, d’activités récréatives et ressourçantes, de voyages, de retrouvailles, de réflexions, de bilans, de bonnes résolutions et d’initiatives novatrices, pour accomplir cet acte d’équilibriste qui consiste:

  • à reproduire une fois encore les schémas intellectuels et organisationnels du passé à défaut de pouvoir en modifier le cours a posteriori, y compris en terme de retards et autres phases de maturation spirituelle hautement imprévisibles, en ne vous souhaitant qu’aujourd’hui, mercredi 16 janvier aux aurores, un Noël joyeux, agréable et serein (heureusement que les Chrétiens orthodoxes ont conservé le calendrier julien, ce qui leur vaut de ne célébrer la naissance du Divin Enfant que vers le 6 janvier et qui permettrait accessoirement à des retardataires comme moi de se sentir vaguement dans les temps, à condition de vivre dans des pays tels que la Grèce, l’Ukraine ou la Russie, évidemment…, et heureusement que l’écologie reste un thème plus que jamais d’actualité, le fait de vous envoyer le contenu intégral de mon message malgré son caractère potentiellement décalé pouvant, dès lors, s’interpréter comme un geste d’écologie cérébrale destiné à sauver de la déchetterie des pensées moult ébauches d’idées pourtant fort utiles et innovantes dans une société comme la nôtre, qui tarde encore bien plus que moi à élaborer les siennes!);
  • à me précipiter, corps et âme, vers un avenir ô combien incertain, potentiellement tourmenté, agité, éprouvant ou décevant, mais forcément meilleur que le présent et infiniment plus rose que le passé, à en croire les tenants de ce positivisme de façade, si caractéristique de nos sociétés contemporaines, qui semblent pourtant éprouver bien des difficultés à esquisser les contours de leur monde si prometteur, pour vous adresser, dans ce contexte très particulier, mes vœux les plus chaleureux de bonheur, de bonne santé, de prospérité, de réussite et d’épanouissement pour 2008, en espérant que cette nouvelle année dépasse tout de même assez largement vos prévisions les plus optimistes / que les belles surprises ou les moments de gaîté qu’elle vous réservera soient réellement de nature à contrer la morosité ambiante jusqu’à vous donner assez de forces, dénergie, de volonté, de détermination et d’idées originales pour prendre un nouvel envol vers des cieux plus cléments et concrétiser ainsi, à votre propre manière, l’une des perspectives les plus vaines de l’année passée, du moins en France, à savoir celle de « la rupture » tant attendue;
  • et à vous décrire, dans les grandes lignes, ce que je compte retenir de 2007 et espérer de 2008 afin, peut-être, d’alimenter abondamment vos propres réflexions ou de rempllir votre calendrier de toutes sortes de dates susceptibles de jalonner votre parcours individuel!!!

Tout d’abord, en ce qui concerne la symbolique spirituelle profonde de Noël, c’est-à-dire l’envie première, voire primitive de tout être humain civilisé de vivre dans un monde de paix, de joie, d’harmonie, de prospérité universelle, de chaleur et de lumière, il se trouve que ces désirs-là sont non seulement beaucoup plus nobles, ambitieux et humanistes que la symbolique purement chrétienne de l’événement, à savoir la naissance d’un Messie que Dieu aurait envoyé en mission parmi nous autres Terriens pour nous libérer de nos pêchers et nous donner l’occasion de « remettre les compteurs à zéro » moyennant le respect de préceptes divins bien trop nombreux, complexes, ambigus et déconnectés de la réalité quotidienne pour ne pas nous soumettre à l’irrésistible tentation de perpétuer inlassablement nos erreurs ou nos faiblesses, mais qu’ils s’inscrivent également dans le cadre des objectifs-clés de ma créativité littéraire et artistique retrouvée dans la mesure où celle-ci vise avant tout à inonder d’un faisceau de lumière des plus intenses un monde noyé, sinon dans l’obscurité ou l’obscurantisme moderne, du moins dans une pénombre où il devient sans cesse plus difficile d’appréhender les contours, les interactions néfastes et le degré de propagation de fléaux politiques, économiques, écologiques, intellectuels ou sociétaux tels que l’individualisme forcené, la haine de soi et des autres en réaction à des déceptions amoureuses ou affectives, fûssent-elles inavouées ou imperceptibles, l’abrutissement, voire l’auto-abrutissement des citoyens, le néolibéralisme, les dérives sécuritaires et liberticides de l’Etat policier post-orwellien, la recrudescence programmée du sentiment d’insécurité et de toute forme d’hystérie collective susceptible de justifier de nouvelles atteintes latentes aux Droits Humains, la paupérisation, l’esclavage salarial ou le chômage des masses laborieuses, la guerre, la famine, le changement climatique et les catastrophes naturelles qui en résultent, etc. Puisse donc cette forme laïcisée, démystifiée, dépoussiérée de « l’esprit de Noël » animer encore longtemps, pourquoi pas tout au long de l’année, vos réflexions, vos choix, votre vision du Monde et de la vie, vos envies et vos désirs, et puissent mes écrits vous livrer quelques sources d’inspiration, quand bien même vous n’apprécieriez que la beauté des mots ou la substantifique moelle de mes opinions, afin de nous accorder à terme, à nous et aux générations futures, le privilège de vivre sur une planète où l’air resterait respirable, même au plus fort d’une canicule ou d’une vague de froid, où les progrès technologiques et scientifiques, à commencer par l’informatique, l’Internet, la domotique et la médecine, profiteraient à tous, et pas seulement aux élites des pays développés, où les bénéfices de la mondialisation seraient enfin partagés avec celles et ceux qui n’ont pas encore de toit, de papiers leur permettant de se rendre où bon leur semble ou de perspectives d’avenir assez solides pour avoir envie d’œuvrer pour le bien de la Collectivité, et où nous aurions enfin la possibilité de vivre en paix avec les autres et nous-mêmes !!!

S’agissant ensuite du bilan de 2007, je retiendrais avant tout que cette année aura été fortement marquée par toute une série d’événements funestes traduisant avant tout une évolution fondamentale des mentalités collectives, des valeurs et des rapports de pouvoir entre nations ou acteurs économiques du « village planétaire » vers un darwinisme social permanent mu par la seule force des conflits qu’il génère. Parmi ces événements, je citerais en particulier:

  • l’élection de Nicolas Sarkozy au poste de Président de la République Française sur la base d’un programme alliant habilement les pires travers du national- populisme fascisant, de la mégalomanie napoléonienne, du cynisme, de la diabolisation de catégories de personnes jugées antisociales (chômeurs, habitants de certaines banlieues à fort taux de criminalité…), d’une pseudo-méritocratie républicaine ne reposant plus désormais que sur l’appât du gain et les performances quantifiables au lieu de privilégier l’effort et les qualités humaines indispensables au bon fonctionnement de la Société, de la remise en cause globale des acquis sociaux d’Après-guerre au profit de quelques intérêts privés et d’une planification à court terme animée par une obsession du résultat à toute épreuve;
  • la mise en œuvre progressive des promesses électorales de M. Sarkozy (non sans succès pour ce qui est de l’ampleur des privations ou des conditions de vie dégradées qui nous attendent, de l’avènement de la « realpolitik » au rang d’activité à plein temps de la diplomatie française aux dépens des Droits de l’Homme, ou des effets d’annonce par lesquels le fameux « Grenelle de l’Environnement nous a été vendue comme une initiative majeure d’importance mondiale);
  • la marginalisation du socialisme rocardo-jospinien et du centrisme de François Bayrou au profit d’une confrontation Droite-Gauche beaucoup plus superficielle, stérile et digne des débats présidentiels américains, matérialisée par des duels et autres surenchères démagogiques entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal qui, en réalité, se poursuivent encore aujourd’hui et ne connaîtraient une issue intellectuellement heureuse et valorisante que le jour où la cote de popularité du Chef de l’Etat s’effondrerait à des niveaux insoutenables et où le Parti Socialiste s’accorderait enfin sur le nom d’un futur présidentiable à la hauteur des enjeux de notre époque;
  • le démantèlement méthodique de la Belgique, ce pays dans lequel je plaçais encore tant d’espoirs il y a quelques années à cause de son rôle quasi naturel de terrain d’expérimentation du multilinguisme et de la cohabitation des cultures en plein cœur de l’Europe, sous l’effet conjugué d’un extrémisme pseudo-identitaire aux accents xénophobes qui n’aura bientôt plus rien à envier à la « peste brune » des années 40 et d’une logique de ségrégation qui, poussée à l’excès, ne manquerait pas de me rappeler ces opérations de « purification ethnique » qui ont si durement frappé le Rwanda et le Kosovo dans les années 90;
  • l’ascension quasi constante du cours des principales matières premières et sources d’énergie (pétrole, gaz, or, nickel, soja…) du fait de l’intérêt grandissant des fonds d’investissement et autres spéculateurs institutionnels pour ce segment de marché et d’un déséquilibre croissant entre offre et demande, imputable aussi bien à de vives tensions géopolitiques et/ ou l’épuisement des ressources dans les pays producteurs qu’à la nécessité de remplacer ce pétrole si rare et cher par des biocarburants, donc des matières premières agricoles, ou à l’explosion des besoins et du pouvoir d’achat dans des pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, dont le niveau de vie et les capacités de production s’approchent à grands pas de celles de l’Occident, sauf que leurs ratios d’efficience énergétique restent désespérément médiocres;
  • et enfin, mais non des moindres, ce que les spécialistes appellent pudiquement « la crise des subprimes » puisque ce choc économique retentissant fut initialement provoqué par l’effondrement du marché des crédits immobiliers à risque contractés par des ménages modestes dont le bien immobilier, acheté justement grâce à ces crédits, représentait souvent le seul patrimoine, mais que je considère plutôt, pour ma part, comme une crise systémique mondialisée affectant les fondements matériels mêmes de la propriété privée, à savoir le fait de pouvoir être maître de « ses quatre murs », là où la crise de l’Internet des années 2000 n’avait ébranlé que des certitudes aussi virtuelles que les réseaux qui les véhiculaient alors, et auto-entretenue par le cercle vicieux de l’inflation, des taux d’intérêts prohibitifs, de l’érosion des revenus et de la consommation, de la faillite, des licenciements économiques et autres mesures de rationalisation, de la baisse du Dollar / la hausse de l’Euro en réaction au ralentissement de la croissance, sinon la récession américaine, des inévitables distorsions de concurrence par taux de change interposé via lesquels les Etats- Unis répercuteront leur relative fragilité économique sur le reste du Monde, et ainsi de suite…, jusqu’à entamer un nouveau cycle qui pourrait bien reproduire les mêmes résultats d’ici une dizaine d’années au plus tard, dans n’importe quel autre pays ou n’importe quel secteur potentiellement vulnérable…

Mais comme l’adversité, l’incertitude et le chaos peuvent aussi constituer autant de moteurs de progrès, de remise en question salutaire et de reconstruction de l’avenir sur des bases nouvelles et assainies, les affres de 2007 furent également, au final, la meilleure occasion possible de prendre encore davantage de distances avec les normes, les attentes et les égarements d’une société avec laquelle je semble prédestiné à cultiver durablement des rapports d’incompréhension mutuelle pour pouvoir me concentrer sur ce qui me tient le plus à cœur, notamment l’informatique, les voyages et le sport, de réaliser ainsi, au fil d’une réflexion personnelle sur l’optimisme et les idéaux animant les débuts de l’Internet grand-public à la fin des années 90, qu’il y a déjà dix ans que j’arpente assidument la toile, mon premier abonnement à domicile datant très exactement de mai 1997 et ma première connexion haut débit par le câble de novembre 1998, de me rendre à l’évidence que l’avance technologique dont je disposais pendant les trois premières années de présence sur le Web n’a pas tardé à fondre comme neige au soleil en raison de l’incapacité chronique de Jaws, le lecteur d’écran par défaut sous Windows pour des déficients visuels comme moi, à évoluer avec son temps au gré des exigences inhérentes aux logiciels du marché, à fonctionner correctement avec des utilitaires de grossissement de type Zoomtext et à me restituer le contenu de l’écran de manière fiable, fidèle et rapide, et de commencer, par conséquent, à rompre définitivement avec la pesante hégémonie du PC et des produits compatibles Microsoft pour m’adonner enfin à l’exploration d’un univers jusqu’ici assez inaccessible aux handicapés en tous genres, mais que le tandem Voiceover-Visiovoice, guidé par des voix de synthèse quasi humaines d’une qualité inégalée, me permet dorénavant de parcourir à grandes enjambées binaires universelles, en l’occurrence celui des ordinateurs iMac à processeur Intel, du système d’exploitation Mac OS X, de l’iPod et des produits Apple en général. Depuis le 27 mars, donc depuis ce jour où mon ami Hervé Poudoulec alias Kira Neris Project m’a si opportunément incité à franchir le pas en m’accompagnant dans l’achat et l’installation de mon joli iMac à écran 24 pouces, j’ai progressivement appris à dompter tout d’abord le Tigre, puis ce nouveau Léopard qui n’attend que mes idées les plus excentriques pour libérer toute son énergie créatrice, à maîtriser les subtilités et les stratégies de personnalisation de ce nouvel environnement, dont les spécificités de Voiceover en matière de commandes et d' »interaction » avec les différentes zones d’écran, les raccourcis clavier et l’agencement des éléments graphiques, à me faire à l’idée de pouvoir jongler entre une multitude d’applications, accéder à toutes sortes de formats audio / vidéo et effectuer simultanément d’innombrables tâches au cours d’une même session sans me ruiner ni compromettre la stabilité ou les performances du système, tant Windows m’avait déjà habitué aux restrictions et aux coins de paradis hors de prix, à passer des journées entières sur Internet sans risquer de perturber le bon fonctionnement de mon équipement par ces virus, logiciels espions ou chevaux de Troyes qui pullulent par millions sur les disques durs de nos PC chéris, à me passer de Microsoft Word et OpenOffice au profit de Nisus Writer Pro, un traitement de textes pour Mac dont les fonctionnalités et la convivialité ont d’autant moins à envier aux produits susmentionnés qu’il ne coûte que 79 dollars et que j’ai récupéré mes anciens documents Word sans aucune difficulté, à étaler méticuleusement mes talents d’écrivain néo-proustien aux formats RTF et HTML de manière à publier prioritairement mes contributions littéraires depuis Safari, et non plus le sempiternel Internet Explorer, à utiliser pleinement les avantages de la messagerie instantanée et de la téléconférence avec iChat, Skype et Adium, à me constituer pour la première fois de ma vie, grâce à cette combinaison si parfaite entre un iTunes totalement accessible et mon nouvel iPod Vidéo 30 GO, une véritable bibliothèque multimédia mobile combinant des morceaux de musique, des films, des photos et des podcasts (un fait divers pour le commun des mortels, certes, en ce que n’importe quel ordinateur équipé de Windows XP, Windows Vista ou Mac OS X peut exécuter iTunes et que l’iPod en tant que tel existe déjà depuis 2001, mais une révolution qu’il ne m’a été donné de vivre qu’en 2007, faute de lecteur multimédia entièrement accessible sur un PC Windows), à donner libre cours à ma boulimie médiatico-musicale par le biais de produits / services aussi divers que Live365, Last.fm ou Radioshift, à défier les lois de la géographie technique avec Hotspot Shield afin de devenir, de par mon adresse IP externe, l’un de ces « happy few Americans » qui peuvent continuer à bénéficier de l’inépuisable génie de chez Pandora, et à gérer un serveur Shoutcast dans le noble objectif de fournir de la bande passante à Youppala, cette web-radio de prochaine génération promise à un brillant avenir dans le milieu des net-labels et des artistes indépendants!!!

D’avenir, justement, il en sera fatalement question en cette année 2008 aux allures d’un épique slalom géant entre les rêves d’entan et les défis de demain, balisé, entre autres, par la mise en ligne imminente des premières véritables solutions de portage d’applications Linux pour Mac OS X, dernière étape d’un long processus par lequel une myriade de développeurs aura finalement réussi à faire du Macintosh le seul ordinateur capable d’exécuter nativement les trois principaux systèmes d’exploitation du marché et à s’octroyer ainsi, théoriquement, d’impressionnantes économies d’échelle en vue de développer des logiciels toujours plus nomvreux et interopérables, le déploiement exponentiel du «Web 2.0» (Myspace, Facebook, Del.icio.us, Wikipedia, Agoravox, iChat, MSN, etc.), corollaire naturel à une sorte de «fertilisation croisée» à l’efficacité grandissante entre les intérêts des usagers, désireux de communiquer et de consommer sans limites pour se sentir exister et frétiller de bonheur dans un cyberespace par nature bien trop immense pour des individus isolés, et ceux des annonceurs ou des vendeurs de contenus, soucieux de transformer ces flux de données en autant de nouveaux canaux de marketing, les élections municipales et cantonales françaises en mars, soient autant d’échéances que la Gauche n’hésitera pas à interpréter comme la première grande occasion de sanctionner la politique de Nicolas Sarkozy ou de valider le statut présidentiable de Bertrand Delanoë, actuel maire de Paris faut-il le rappeler, alors que la majorité parlementaire, vouée à quelques défaites et contre-performances à force de vouloir édulcorer jusqu’à la caricature le bilan de ses premières actions, tentera évidemment d’insister après coup sur le caractère local de la consultation et de capitaliser sur ses bons scores dans des régions structurellement conservatrices comme l’Alsace, les élections présidentielles et législatives américaines en novembre, qui serviront probablement à donner à l’ère post-Bush des accents plutôt féminins, colorés, affairistes, protectionnistes ou pacifistes, selon les cas, la commémoration du quarantième anniversaire de la révolte de mai 1968 dans un contexte sociopolitique si hostile qu’il pourrait bien s’agir là du tout dernier avatar de la «génération Cohn-Bendit», des Jeux Olympiques de Pékin manifestement placés sous le signe de l’amnésie collective face à la répression sanglante de 1989 et de la fascination des foules devant le caractère magique du chiffre 8 dans la mythologie chinoise, y compris d’un point de vue purement financier et commercial, mon voyage de printemps en Thaïlande, un pays fort heureusement revenu à la démocratie juste avant que je ne projette de m’y rendre…, ainsi que les dix ans d’existence virtuelle de l’emblématique association Walter Jeffers, dont la grandeur et la décadence resteront à jamais associés à la publication d’un fanzine multimédia et multinational, précurseur pour son époque dans la mesure où il se composait d’un magazine papier et de quelques interviews d’artistes étrangers en version multilingue sur cassette audio, à sa volonté d’organiser, d’ici avril 1999, un festival franco-allemand des musiques électroniques et électro-expérimentales qui répondait au doux nom de «Unter Uns Gesagt / Entre Nous Soit Dit» et à son projet quelque-peu audacieux de lancer la carrière française du DJ et producteur allemand Ian Pooley, illustre inconnu parmi nos compatriotes en ce temps-là. Dans cette optique, et pour m’en tenir exclusivement à quelques idées-forces, représentative des spécificités de cette année en construction:

  • je poursuivrai sans relâche cette phase de conquête de l’iMac au cours de laquelle il me faudra encore, parmi tant d’autres trésors enfouis dans cette boîte magique, découvrir / maîtriser à fond quelques outils de programmation aussi indispensables que Terminal, Applescript, Automator ou Xcode, de quoi parvenir à gérer en toute indépendance la couche Unix de Mac OS X, après quoi je compte m’attaquer à la future version 0.73 de Lina, l’une des machines virtuelles Linux les plus prometteuses pour Mac, dans l’espoir de pouvoir enfin, sans renoncer pour autant au bénéfice de Voiceover, comparer iTunes et AmaroK, exécuter un serveur Steamcast ou doubler la capacité de mon relais Youppala par l’un de ses innombrables transcodeurs de flux MP3-AAC+ encore indisponibles sous OS X;
  • je m’efforcerai, cette année encore, d’assurer une présence beaucoup plus forte et régulière sur le Web 2.0, en particulier via mon Myspace, le présent blog, mon domaine personnel et mes comptes de messagerie instantanée, et de suivre de près l’émergence du futur «Web 3.0», qui reposera avant tout sur le développement de l’intelligence artificielle et la fluidification des communications homme/machine, histoire de me situer, dès le déclenchement de cette énième révolution, du côté de ceux qui parviendront à utiliser les nouvelles fonctionnalités de la machine comme autant de prolongement techniques de leur matière grise ou de leurs membres dans le but ultime de favoriser la démocratisation, la simplification et l’amélioration qualitative des échanges électroniques au lieu d’attendre que d’autres, à commencer par les industriels, les décideurs institutionnels ou les professionnels de la manipulation mentale, s’en servent à nos dépens pour annihiler le moindre sursaut d’intelligence ou de conscience collective jusqu’à remettre en question les fondements mêmes de cette «révolte pronétaire» qui a si grandement contribué à la valeur sociologique ajoutée des réseaux d’aujourd’hui;
  • je me montrerai particulièrement vigilant et réactif face à la détérioration de marchés financiers affectés beaucoup plus durement que prévu par la crise des subprimes, la flambée des cours des matières premières et l’érosion de la confiance des agents économiques occidentaux en passant d’une stratégie d’investissement offensive, matérialisée par une forte exposition aux secteurs cycliques (banque, assurance, biens de consommation courante, BTP, etc.), à une stratégie essentiellement défensive, caractérisée à la fois par la détention de valeurs relativement décorrélées des aléas de la conjoncture ou dotées d’un potentiel de hausse quasi automatique de par la nature et le caractère irrenplaçable de l’actif sous-jacent (prospection / exploration pétrolière et gazière, industrie minière et métallurgique, électricité, énergies renouvelables, gestion des déchets et des eaux usées, transports maritimes de marchandises en provenance de pays à faible coût de main-d’œuvre…) et une sécurisation partielle de mon capital via des instruments financiers de long terme tels que des contrats d’assurance vie investis en SICAV monétaires de la Zone Euro;
  • je voterai probablement, dès le premier tour des municipales strasbourgeoises, pour la liste conduite par notre ancien maire socialiste Roland Ries, sachant que la Gauche locale, aux affaires entre 1989 et 2001, avait très largement contribué à faire de la ville un lieu de vie dynamique, convivial, ouvert sur le Monde et enrichi, presque sans aucune interruption, d’activités culturelles / nocturnes intenses et diversifiées là où la majorité actuelle n’a eu de cesse de vider Strasbourg de sa substance humaine en parsemant l’espace public d’une pléthore de chantiers souvent démesurés, anarchiques et en partie inutiles, dont le réaménagement total de la gare centrale ou l’extension acharnée du réseau de tramway au détriment manifeste de sa viabilité technique, et en privilégiant hostensiblement la culture de masse aux formes d’expression alternatives jusqu’à enjoindre à la discothèque «La Grotte» de fermer ses portes avant 01h30, week-ends et fêtes compris, de manière à éviter aux riverains des abords de la Cathédrale, bercés exclusivement au son des cloches d’église et de la douce musique du marché de Noël, d’être assaillis en pleine nuit par cette petite centaine d’amateurs d' »arts dégénérés » dont je suis parfois…, que nos gouvernants actuels n’envisagent aucun changement de cap en cas de réélection et qu’en dépit de ses velléités d’indépendance et de participation constructive à la vie publique, la liste du MoDem, composée de personnalités hétérogènes entretenant parfois des rapports pour le moins tendus, risque bien de connaître le même sort entre les deux tours que celui qui frappa l’UDF dès le soir du 22 avril 2007, à savoir un score supérieur aux prévisions, mais insuffisant pour espérer obtenir une majorité, et la propension naturelle de certains de ses membres à trouver refuge / de retourner du côté de l’UMP dans le but de sauter in extremis dans le TGV des vainqueurs;
  • je donnerai plus que jamais de ma personne et de mes réserves biologiques pour lutter contre les excroissances de Jeux Olympiques désormais minés par le gigantisme, les affaires de dopage et les intérêts bassement terrestres, et pour réhabiliter à ma façon l’esprit olympique originel, façonné par les maîtres-mots de participation à une œuvre commune, de tolérance, de respect, de loyauté, d’honnêteté, d’excellence, de dépassement de soi et de valorisation de l’effort, en faisant au moins une heure de vélo d’appartement, de musculation, de marche, de ski de fond et/ou de natation par jour tout au long de l’année et en consacrant le mois des J.O. (donc août 2008, puisque rien, pas même la symbolique des chiffres, n’a été laissé au hasard pour tenter de faire de ces Jeux les plus spectaculaires de tous les temps…) à des séances d’entraînement particulièrement soutenues afin de perdre d’ici au 31 décembre prochain au moins 10 kilos de cette graisse si répugnante et superflue qu’elle représente, à elle seule, la manifestation charnelle la plus tangible de mon inattractivité physique grandissante, de mes excès de consommation de tous ordres, de mon incapacité à concilier les désidérata du corps et de l’esprit, de mon manque d’ambition et de ténacité face à la perspective de repousser substantiellement les limites du possible;
  • et j’étudierai sérieusement, avec les personnes concernées, la faisabilité et l’opportunité d’une digne commémoration des dix ans de Walter Jeffers / de ce festival franco-allemand qui n’a jamais eu lieu, mais qui nous a néanmoins tenu en halène tout au long du premier semestre 1998, soit juste avant que cette fameuse coupe du Monde de football ne nous renvoie à nos origines nationales respectives et ne donne à mes compatriotes l’une des dernières grandes occasions d’être fiers de leur nationalité, tant il peut parfois s’avérer hautement surréaliste et hilarant de déposer une gerbe d’émotions, de naïveté, d’enthousiasme puéril, de vains espoirs et d’illusions perdues à la mémoire d’un néant dont nous avions alors si peu conscience que notre perception de «l’Europe de Maastricht» nous transportait encore, à coup de boissons énergisantes et autres stimulants interdits en France, dans une euphorie dépassant largement les frontières de l’Hexagone (et celles de l’entendement, bien sür…).

Cela dit, pour éviter justement de dépasser les frontières de votre patience et de votre capacité d’assimilation, voici donc venu le temps de vous quitter pour aujourd’hui, de vous laisser vaquer à vos occupations et de vous confier, en guise de collation spirituelle pour ces prochaines semaines, mon vif souhait d’avoir très prochainement de vos nouvelles, de vous faire part de toute une série d’évolutions positives dans ma vie ou, sait-on jamais, de vous retrouver, en cher et en os, pour partager quelques agréables et inoubliables moments avec vous. D’ici là, je vous souhaite en tout cas une bonne et heureuse année 2008, et vous dis à très bientôt!!!

>Me voici enfin de retour, avec un blog désormais en version 2.1!!!

>Technorati Profile
Comme vous l’auriez peut-être constaté si, d’aventure, vous aviez été tenté de me rendre régulièrement visite à cette adresse au cours des dernières semaines, mon activité ne fut pas forcément des plus abondantes en terme d’enrichissement de contenu, mais d’autant plus intense, hiératique et/ou spectaculaire pour ce qui est de la refonte de la mise en page, du moins par rapport à l’aspect de la feuille de styles de base de chez Blogger.com, à savoir le template Minima Blue, qui avait encore façonné l’aspect de mes premiers posts au moment de leur mise en ligne initiale, fin novembre. Compte tenu de la complexité et de la longueur moyenne des phrases, des paragraphes et des posts résultant habituellement de l’action conjointe de mon cerveau, de mes mains et de mon clavier, le principal défi, urgent et ambitieux de surcroît, consistait en effet à afficher mes écrits sur une portion aussi large que possible de l’écran pour éviter à mes lecteurs de devoir passer plus de temps à faire défiler le texte qu’à prendre connaissance de mes idées, et à tester mes réglages sur une multitude de configurations et avec la plupart des navigateurs Web contemporains de manière à obtenir des résultats à la fois similaires et satisfaisants quant à la qualité d’affichage, à l’attrait visuel et au degré de conformité du blog avec les standards du W3C, histoire de ne laisser personne sur le bord du chemin (que ce soit les Windowsiens, les Linuxiens ou les Maqueux, les utilisateurs de Firefox, de Safari, d’Opera ou d’Internet Explorer, pour ne citer que les « fureteurs » les plus répandus comme diraient nos cousins germains du Québec, les internautes possédant encore des écrans à faible résolution, soit quelque-chose de l’ordre de 800×600 pixels, ou les « publics ayant des besoins spécifiques », dont les personnes utilisant des screen readers tels que Voiceover, Jaws ou Supernova); et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’après plus de 2 semaines de travail, il me reste encore une centaine d’erreurs de code à corriger, moyennant un approfondissement de mes connaissances en HTML/CSS ou un recours ponctuel à des professionnels de la programmation, de quoi me résoudre, pour l’heure, à implémenter un modèle aux allures de minimum stylistique acceptable, testé avec un relatif succès sur les principales configurations du marché pour des résolutions d’écran supérieures ou égales à 1024×768 px, ce qui me permettra au moins de consacrer les fêtes de fin d’année à faire ce qui m’inspire et me correspond le mieux, c’est-à-dire, écrire au kilomètre et surfer sur le Web pour contempler le travail des autres jusqu’à en être lassé et épuisé au point d’avoir envie de me réoxygéner les neurones à coups de spécifications XHTML 1.0 Strict…!!!

C’est dans cet esprit que j’ai donc l’insigne l’honneur de déclarer officiellement ouverte et accessible au public la version 2.1 « Cross-Platform Binary » de ce blog, caractérisée notamment, outre sa dimension transitoire, par la présence d’un fond de page bleu, censé symboliser mon envie de partager avec vous le rêve d’une vie plus douce, plus paisible et plus reposante, d’éléments textuels blancs, jaunes ou rouges, censés témoigner de mon désir de précision, de mise en valeur de la complexité du raisonnement et d’influence idéologique bienfaisante sur vous autres lecteurs, d’une barre latérale droite, d’ores et déjà composée des rubriques traditionnelles de chez Blogger (liste des posts & archives, profil Google Blogspot, liens personnels, abonnement ATOM), et qui s’enrichira de nouveaux ingrédients au fil du temps, à commencer par des liens vers les principaux services d’indexation de blogs afin d’augmenter ma cote de popularité et, au final, mon impact sur vos divers résultats de recherche (eh oui: c’est ça, le « social bookmarking » ou « référencement communautaire »!), ainsi que de 4 « skip links », à savoir des liens permettant plus particulièrement à des utilisateurs de screen readers ou de téléphones portables d’accéder directement à la rubrique de leur choix dès le haut de la page afin de limiter leurs manœuvres de navigation à travers le dédale du site et de gagner ainsi en vitesse et en productivité!

Puisse cette version vous apporter, au moins à vous, le plaisir et la satisfaction que je n’arrive toujours pas à éprouver au vu de mon travail accompli tout au plus à moitié, et vous accompagner dans vos réveillons de fin d’année et peut-être un peu au-delà!

>Re-bonjour à vous tous, et bienvnue sur le Calciumedia-Blog 2.X, Cross-Platform Binary!!!

>

Suite aux nombreuses doléances de mes compatriotes en mal de sources d’informations francophones à mon sujet, et après avoir attendu en vain une version stable de Dotclear 2.0, susceptible de répondre pleinement à mes attentes en terme de convivialité, de compatibilité avec mon hébergeur Web et de référencement optimal par les moteurs de recherche, je me suis enfin décidé à élargir mon offre de contenu au-delà du cadre quelque-peu restreint de mon Myspace, entièrement rédigé en anglais au demeurant, et à finir ainsi par rentabiliser, après plus d’un an, mon cher domaine Knackslash.com. Et grâce à ces choix à la fois ambitieux et porteurs d’avenir, voici donc venue la première étape de mon nouveau plan d’occupation de l’espace internautique, à savoir le présent blog du nom de Calciumedia.com, dans ses versions 2.0 et ultérieures.

Au fil des jours et au gré de mes humeurs, je m’efforcerai donc de vous livrer, ici même, toutes sortes de détails, d’informations ou d’opinions, des plus utiles aux plus futiles, sur des sujets aussi divers que les enjeux politiques, économiques, géostratégiques et technologiques de l' »après 11 septembre 2001″, les défis planétaires inhérents à la mondialisation néolibérale, aux excès du capitalisme financier, aux conséquences de la crise des subprimes, aux changements climatiques ou à la raréfaction de l’eau potable dans les « pays du Sud », le fonctionnement / la face cachée des institutions européennes, les moyens de lutter efficacement contre l’emprise grandissante des majors du disque, de l’informatique et des médias sur notre vie quotidienne, l’actualité des musiques électroniques (net labels, Youppala…), mes principales découvertes dans le monde de l’Internet, des logiciels et des produits high-tech, les performances du Racing Club de Strasbourg et de l’Olympique de Marseille en championnat de France de football / le parcours des clubs français dans les diverses coupes européennes, mes exploits sportifs personnels et autres mesures drastiques destinées à me faire atteindre mon poids idéal de 65 kg, mes nouvelles habitudes alimentaires ou mes voyages transcontinentaux, et je veillerai tout particulièrement à vous faire partager mon enthousiasme et ma fascination à l’idée d’avoir enfin migré d’un PC sous Windows XP à un iMac équipé de Mac OS X Leopard, la toute dernière version du système d’exploitation de chez Apple, grâce à des outils d’accès universel aussi puissants et révolutionnaires que Voiceover, le zoom système ou les voix de synthèse au timbre quasi-humain de chez Acapela Group, portées sous Macintosh par la société néerlandaise Assistiveware.

Cela étant, comme il est fort probable que vous continuiez à vous demander ce qu’il en est, au juste, de ces sobriquets de « Maître Knackslash » et « Calciumedia », voici d’ores et déjà une sorte de « réponse préventive », telle qu’on en trouve par milliers dans les FAQ de vos sites Web préférés:

  1. « Maître », parce que je suis titulaire d’une Maîtrise de Langues étrangères appliquées (LEA);
  2. « Knackslash »: une manière relativement élégante et originale de rendre hommage à mon surnom traditionnel, « Da Wurscht » (« la saucisse » en dialecte alsacien), tout en y intégrant un lien sémantique et conceptuel avec ma pratique de l’informatique dans la mesure où celle-ci consiste, en partie à aligner des signes cabalistiques aussi barbares et déshumanisants que des « slashs », des « back slash »… et, qui sait, peut-être bientôt des « knack slash »…;
  3. Et « Calciumedia », en l’honneur de ce mardi 1er avril 1986, où ma mère a failli mourir d’une crise d’angoisse et d’un manque de calcium en plein tunnel du Lötschberg (Suisse), notre train étant resté à l’arrêt pendant près de trois quarts d’heure à la suite d’une soudaine panne de locomotive. Puisse donc ce site éclairer de temps à autres, de par son contenu ou sa présentation, cette espèce de tunnel politico-idéologique dans lequel notre pays s’est engouffré depuis ce funeste dimanche 6 mai 2007, avec l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République!!!

Pour l’heure, je vous souhaite en tout cas un agréable séjour « calciumédiatique » sur les pages de ce blog, et j’espère vous retrouver très bientôt, en nombre sans cesse croissant, pour de nouvelles et fabuleuses cyber-aventures!!!