Si le virtuel n’était qu’un doux rêve, et le retour au réel un réveil d’autant plus douloureux ? d’iCloud à l’orage de la désillusion…

Et si Apple ne produisait, en réalité, que les éoliennes de l’informatique du futur…, autrement dit, du vent transformé en juteux bénéfices au prix de notre liberté… ???

 

 

Parmi les nouveautés qu’Apple vient d’annoncer à la WWDC, ce lundi 6 juin, et dont j’aurai encore amplement le temps de vous reparler d’ici à ce qu’elles soient effectivement disponibles en version « grand public », je n’ai pas manqué de retenir le lancement imminent d’iCloud, service destiné à se substituer majestueusement à MobileMe en ce qu’il permettra non seulement de stocker toutes sortes de fichiers sur un disque dur virtuel, de synchroniser périodiquement quelques catégories de données, de mettre ses albums photos à la disposition d’un public plus ou moins restreint ou de monter un site Internet entièrement en osmose avec les fonctionnalités d’iWeb, mais surtout de déléguer en temps réel sa vie électronique tout entière aux « nuages », autrement dit à de gigantesques data centers disséminés sur l’ensemble du Globe, tant et si bien qu’il deviendra bientôt relativement secondaire de savoir au moyen de quel matériel y accéder puisque tout, y compris le tarif et les modalités d’utilisation du service, ne seront plus, pour nous autres clients finaux, qu’une simple question de logiciel ! À charge ensuite, pour des entreprises asiatiques sciemment reléguées au rang d’ateliers bon marché de la toute-puissante pomme croquée, de nous fabriquer illico les quelques résidus de hardware en guise de chaînons manquants entre ce qu’il reste de nos méninges et ce que leurs « nuages » aspirent à devenir : à savoir l’instrument privilégié d’une désintégration librement consentie de nos individualités dans le flux continu de l’uniformisation des consciences, instrument aux effets d’autant plus ravageurs que le nuage, auquel notre imaginaire prête volontiers cette extraordinaire aptitude à changer de forme, de contenance et de trajectoire quand bon lui semble, symbolise à lui seul notre ardent désir, à tous, de prendre de la hauteur pour transcender enfin les frontières, géographiques ou cognitives, de notre triste condition quotidienne… !

 

Loin de moi, l’idée de rejeter la mise en réseau de l’Humanité : sans les bienfaits de l’Internet, des moteurs de recherche, de projets collaboratifs tels que Wikipedia, des sites de streaming comme Youtube ou Last.fm, des portails des principales administrations ou entreprises de ce monde, jamais je n’aurais pu m’épargner autant de recherches ou de démarches fastidieuses, exercer aussi aisément mon rôle de citoyen libre et informé, accumuler et partager autant de connaissances en si peu de temps, découvrir autant d’artistes ou d’oeuvres de qualité échanger si fréquemment et facilement avec des personnes dont j’ignore parfois à combien de milliers de kilomètres elles se trouvent de chez moi… ! Jamais je ne pourrais espérer que quiconque ne me lise dans des contrées si lointaines, de sorte qu’il ne me resterait plus, à ce compte-là, qu’à faire tout autre-chose que de léguer les présentes lignes à votre appréciation, voire à une éphémère postérité ! De même, alors qu’il ne m’a pas fallu un an, à compter de ma première connexion à Internet en juin 1997, pour tomber sous le charme des achats en ligne (y compris, évidemment, auprès de l’incontournable iTunes Store, archétype de l’abondance facilement accessible grâce à la convivialité de ses rayons virtuels et à la fonction de paiement en un clic), malgré le bilan économique et écologique plus que douteux du commerce électronique, je serais très mal placé pour vouloir faire marche arrière treize ans plus tard. Mais de là à accepter de mon propre chef, sous l’effet de la mode et des pressions publicitaires, d’abandonner progressivement des utilitaires aussi intrinsèquement locaux que mon traitement de texte au profit d’une version « cloud » qui stockerait en ligne la moindre de mes manipulations de clavier dans l’unique éventualité où je sois pris d’une soudaine envie de commencer cette phrase sur mon iMac, de la poursuivre sur mon MacBook Pro et d’y mettre la dernière main de maître sur mon iPhone 4, à troquer le cadre protecteur de mon ordinateur de bureau contre une confidentialité toute relative sur des serveurs distants dont je ne contrôle ni le fonctionnement, ni le niveau de sécurisation, à monnayer de la musique ou des livres réputés à bas prix (mais loin d’être bradés pour autant, compte tenu de la modique rémunération des auteurs et les faibles coûts de reproduction à l’unité), disponibles partout et sur tous mes supports à la fois, contre la traçabilité universelle de mes habitudes de consommation auprès d’une entreprise avançant avec détermination sur la voie d’un monopole mondial encore plus puissant et répressif envers les artistes que nulle autre major de l' »ancienne économie », il y a comme un abîme que j’ai l’intime conviction de ne pas avoir intérêt à franchir de sitôt, persuadé que de confier une trop grande part de vie privée à des appareils physiquement invisibles, parce que situés hors de ses murs, serait presque aussi fantaisiste que d’extirper l’esprit du corps ou de faire briller le Soleil en pleine nuit en-dehors du Cercle Polaire…

 

Bref : même si ces lignes me paraîtront peut-être ridiculement réactionnaires dans quelques années parce que mes élans geekesques et sociaux-conformistes auront eu raison de moi, j’ai comme l’impression qu’il y a, derrière cette vision idyllique des nuages électroniques portés par un vent de liberté, l’évident signe précurseur d’un violent orage de déshumanisation, qu’après le doux rêve de liberté, de communication tous-azimuts et de consommation facile, viendra le cauchemar de la perte d’identité, qu’aux ténèbres de l’inconscience collective organisée succèdera le réveil douloureux de la conscience de ne plus maîtriser notre destin, que ce soit en notre qualité de Non-Américains librement soumis à des mastodontes de droit californien, ou en tant qu’individus de plus en plus contraints à des formes de « socialisation » obéissant aux seules desiderata d’un oligopole médiatique planétaire qui risque de faire passer Rupert Murdoch pour un enfant de chœur dans une dizaine d’années si nous ne cherchons pas, dès à présent, à en limiter le pouvoir au strict nécessaire !

 

 

Voilà pour Apple, actualité oblige, mais il est bien vrai que cela pourrait tout aussi bien s’appliquer aux produits et services de ses concurrents, à commencer par Facebook, Twitter, Microsoft ou Google, tant ces entreprises-là participent à leur façon de cette même logique impériale. En tous cas, n’hésitez pas à me faire part de votre point de vue, surtout si vous êtes de celles / ceux qui trouvez votre compte dans les services de cloud computing, et souhaitez m’en présenter quelques avantages ! D’ici là, bonne continuation, et à très bientôt pour une deuxième partie, beaucoup plus personnelle !

>En ce 4 avril 2010, joyeuses Pâques à tous, et bonne fête à vous autres bloggeurs, disciples de Winston Smith malgré vous, qui résistez encore à "La Vague"

>Visitez mon profil Technorati !

En effet, s’il est encore une journée chargée de signes évidents du destin, dans la droite ligne du samedi 27 mars dernier, c’est donc bien ce dimanche 4 avril 2010.

1. C’est aujourd’hui que les Chrétiens du Monde entier (y compris les Orthodoxes, dont le calendrier coïncide exceptionnellement avec le nôtre) s’unissent pour célébrer Pâques, cette fête du renouveau, de l’espoir, de la chaleur, de l’abondance, de la fécondité et de la joie de vivre, qui devrait marquer d’une empreinte solennelle la renaissance spirituelle et affective de l’Humanité à l’issue d’une période de glaciation, de déprime et d’usure que le Vendredi Saint vient enfin de clore en apothéose dans la mesure où ses multiples processions, chemins de croix et autres manifestations d’autoflagellation ou de pénitence collective symbolisent bien, à l’extrême, tout ce que les Hommes, enfermés dans une société qui ne leur accorde guère le temps de rêver à un avenir meilleur, sont aujourd’hui prêts à endurer pour survivre, améliorer leur ordinaire ou forcer le respect de leurs semblables, tout ce avec quoi nous aimerions tant découdre pour nous accorder plus souvent, si ce n’est quotidiennement, quelques instants de douceur et de plaisir, à l’image de ceux qu’il nous a probablement été donné de goûter en savourant les rituels œufs en chocolat…

2. Mais le 4 avril se trouve également avoir été ce fameux jour de printemps où George Orwell situait le début de son mémorable roman de politique-fiction, « 1984 », dont le héros, un certain Winston Smith, persécuté par un système totalitaire préfigurant à souhait les dérives qui pourraient emporter la France dans le tourbillon de la Réaction néofasciste d’ici quelques années sous l’influence destructrice de notre Big Brother présidentiel, a commencé à entrer définitivement en résistance mentale contre le système en consignant ses pensées, ses états d’âme, sa haine et ses élans d’espoir dans un journal illusoirement intime que le Parti semblait, en réalité, arriver à lire en temps réel pour traquer ses pensées déviantes, entretenant ainsi un lointain ancêtre de nos blogs ou profils Facebook d’aujourd’hui, qui, pour autant qu’ils remplissent parfaitement leur fonction d’exutoires, d’espaces de liberté virtuelle et de lieux destinés à véhiculer des états d’esprits aussi divergents que la profondeur d’analyse absolue ou le néant joliment enrobé d’animations Flash, n’en sont pas moins placés sous le contrôle quasi permanent de la Société, qui peut s’en servir avantageusement pour savoir à notre sujet à peu près tout ce qu’elle pourrait retourner contre nous. Car oui : qu’on le veuille ou non, et bien que l’Internet reste un formidable lieu d’expression, de partage, d’épanouissement ou de divertissement en ce qu’il rend viables des projets comme Wikipedia, AgoraVox, Youtube, MySpace, Twitter ou des plateformes de jeu en ligne, de manière à décloisonner des connaissances, des pratiques ou des opinions autrefois confinées à quelques cercles d’érudits, les TIC sont désormais avant tout les armes de prédilection des dictateurs ou des fournisseurs de pensée unique entretenant savamment quelques rivalités de façade (cf. conflit Google vs. Chine, qui me fait un peu penser à ces affrontements géostratégico-économiques permanents, ne tenant ni de la raison, ni même d’une idéologie sérieuse, qu’Orwell avait déjà anticipés en 1948) pour continuer à donner au cyber-consommateur, vache à lait du système à l’insu de son plein gré, le sentiment d’avoir encore pour longtemps un choix fondamental entre des offres de contenus ou de services à la fois riches et variées, tout en uniformisant sciemment ses modes d’action, de réflexion et de comportement à l’échelle mondiale, selon la seule, unique et toute-puissante matrice néolibérale. Puisse donc chacun d’entre nous, en ce jour de Pâques, symbole d’espoir et de renouveau, trouver en quelque disciple de celui qu’Orwell avait conceptualisé sous le nom d’Emmanuel Goldstein – l’ennemi naturel du Grand Frère -, sa propre raison de vivre autrement, plus dignement que dans un système aussi inique et destructeur que le nôtre, quand bien même ses convictions seraient assez puériles ou naïves pour être vouées à l’échec au vu de la surpuissance de l’Empire, et puisse donc le 4 avril devenir, en l’honneur d’Orwell et de son Winston Smith, une journée mondiale de réflexion et d’action autour de la nécessaire pérennité des blogs, des réseaux sociaux et d’une démocratie aussi participative que possible…!

3. Et pour vous montrer que ma méfiance à l’égard du potentiel dictatorial et avilissant des régimes contemporains est loin de n’être que pure paranoïa antisarkoziste, anticapitaliste ou néo-anarchiste non assumée, je ne peux que vous inviter, à défaut de (re)lire « 1984 » en citoyens avertis, à jeter un œil attentif sur le film « La Vague », abondamment rediffusé sur Canal + ces temps-ci, qui montre bien, sur un air de fiction vaguement récréative mettant en scène des lycéens en mal de projets, attirés par les expériences pédagogiques incontrôlables d’un professeur manifestement avide de reconnaissance et d’autorité, combien il semble facile, même dans une Allemagne pourtant blindée contre les excès du nazisme et du stalinisme à force de s’être interrogée bien plus que d’autres sur la douloureuse histoire de sa culpabilité collective sous ses divers régimes totalitaires, de captiver des jeunes de toutes origines et de tous degrés d’intelligence pour en faire des monstres en puissance. Et à ceux qui m’objecteraient qu’il ne s’agit là que d’un film de plus, bourré de stéréotypes sur des lycéens désoeuvrés et sur une Allemagne vieillissante, un peu trop imprégnée d’on ne sait quels ténébreux égarements libertaires au contact de Joschka Fischer ou Daniel Cohn-Bendit au lendemain des « années folles », qui n’aurait rien de mieux à faire de ses rejetons que de les laisser choisir entre zoner sur MSN et adhérer au NPD en l’absence d’alternatives raisonnables à la vacuité de l’espace public depuis que les contestataires post-soixante-huitards précités sont rentrés dans le rang de la bienséance et du jeu institutionnel, je dirais simplement que même derrière les éternels raccourcis dramaturgiques qu’implique le fait de faire tenir un scénario en 90 minutes chrono se cache une réalité inquiétante qui vaut aussi bien pour l’Italie de Berlusconi, l’Amérique d’Obama, la Belgique d’Yves Leterme ou la France de Sarkozy: il suffit d’une bonne dose de chômage, de tensions sociales, d’insécurité, supposée ou réelle, de racisme, d’intolérance, de niaiseries télévisuelles, d’arrogance et de violence, verbale ou physique, pour faire exploser la cohésion de la Nation ou de toute autre entité constituée sur des bases qu’elle croit encore inébranlables au moment même où les premières menaces existentielles s’abattent sur elles, tel un déluge dont tous s’acharnent à sous-estimer la gravité, au point de nous faire inconsciemment préférer la dictature la plus sanglante à la démocratie la plus authentique. « La Vague » ne déferle donc pas sur nous comme une vérité absolue, mais c’est un bon point de départ pour réfléchir plus avant sur la solidité de nos propres convictions morales à l’heure où le statut importe bien plus que la stature ; et puissent donc, au sortir d’un dimanche de Pâques où le concept de fécondité aurait dû être tout particulièrement à l’honneur, féconder en vos fertiles méninges les germes d’une résistance nouvelle, massive et revigorée aux manœuvres les plus perverses de nos oppresseurs!!!

>Bonne et heureuse année / décennie 2010 à l’Humanité (préambule à la version intégrale de mes voeux "urbi et orbi")!!!

>

Re-bonjour à vous, chères lectrices, lecteurs et autres fidèles de tous horizons qui finiraient presque par délaisser mes pages MySpace et Facebook, mon blog ou les fils d’informations qui en reprennent le contenu, à force de ne plus recevoir de mes nouvelles ailleurs que sur un « gazouilloir » (ou « profil Twitter ») désormais si envahissant, chronophage et difficile à concilier avec toute autre stratégies de communication ou de partage via Internet qu’il a déjà failli, maintes fois, me faire perdre l’envie de continuer à consigner par écrit des propos d’une longueur quelque-peu supérieure à ce seuil des 140 caractères qui fait désormais office de rubicon technologico-typographique entre le bien, digne d’être posté sur les réseaux sociaux, et le mal, trop long pour passer à la postérité, ne serait-ce qu’en raison d’un début de paraisse intellectuelle opportunément motivé par le désintérêt manifeste de la majorité de mes concitoyens pour tout ce qui s’apparente à un niveau de complexité, d’abstraction ou d’analyse critique dépassant délibérément celui des stéréotypes pseudo-philosophiques de notre triste époque, à vous, dont le mérite n’est donc que plus remarquable dans un monde où nul n’éprouve plus même le besoin de célébrer une longue et coûteuse cérémonie en l’honneur du mariage harmonieux entre concision et court-termisme, tant ce couple infernal paraît désormais inséparable!

Alors que nous venons à-peine de sortir d’une longue succession de réveillons, de réjouissances festives ou de vacances, de cet interstice temporel si propice aux bonnes résolutions et à la foi inébranlable en un avenir qui, pour ne pas encore avoir été écrit, a nécessairement des chances d’être un tantinet meilleur que le passé, et que vient de se terminer cette funeste décennie 2000, marquée à la fois par:

  1. de substantiels cataclysmes, mondiaux, régionaux ou locaux, dont les répercussions et le niveau d’imbrication demeurent encore difficilement quantifiables à l’heure où j’écris ces lignes, tels que l’accession de George W. Bush Jr à la présidence des États-Unis à l’issue du scrutin le plus contesté de l’Histoire américaine, et de ce fait, au poste, tant convoité, de commandant en chef du « Monde Libre » en vertu d’un accord tacite entre nous autres peuples nourris, à l’insu de notre plein gré, au lait du néolibéralisme économique et du conservatisme moral à connotation réactionnaire, selon lequel même l’impérialisme américain le plus arrogant vaudra toujours mieux qu’une dictature russo-chinoise ou les atermoiements d’une Europe oscillant tellement entre américanisme et repli identitaire qu’il ne lui faudra bientôt plus aucune intervention extérieure pour se décrédibiliser et s’autodétruire, les attentats du 11/09/2001, dont les auteurs ne pouvaient ignorer, à mon sens, qu’ils se graveraient suffisamment dans le marbre de notre inconscient collectif pour permettre aux « grands de ce Monde » de refermer tranquillement, sous forme d’un arsenal de lois ultra-répressives sans précédent, la parenthèse de liberté et d’espoir qui s’était ouverte avec la chute du Mur de Berlin le 09/11/1989, soit environ 11 ans et 9 mois plus tôt, les guerres d’Afghanistan et d’Irak, qui, loin de faire reculer la dictature et le chaos dans des pays d’ores et déjà en situation d’extrême précarité, n’ont fait que remplacer la tyrannie de l’État central par le règne de quelques gangs terroristes ou mafieux dont le pouvoir de nuisance réside précisément dans leur solide ancrage local, l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle française au soir du 21 avril 2002, avant tout au détriment de Lionel Jospin, notre meilleur homme d’État depuis François Mitterrand, condamné, du jour au lendemain, à une retraite politique anticipée bien indigne de son bilan, du simple fait de la spectaculaire progression du chômage à la suite du krach boursier de 2001, des divisions intestines de la Gauche, P.S. compris, et d’une campagne si puissamment empoisonnée par la surenchère sécuritaire entre les ex-RPR et UDF que l’Extrême-Droite, que Jacques Chirac et François Bayrou avaient réussi à pousser dans ses plus obscurs retranchements pour avoir rivalisé de démagogie et de fausses velléités réformistes sur un large éventail de sujets hautement explosifs dans leur course aux suffrages frontistes, avait presque de bonnes raisons de se présenter comme le porte-voix des vaillants pourfendeurs de l’ordre établi à force d’avoir bradé son héritage historique aux partis traditionnels tout en continuant à être diabolisée par des médias bien plus enclins à faire réélire Jacques Chirac au nom d’une pseudo-exigence de probité morale, d’hommage aux victimes du nazisme solidarité républicaine, au risque d’occulter sciemment son degré de responsabilité dans le désastre démocratique, qu’à procéder enfin à une critique méthodique et argumentée des thèses néofascistes dans la droite ligne de valeurs telles que les Droits de l’Homme ou la Philosophie des Lumières, dont la France revendique pourtant si souvent la paternité, , l’attaque en règle contre les acquis sociaux d’Après-Guerre, par-delà les frontières territoriales et le traditionnel clivage Droite/Gauche, comme en témoignent à merveille la réforme des retraites du gouvernement Raffarin en France et l’Agenda 2010 du chancelier social-démocrate allemand Gerhard Schröder, présentés tous deux au printemps 2003, alors que l’Humanité tout entière était encore absorbée par les rebondissements de l’actualité irakienne, une sorte de viol répété des électeurs européens par consentement ultérieur consistant, par exemple, à travestir le « non » au projet de traité constitutionnel européen en un chantage aux subventions communautaires ou un « oui » à Nicolas Sarkozy, dont le programme de campagne ouvrait pourtant clairement la voie à la ratification d’un traité de Lisbonne qui ne se distingue du TCE que par de légères différences de forme, la droitisation du paysage sociopolitique, dont les trois B (Blair, Berlusconi, Bush) et le sadomasochisme tenant lieu de nouvelle forme de coopération franco-allemande, que symbolisent à merveille les initiales s et M de ces piètres gouvernants que sont Sarkozy et Merkel, resteront malheureusement les plus illustres avatars, l’échec cuisant, mais tellement prévisible au vu de ce qu’il est déjà advenu des « Objectifs du Millénaire » des Nations-Unies, d’un sommet de Copenhague bien trop pompeux pour augurer de résultats à la hauteur d’une question aussi cruciale et conflictuelle que le changement climatique, et constituer, de part son organisation, un quelconque exemple de démarche novatrice alliant efficacité des négociations et réduction significative de l’empreinte écologique des innombrables délégations, ou encore le retour de Roland Ries aux commandes de la Ville de Strasbourg, avant tout synonyme d’un consensus si mou qu’il a fini par muer en immobilisme à force de ne pas pouvoir se traduire en actions concrètes;
  2. Et des événements certes moins décisifs pour l’avenir de mes congénères, mais d’autant plus catastrophiques pour moi-même, dont une mission, a priori fort enviable, d’agent auxiliaire au service de traduction de la Commission européenne entre la fin 1999 et la mi-2001, qui, pour avoir effectivement commencé sous les meilleures auspices grâce au dévouement de mon premier chef d’unité à la veille de son départ à la retraite, s’est transformée en un calvaire inégalé du fait de la propension de mes collègues de travail à vouloir me faire payer au prix fort mon arrivée à ce poste via les mesures de discrimination positive des institutions communautaires ou le manque de productivité inhérent à l’inadaptation de mon équipement informatique, plus tributaire que jamais des imperfections criantes du lecteur d’écran Jaws pour Windows, aux spécificités d’outils reposant avant tout sur la communication visuelle, expérience qui a d’ailleurs bridé quasi définitivement mon aptitude à exercer un métier auquel je suis pourtant censé avoir été formé par l’un des plus prestigieux établissements de ce pays, étant donné qu’il existe, bien au-delà des administrations publiques françaises ou internationales, un abîme entre les généreux dispositifs d’accompagnement à la vie scolaire et un marché de l’emploi aux allures de jungle où les dérisoires aides à l’embauche de travailleurs handicapés / les sanctions en cas de non-respect des quotas ne sont que poudre aux yeux d’une population en quête de bonne conscience à moindres frais, ou de sévères désillusions sentimentales, financières ou technologiques d’ores et déjà largement évoquées dans une autobiographie officielle à paraître d’ici quelques jours sur mon site web, www.knackslash.com,

je tiens à adresser, en particulier à celles et ceux d’entre vous dont le passé a été miné, à des degrés divers, par la souffrance, la maladie, la solitude, le désespoir ou la capitulation devant l’inéluctable,, tous mes vœux de bonheur, de bonne santé, de prospérité, de réussite, de renouveau, d’espérance, de confiance en un avenir meilleur, d’épanouissement personnel, et professionnel, de chaleur humaine, de paix et de sérénité pour l’année et la décennie 2010, et vous souhaite de tout mon cœur d’avoir envie, plus que jamais, de braver l’interdit, l’adversité ou toute autre forme d’obstacle, selon les cas, pour réaliser, avant qu’il ne soit trop tard, des rêves auxquels même vous auriez presque failli ne plus croire, à trop avoir dû coller aux pénibles contingences journalières!

En outre, et conformément à une tradition à laquelle je n’ai réellement dérogé que l’an dernier, obsédé que j’étais alors par les liens syntaxiques et phonétiques douteux entre le chiffre « 9 », la nouveauté et l’envie de tout faire exploser sans savoir pour autant ce que je pourrai bien construire à la place, j’aimerais profiter de cet opuscule programmatique pour vous livrer un bref aperçu des principaux temps forts de 2009 au sens large (de l’été 2008 à nos jours, pour être plus précis), ainsi qu’un avant-goût de ce qui pourrait bien m’attendre ces prochains mois, à commencer par mes projets de déménagement et de mobilité géographique, tout en veillant, malgré ma réputation d’intellectuel dont les cheminements se perdent parfois dans des labyrinthes ô combien impénétrables, à vous fournir des données bien plus compréhensibles que les délibérations de cette fameuse commission Juppé-Rocard dont la montagne de travaux a finalement accouché d’un « grand emprunt national réservé aux seuls marchés financiers à l’heure où la majorité présidentielle, entourée, en apparence, des meilleurs conseillers en communication des hautes sphères parisiennes, aurait été si bien inspirée de capter la manne des épargnants en mal de placements susceptibles d’allier rendement et sécurité aux seules fins d’une propagande politicienne insistant lourdement sur le thème de l’adhésion des masses à ses projets les plus emblématiques (ce qui prouve bien que rien n’est encore joué pour 2012, pour peu que la « galaxie UMP » continue à se désintégrer à vue d’oeil et que l’opposition s’accorde enfin sur une personnalité incarnant un véritable projet de civilisation alternatif)…

Mais compte tenu de leur longueur exceptionnelle, qui tient en grande partie à leur portée décennale, ces vœux seront divisés, cette fois-ci, en trois parties, aussi distinctes que complémentaires:

  1. Le présent préambule, qui vient donc de me donner l’occasion de tirer un trait sur l’ensemble des années 2000 grâce à cette espèce d’exorcisme verbal;
  2. une rétrospective 2009, que j’ai choisi d’intituler « In Sarkoziae Annus Horribilis » parce que la crise a failli nous faire perdre notre latin au cours des 18 mois écoulés, malgré le retour en grâce des Catholiques intégristes, pourtant grands spécialistes émérites en la matière;
  3. Et un catalogue de projets ou autres bonnes résolutions pour ce début des années 2010, encore en pleine « fermentation littéraire et intellectuelle », tel un vin nouveau de grand cru qu’il ne serait pas judicieux de servir trop tôt, étant entendu, quoi que je prévoie de réaliser d’ici 2019, que la Collectivité continuera à me verser des allocations et que mon nouveau contrat d’assurance vie Nuances Plus de la Caisse d’Épargne me rapportera régulièrement des intérêts jusqu’à cette date-là, mais que tout le reste pourrait tenir à jamais du joli rêve éveillé…

Bonne lecture!

Maréchal Twitter, me voilà donc, plus fort et déterminé que jamais, tantôt pigeon voyageur sur ton réseau, tantôt pigeonné par l’hégémonie du « SMS style » !

Prologue à une trilogie techno-sentimentale en devenir dont vous pouvez également découvrir dès à présent la première et la deuxième partie, à une sorte de « tweet-thriller » entamé sur mon « compte historique » peu après la tragique disparition de Michael Jackson en juin 2009, événement dont j’avais pris connaissance en direct dans une émission de la radio montréalaise CIBL dont l’animateur m’avait alors démontré avec brio à quel point Twitter permettait de s’informer plus vite et mieux que via les médias traditionnels, à une époque où je pouvais encore cultiver la naïveté d’imaginer que l’e-célébrité me porterait chance à tous égards…

À vous qui acceptez de me suivre dans cette aventure, qui me lisez près de cinq ans après la première mouture de ce billet, je commencerai par dédicacer ce morceau de Ian Pooley sorti en 1998, l’une des plus belles années de ma vie en ce qu’elle fut pleine de rêves réalisés:-)

Un petit souci pour lire la vidéo d’ici à ce que j’implémente intégralement les balises HTML 5 / ARIA requises, ou juste une petite envie de récupérer la bande son via votre ripper préféré ? Alors, cliquez ici, et tout devrait s’arranger à souhait;-):-)

En clair: après avoir longuement résisté à l’appel du service de microblogging dénommé Twitter, particulièrement adapté aux échanges massifs et immédiats, par concaténation et improbables enchevêtrements de micromessages qualifiés de « tweets » (gazouillis), de liens et autres données susceptibles de tenir en 140 caractères, et après avoir, pourtant, souligné, dans mon dernier article, le risque de me retrouver pris au piège du « style SMS », langage des plus pernicieux dont les abus peuvent conduire, plus vite qu’il ne faut pour le remarquer ou l’écrire, à réduire la pensée à une impitoyable succession de signes typographiques, d’abréviations hasardeuses ou de liens hypertextuels arrachés de leur contexte, souvent au mépris évident de la grammaire, de la richesse lexicale ou de la profondeur d’analyse, dans la droite ligne du novlangue dont George Orwell fustigeait déjà l’inquiétante avancée dans son roman de politique-fiction « 1984 », j’ai finalement été rattrapé par les réalités d’un marché du réseautage caractérisé par un rejet croissant de Facebook et MySpace au profit de nouveaux entrants comme Twitter, justement…

Et, ô surprise: non seulement leur interface est bien plus ergonomique que celles de leurs divers concurrents, , mais de surcroît, et contrairement à mes préjugés d’il y a seulement quelques semaines quant à la compression d’un message au format SMS, il m’arrive désormais de prendre du plaisir à enchaîner quelques salves de tweets, en particulier lorsque je consacre un bon moment à traiter mes fils RSS, tant il est vrai que la présentation ultra-simpliste de leur page d’accueil, flanquée de la fameuse zone de saisie magique qui n’attend qu’à recevoir un nombre de caractères inférieur ou égal à 140, qui permet ainsi, sans autres formalités, d’insérer des liens et de renvoyer vers des contenus bien plus élaborés, m’invite plus que jamais à partager quasi instantanément tout ce qui fait mon quotidien, à commencer par mes lectures ou mes préoccupations du moment, même lorsque je n’ai pas forcément envie de me prendre le temps d’y consacrer un billet sur mon blog ou de le mentionner successivement sur les réseaux sociaux dont je fais partie. En témoignent, par exemple, mes contributions de samedi après-midi au sujet du caractère hypocrite de la lutte contre des paradis fiscaux européens à l’heure de la mondialisation, compte tenu de la facilité déconcertante avec laquelle on peut aujourd’hui créer une société offshore dans la « zone économique spéciale » de Hong-Kong, et mon choix de relayer un article plutôt insolite de Rue89 sur les vertus thérapeutiques et économiques de la marijuana jamaïcaine, que je n’aurais probablement jamais postées ailleurs sur le Net, bien que les pages web en question vaillent assurément le détour et qu’elles traduisent plutôt fidèlement mes intimes convictions. De quoi éviter, en outre, de sombrer dans la redite à force de devoir poster sur plusieurs réseaux ou de s’adonner trop fréquemment au plagiat pour n’aboutir, au final, qu’à reproduire en moins bien ce que d’autres ont déjà si brillamment conçu, formulé et répandu dans des médias plus influents que ma modeste présence internautique.

Autre avantage de taille : comme des millions d’autres usagers, y compris de grandes entreprises ou institutions de renommée internationale, le pratiquent déjà à leur profit depuis quelques mois, je pourrai à la fois devenir l’un de leurs « poursuivants », c’est-à-dire m’abonner à leur fil de tweets pour m’informer de leur actualité en temps réel, et m’autopromouvoir auprès de leur département web / de leurs visiteurs en essayant, par exemple, d’être parmi les premiers à répondre à l’un de leurs tweets, de préférence sur un sujet d’importance capitale ou à fort potentiel fédérateur, jusqu’à me faire suivre à mon tour par un maximum de personnes ou, du moins, à servir de plaque tournante à leurs propres ambitions en offrant à leurs tweets l’espace promotionnel dont ils auront tant besoin.

Pour vous en rendre compte par vous-même, n’hésitez pas à visiter dès à présent ma page Twitter et à être parmi les premiers à entrer dans le cercle, encore très sélecte, de mes illustres, mais non moins fidèles « followers ». Après quoi, il ne restera donc plus qu’à savoir si, à l’occasion du 25e anniversaire de l’échéance fatidique de 1984, Orwell arriverait à s’identifier à la citation twitteresque « Big Brother is following u », si Twitter, pour ornitologiquement connoté que soit son nom, comptera surtout des oiseaux de bon ou de mauvais augure, et qui, de moi ou des autres, adoptera en premier la parfaite posture de l’Icare de la Société de l’Information, volant assez haut dans la stratosphère de la communication interpersonnelle pour goûter à l’infinité virtuelle des horizons que peuvent nous ouvrir les plus nobles idéaux de l’Humanité sans se brûler pour autant les ailes à force de vouloir toucher de trop près le soleil du conformisme social…!

>DU PC FAISONS TABLE RASE, ET DE LA POMME LE FRUIT DE NOS PLUS TÉMÉRAIRES ESPOIRS!!!

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Tels seront désormais les maîtres-mots de mes héroïques expéditions dans le monde virtuel des technologies de pointe!

Autrement dit, je viens de délaisser mon portable Dell pour le « Mac + ultra » de l’informatique portable, à savoir un MacBook Pro configuré sur mesure, en attendant de craquer éventuellement pour l’iPhone 3G S d’ici quelques jours. Voici pourquoi et comment…

Ça y est, c’est fait! Après avoir succombé, il y a trois ans et demi à peine, aux sirènes de la gamme d’ordinateurs portables Dell Inspiron 9300, et avoir commandé, pour Noël 2005, un exemplaire équipé de tout ce que la planète PC avait alors à offrir de raffinement technologique de première classe (processeur Intel Pentium M de 2,26 GHz avec 2 GO de RAM, disque dur de 100 GO à 7200 t/m, lecteur / graveur de CD / DVD multinorme, carte graphique NVIDIA GeForce Go 6800, carte Intel Wireless compatible Wifi 802.11 A / B / G, sorties USB 2.0, Firewire, Ethernet, VGA, DVI, line in / out, haut-parleurs intégrés…), l’heure est venue, pour moi, de passer ce coûteux investissement par pertes et profits en le cédant grâcieusement à mon père, faute de pouvoir faire évoluer l’engin vers des environnements plus stables que Windows XP Familial ou Windows Vista Home Basic, et plus généralement, d’en découdre pour de bon avec l’univers impitoyable du PC au profit d’une configuration 100% Apple, désormais composée d’un iMac 24 pouces et d’un tout nouveau MacBook Pro 17 pouces, qui devrait avoir beaucoup moins de mal à franchir avec moi le cap de la nouvelle décennie (sans compter qu’elle sera peut-être encore pleinement opérationnelle lors de la victoire d’Europe Ecologie aux élections européennes de 2014 à force de tourner sous des Osque l’entreprise de Steve Jobs, elle au moins, a conçus dans la durée…)!

En effet, s’il est vrai que Dell entrera à jamais dans l’Histoire pour m’avoir fourni mon tout premier ordinateur portable, me permettant ainsi de réunir mobilité et technologies de pointes en un ensemble relativement compact et facile à transporter, y compris en avion ou en train, il n’en reste pas moins que la « bestiole » n’a cessé de résister vaillamment à toute tentative de domestication intégrale et de véhiculer, au gré de son utilisation sur des autoroutes de l’information souvent insuffisamment protégées des regards indiscrets ou volontairement laissées à l’abandon par des fabricants d’antivirus à la recherche de nouveaux débouchés pour leurs produits, toutes sortes de programmes et autres codes malveillants qui n’ont pas manqué de compromettre gravement l’intégrité de mes données personnelles / la sécurité de mes transactions bancaires et boursières. Si bien que ses deux premiers mois d’exploitation, à eux seules, ont été marqués par deux fâcheux contre-temps dont n’importe quel utilisateur se serait bien passé après avoir déjà payé près de 4000 euros pour un produit que le constructeur lui présentait pourtant comme le « nec + ultra du haut de gamme », à savoir:

  1. un défaut de fabrication au niveau du câble d’alimentation dont la principale conséquence était de ne pas pouvoir charger la batterie, défaut que le service clients de Dell s’est tout d’abord obstiné à ne pas vouloir reconnaître, préférant me faire effectuer toutes sortes de manipulations hasardeuses dans le Bios jusqu’à y semer une pagaille telle qu’il m’a fallu redémarrer plusieurs fois la machine en « mode sans échec » avant de reprendre pleinement possession de Windows, mais qu’on a bien voulu résorber, quelque trois mois après mon achat, en m’envoyant enfin un chargeur de batterie digne de ce nom (qu’il était rapide et performant, ce SAV téléphonique délocalisé aux quatre coins de l’espace euro-méditerranéen, accessible uniquement via un numéro à tarif spécial, comme il se doit…!); et
  2. une attaque en règle contre toutes les failles de sécurité du système, réelles ou supposées, orchestrée de main de maître par un certain Winfixer, malware dont le but premier est de provoquer autant de dysfonctionnements que possible sur un PC Windows infecté au hasard de la visite de quelque page web assez peu fréquentable, dont le site www.isohunt.com, avant de proposer gentiment au pauvre propriétaire de l’animal fraîchement contaminé, dont on imagine aisément le degré de panique à l’idée de voir son inestimable trésor de « bécane » partir littéralement en vrille à mesure que les minutes passent et que les messages d’erreurs alarmistes envahissent son écran, de payer la modique somme de 24,90$ par carte bancaire pour stopper immédiatement l’hémorragie et tout remettre dans son état originel (à moins que leur interface de paiement, vraisemblablement tout aussi vérolée que leur fichue bactérie logicielle, leur permette carrément, comme par magie, de prélever jusqu’à 7500€ d’une seule traite, soit la limite mensuelle de paiement associée à une carte Visa Premier dans sa version de base…)!

Échaudé d’emblée par une prise de contact si peu conviviale, j’ai néanmoins fini par me faire à l’idée de vivre assez fréquemment aux côtés de cet animal à la fois sauvage et semi-nomade, trop sauvage pour obéir systématiquement à mes ordres et pas assez nomade pour réagir au quart de tour dès qu’on lui demandait d’établir une connexion réseau, sans jamais réussir pour autant à créer avec lui cette indispensable symbiose technologique, cognitive, intellectuelle et spirituelle par laquelle l’ordinateur est censé devenir le prolongement électronique naturel du cerveau et des organes sensoriels dans le contexte d’une banalisation rampante du web 2.0, du « cloud computing » et de leurs pléthores d’applications connexes / transversales (que ce soit en mode « push », c’est-à-dire en tant que moyen de diffusion de l’information et de la pensée dont la finalité première est de générer des contenus prêts à être injectés dans des réseaux tels que l’Internet, ou en mode « pull », donc en sa qualité d’outil de collecte, de gestion, d’appréhension et d’interprétation des contenus téléchargés depuis ces mêmes réseaux,). Et à mesure que Windows Vista a commencé à s’imposer à la Planète PC tout entière comme le seul système d’exploitation susceptible de prendre en charge le basculement progressif vers ces nouveaux usages, Windows XP étant jugé, avec raison, beaucoup trop vieux, instable et rigide face à des tâches aussi gourmandes en ressources que l’actualisation quasi permanente d’une centaine de widgets, quelle n’a pas été ma surprise d’apprendre, après avoir exécuté le « conseiller de mise à niveau vers Windows Vista », donc l’outil de diagnostic attitré de chez Microsoft, que ma machine si chèrement payée un an avant la sortie de cet OS, sauvée des virus et des affres du Bios à la sueur de mon front, était simplement prête pour la version la plus élémentaire de Vista, en l’occurrence l’édition Home Basic, équivalent de Windows XP familial, sous réserve d’incompatibilité totale ou partielle de certains programmes ou périphériques, bien entendu…! Exit, donc, à tout jamais, la perspective de monter un réseau domestique fiable ou de contrôler à distance le PC de ma mère pour voler à son secours en quelques clics, le cas échéant, sachant que Vista Home Basic est réservé en priorité à des tâches assurément aussi « basiques » que la consultation des mails, le surf sur Internet, la lecture de fichiers ou de flux multimédias et le traitement de texte, à en croire la fiche produit officielle sur le site du Microsoft Store, ce qui prouve bien à quel point les héritiers de Bill Gates continuent à prédire un avenir radieux à leurs moindres innovations de façade et à se moquer d’un monde qui, pour sa part, ne leur en confie pas moins près de 90% du parc informatique mondial à défaut de vouloir se lancer à la conquête du Mac ou faire son choix parmi la myriade de distributions Linux.

Alors, info ou intox, cette aberration selon laquelle le « méga-top » du concentré de high-tech de la fin 2005 serait déjà, au bout d’une seule année de vie, suffisamment « borderline » pour se retrouver dégradé à un simple terminal d’accès à Internet avec options « lecteur Windows Media / iTunes » et « retouches de photos après adjonction d’un lecteur Memory Stick externe »? Nul ne le sait vraiment, mis à part Dell et Microsoft, évidemment, pour qui une mise à jour ratée vers Vista ou le futur Windows 7 offrirait en tous cas d’intéressantes perspectives de revenu à court terme (soit, dans l’optique de Dell, dans la mesure où tous les dysfonctionnements qui interviendraient sur mon vieil Inspiron à la suite de l’upgrade, et que nos amis texans pourraient alors entièrement imputer aux programmeurs incompétents de chez Microsoft, constitueraient autant d’arguments en faveur d’un modèle plus récent, soit, dans l’optique de Microsoft, parce que toute migration, pour provisoire et problématique qu’elle soit au final, suppose nécessairement d’acquérir une licence à durée indéterminée dans des conditions tarifaires prohibitives, caractéristiques d’un monopole de fait sur le marché informatique, et d’assumer, tout autant à ses dépens, toute difficulté liée à un éventuel « downgrade » vers son Windows d’origine sans prétendre au moindre remboursement a posteriori, le client final étant toujours seul responsable de l’évaluation, de la compatibilité ou de la mise en conformité de son matériel, indépendamment de ce que lui suggère ce fameux utilitaire qui ne se limite pas par hasard au rôle de vulgaire « conseiller », et non d' »assistant » de mise à niveau). Mais ce que je sais, en revanche, pour l’avoir expérimenté jour après jour sans chercher, le moins du monde, à détourner la machine de ses usages habituels pour en démontrer d’autant plus facilement les défauts, exercice vicieux, mais forcément couronné de succès puisque son résultat serait connu d’avance et que tous mes efforts tendraient à y parvenir avec brio, c’est qu’au fil des mises à jour de Windows, des différents logiciels ou des définitions de virus, l’Inspiron est devenue de plus en plus lent et sujet à de multiples et interminables conflits de ressources, de quoi m’obliger à présent, pour ne citer qu’un exemple, à le laisser tourner dans le vide pendant près de quatre heures tous les mercredis pour permettre à l’antivirus d’effectuer son analyse hebdomadaire sans risquer d’affecter le fonctionnement des autres composants, ou à choisir d’emblée entre IE 8 et Firefox 3 selon les sites que je compte visiter au cours de ma session (impossible, en effet, de saisir ou de valider mon code confidentiel sur l’espace de banque en ligne de la Caisse d’Epargne via Internet Explorer, même en « version accessible »…). Tout à l’inverse de mon iMac 24 pouces, dont j’avais fait l’acquisition dès mars 2007 en vue de goûter immodérément aux joies d’un Mac OS X Leopard qu’Apple nous présentait déjà comme une sorte de « Vista 2.0 », et que j’aurais toujours pu dédier exclusivement au visionnage de films ou de photos sur grand écran et à la constitution d’une gigantesque bibliothèque iTunes grâce à son disque dur de 250 GO en cas de désillusions quant aux fonctionnalités ou à l’ergonomie du système d’exploitation, mais qui n’a fait que dépasser largement mes attentes les plus optimistes, à l’abri de toute tentative d’intrusion ou autre action frauduleuse de la part de personnes non-autorisées, et continue à m’émerveiller chaque jour un peu plus, dès que des mises à niveau viennent enrichir mon expérience d’utilisateur avide d’interaction et de sensations fortes. Du coup, autant dire que je n’attends pas grand-chose de Windows 7, alors que Mac OS X Snow Leopard, qui devrait surtout se distinguer par la prise en charge totale de l’architecture 64 bits, autrefois réservés aux mégas-calculateurs scientifiques, une gestion optimisée des processeurs multi-cœurs, une refonte des interfaces graphiques, une compatibilité absolue avec les serveurs Microsoft Exchange et des progrès substantiels en matière d’accessibilité, me fait déjà bondir et rugir d’impatience trois mois avant sa sortie!

Dès lors, puisque mon bon vieux Dell, qui aurait au moins pu remplir sa fonction de machine d’appoint optimisée pour mes usages mobiles, par opposition à un ordinateur de bureau comme l’iMac, a bel et bien fini par me forcer à consacrer davantage de temps à résoudre des bugs sans-cesse plus grotesques et inopinés qu’à stimuler ou conserver ma créativité, ma soif de connaissance et ma fascination pour les divertissements électroniques de tous ordres, et que mon père, traumatisée par la disparition de son regretté Minitel de première génération après un quart de siècle de bons et loyaux services, était justement à la recherche de quelque-chose qui soit simplement pourvu d’un écran légèrement plus grand que celui de ce merveilleux iPhone 3G qu’on lui avait si chaleureusement conseillé chez Orange, histoire de ne plus devoir s’abîmer les yeux pendant de longues minutes à chaque fois qu’il souhaite consulter ses comptes bancaires ou lire quelques dépêches AFP en ligne, la fête des pères a constitué le prétexte idéal à une décision qui mûrissait déjà au plus profond de mes entrailles depuis des mois: acheter un MacBook Pro et céder le Dell à mon vénérable paternel, et ce:

  • d’une part, pour éviter à ce dernier de débourser une fortune dans le simple but de se procurer un PC qui ne lui servirait peut-être qu’à lancer Internet Explorer et Outlook Express une fois par semaine, En attendant qu’il se décide un jour à suivre l’une de ses innombrables formations à l’intention particulière des seniors en voie de marginalisation numérique afin de se reconnecter pleinement au train du progrès;
  • et d’autre part, pour compenser les émissions de gaz à effet de serre, la pollution et la dépense énergétique résultant de la production et du transport de mon nouvel équipement par une démarche citoyenne résolument « Grenelle-friendly » (respectueuse des priorités du Grenelle de l’Environnement pour ce qui est de lutter contre le changement climatique et de tirer parti de la conjonction entre crise économique mondiale et urgence écologique pour soumettre le capitalisme tout entier à l’épreuve du développement durable, de l’économie solidaire et des liens socioéconomiques de proximité), étant donné que ce portable, dont je me serais débarrassé de toute façon, fera l’objet d’une sorte de recyclage fonctionnel à l’échelon microcosmique de ma famille au lieu d’être acheminé au plus vite à l’autre bout du Monde après avoir été bradé sur Ebay, et que les interventions en tous genres sur une telle épave en devenir représenteront bientôt une manne inestimable pour les acteurs locaux de l’économie solidaire, au premier rang desquels, bien sûr, les structures de réinsertion sociale et les entreprises de services à la personne, que ce soit par le nombre d’emplois à créer ou à maintenir dans le secteur du dépannage informatique d’urgence ou par le nombre de pièces un tant soit peu fonctionnelles que les ateliers spécialisés de certaines associations humanitaires pourront toujours tenter de réparer et de monter sur des machines de seconde main destinées à des personnes défavorisées…

Et pour la peine, puisque mon revendeur Apple préféré était en rupture de stock sur le modèle qui convenait le mieux à mes envies, de sorte qu’il aurait dû, en tout état de cause, passer une nouvelle commande rien que pour moi, j’ai opté une fois de plus, et à impact écologique similaire, pour la fabrication sur mesure et la commande en ligne sur l’Apple Store.

Résultat des courses: un MacBook Pro éligible à la migration vers Mac OS X Snow Leopard à tarif préférentiel dès sa sortie en septembre, doté, entre autres bijoux technologiques au summum des possibilités actuelles, d’un écran 17 pouces rétroéclairé par LED, d’un processeur Intel Core 2 Duo cadencé à 3,06 GHz, de 8 GO de RAM, d’un disque dur de 500 GO à 7200 t/m, d’une carte graphique double-cœur (Nvidia GeForce 9400 / 9600), des indispensables ports USB, Firewire 800 et Ethernet 100 gigabits, d’un combo CD / DVD, de prises line in / out et Mini Display Port et d’un slot Express Card, avec, en option, une Time Capsule d’une capacité de stockage de 500 GO qui pourra aussi bien faire office de disque dur externe que de borne d’accès Wifi / Wimax, une télécommande Apple Remote pour piloter mon iTunes ou mon Pandora Jam tout en restant allongé encore quelques minutes sous ma couette, ainsi qu’une extension de garantie mondiale du nom d' »Apple Care Protection Plan » qui me permettra, à moi aussi, de jouer pendant trois ans au globe-trotter techno-geekoïde tout droit sorti de son petit chez-soi de « Siliknoll Valley » avec la ferme intention de répandre dans tout l’univers la bonne parole de « l’Evangile selon St-Mac », l’esprit tranquille du simple fait d’être toujours relativement proche d’un centre de maintenance agréé en cas de pépins, en osmose absolue avec un corps d’ores et déjà dopé par l’énergie positive du sport, au risque d’être régulièrement accusé d’en profiter pour frimer sans aucune retenue dans n’importe quel lieu public, à l’instar de ces millions d’autres personnes qui n’ont pas attendu2009 pour y faire l’impasse sur les formes les plus élémentaires de savoir-vivre. Si bien qu’il ne me restera peut-être plus qu’à compléter cette panoplie du parfait « omnivore » (inconditionnel de la firme à la pomme croquée, prêt à dévorer la moindre invention en provenance de Cupertino, Californie) par le tout nouvel iPhone 3G S, version évoluée de cet iPhone 3G que mon père a payé si cher il y a six mois, qui disposerait en outre d’une caméra vidéo / photo d’une résolution maximale de 3 mégapixels, d’une connectique sans fil largement améliorée par rapport aux modèles précédents, et, last but not least, de ces options d’accessibilité qui m’ont déjà si largement ouvert les portes du Mac depuis plus de deux ans malgré la faiblesse de ma vue, en l’occurrence VoiceOver et le zoom système. Mais comme j’ignore encore à quel point j’arriverai à maîtriser la navigation sur un écran tactile, qui, à en croire la documentation en ligne de chez Apple, se ferait à l’aide d’une sorte de molette virtuelle baptisée « rotor », destinée à simuler les boutons et le joystick des iPod classiques afin que les utilisateurs de VoiceOver, en particulier, puissent se déplacer dans les menus ou sur des pages web par un mouvement circulaire de l’index (dans le sens des aiguilles d’une montre pour descendre, et en sens inverse pour remonter), et valider par un double-clic, sans devoir nécessairement localiser les éléments sur l’écran à la manière d’un utilisateur en pleine possession de ses moyens visuels, et comme je ne sais pas davantage si un système aussi novateur est déjà suffisamment au point pour être fiable en toutes circonstances, notamment dans ses versions non-anglophones, je compte tout d’abord laisser passer la cohue inhérente au début des soldes d’été et au lancement du produit pour aller faire un tour dans l’un des points de vente de nos opérateurs mobiles hexagonaux et y tester ses fonctionnalités par moi-même au lieu de m’enflammer inutilement et risquer de faire preuve d’une négligence d’autant plus criminelle à l’égard d’un MacBook Pro qui, à l’image d’un animal de compagnie de luxe, n’attend plus que moi pour déployer ses grands moyens!

À suivre, donc, dans les tout prochains jours si tout se déroule comme prévu, à commencer par le déballage et la vérification du contenu de mon précieux colis, arrivé en toute fin d’après-midi!

>Rien que du neuf en début d’année, à commencer par des voeux particulièrement tardifs

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Nouveau site web en préparation, nouveau design pour mon blog, nouveau widget pour garnir votre bureau…: le point sur tous ces « petits pas pour un Homme » qui ont rythmé les six premières semaines de 2009

Bien que la « nouvelle année » soit déjà sérieusement entamée en ce vendredi 13 février, veille d’une St-Valentin dont les préparatifs et la mise en œuvre semblent demander tant d’efforts que nombre d’entre nous entendent bien s’octroyer d’ores et déjà, après tout juste six semaines de dur labeur, une à deux semaines de récompenses sportivo-récréatives dans quelque haut lieu de la glisse, j’aimerai néanmoins profiter de ce premier message estampillé 2009 pour présenter, à toutes celles et tous ceux d’entre vous à qui je n’ai pas encore eu l’occasion de m’adresser personnellement, mes sincères et profonds vœux de bonheur, de paix, de bonne santé, de réussite, d’épanouissement et de confiance en un avenir certes peu engageant, obscurci notamment par l’une des pires crises économico-financières du siècle, mais néanmoins porteur d’un indicible espoir quant à une remise en cause salutaire d’un modèle néolibéral qui, à force de prêcher la primauté du capital sur l’être humain, a même fini par prendre au dépourvu des financiers aussi chevronnés que les banquiers d’affaires américains, qui pensaient pourtant en maîtriser tous les rouages dans la mesure où ils avaient grandement contribué à les concevoir!

Puisse donc cette ultime étape de la décennie vous apporter, entre autres, toutes les réserves d’énergie, de ténacité, d’intelligence, d’inspiration et de bonne volonté dont vous aurez besoin pour surmonter ce cap particulièrement périlleux et utiliser les vents contraires de la crise comme autant d’incitations à prendre un nouveau départ là où les circonstances l’exigent / lutter avec acharnement afin de préserver et d’apprécier encore longtemps tout ce qui mérite votre estime, et puissent mes vœux, pour tardifs qu’ils soient, revêtir une saveur toute particulière! Après tout, ne dit-on pas que ce sont souvent les vendanges tardives qui produisent les meilleurs nectars?

Cela étant, puisque cet an de grâce 2009 comporte, comme dernier chiffre, un « 9 » symbole de nouveautés tous-azimuts du seul fait que nous utilisions couramment, voire quotidiennement l’expression « quoi de neuf », de ma calamiteuse entrée dans l’univers SFR après avoir fait évoluer mes deux abonnements Club-Internet vers la formule « Neufbox de SFR » et de l’extinction progressive de la télévision analogique au profit de divers modes de diffusion numériques (ADSL, câble, satellite, TNT), dont la généralisation contribuera probablement à faire entrer dans le quotidien du téléspectateur lambda, jusque dans les chaumières les plus reculées de l’Hexagone, des technologies aussi révolutionnaires que la haute définition et le format 16/9, je m’étais fait légion d’étendre cette logique à mon fidèle compagnon le blog dans le cadre d’une version totalement remaniée de son code-source pour vous faire bénéficier, parmi tant d’autres nouveautés et corrections de bugs mineurs, d’une mise en page de style « 16/9 » (ou « paysage ») exploitant 90% de la largeur de votre écran, histoire de fluidifier votre lecture avec une résolution de 1900 x 1200 pixels, la norme pour les écrans actuels, sans compromettre pour autant votre accès à l’information au cas où votre matériel ne supporterait que des résolutions largement inférieures. Mais de toute évidence, mes désirs de formatage et de personnalisation des contenus s’intègrent beaucoup plus difficilement que prévu dans un canevas stylistique reposant à la fois sur des codes HTML ou CSS de mon cru et des contraintes liées à l’utilisation de la plate-forme Blogger, de sorte qu’il me faut encore corriger au plus vite de graves problèmes de lenteur d’affichage, de mise en forme et de disposition des diverses rubriques pour éviter, par exemple, que le contenu du pied de page ne se retrouve coincé par erreur entre le corps du message et la barre latérale dans Safari et Opera pour Mac alors que seul Firefox et Internet Explorer pour Windows seraient à-peu-près capables de donner forme à mes desiderata originels.

Cependant, certaines améliorations sont d’ores et déjà fonctionnelles et n’attendent plus que vous pour déployer dans la pratique leurs fonctionnalités fabuleuses et novatrices, à savoir:

  1. une série de liens vers les principaux services de référencement social (ou « social bookmarking »), dont Facebook, Delicious, Digg et bien d’autres à venir très prochainement, afin que vous puissiez contribuer activement à la promotion du blog dans votre cercle d’amis ou sur le web tout entier;
  2. un widget (ou faudrait-il parler de « futilitaire » à fort potentiel addictif), à télécharger de toute urgence sur votre PC sous Windows Vista, votre Mac ou votre iPhone / Ipoh Touch, ou à intégrer à votre page d’accueil Netvibes, iGoogle, Windows Live, etc., afin que mes actualités personnelles puissent trôner en plein cœur de votre bureau ou de votre service préféré de « cloud computing » (stockage massif de données sur des serveurs distants dont tout le monde ignore la localisation exacte, d’où l’idée qu’ils puissent se trouver dans les nuages), sans même vous obliger à faire l’effort de les récupérer manuellement, et qu’à l’image des milliards de widgets d’ores et déjà en circulation, ma future omniprésence sur la toile universelle soit vécue, chaque jour un peu plus, comme une sorte d’invasion librement consentie, inquiétant prélude à une éventuelle « dictature du pronétariat » pour qui n’y prendrait pas garde dans la mesure où la multiplication exponentielle des flux de données à gérer simultanément nous mène subrepticement vers une saturation intellectuelle permanente dont nous avons tendance à nous échapper en privilégiant la gestion quantitative, garante d’efficacité, de rapidité et de simplicité quant à l’assimilation des informations, à toute approche qualitative épanouissante à long terme (mais que voulez-vous: il faut bien « exister sur le net » pour ne pas passer dès aujourd’hui aux oubliettes de l’Histoire);
  3. des raccourcis clavier ou « touches d’accès rapide » qui vous permettront par exemple de revenir à l’accueil du blog depuis n’importe laquelle de ses pages à l’aide de la combinaison Alt+h sous Internet Explorer (alt+majuscule+h sous Firefox et Contrôle+h avec Safari) ou de partager un article sur Facebook via la combinaison Alt+f (ou alt+majuscule+f pour Firefox, contrôle+F pour Safari), mon but ultime étant de créer une interface entièrement accessible au clavier sans désavantager pour autant les adeptes de la souris, un peu comme s’il s’agissait d’une application à part entière, à l’instar de nombreux logiciels de notoriété publique qui possèdent souvent des trésors de raccourcis clavier dont même les utilisateurs aguerris soupçonnent à peine l’existence à force de se fier prioritairement à leur mulot, et de démontrer ainsi qu’il suffirait parfois de quelques maigres aménagements pour rendre un site web à la fois accessible, ergonomique et interactif au lieu de le charger d’animations Flash et autres gadgets graphiques que même l’iPhone, archétype moderne du voyageur nomade par excellence, a parfois du mal à interpréter correctement.

C’est dans cette optique que je vous suggère donc de consulter mon code-source provisoire depuis votre navigateur web, juste au cas où vous souhaiteriez mettre vos talents de développeur au service d’une cause aussi futile que la concrétisation de mes ambitions, et de goûter temporairement aux premières fonctionnalités de la prochaine version 2.2, rassemblées en un corpus technologique numéroté, en toute bonne logique, 2.1.9…!!!

Par ailleurs, la page d’accueil toujours provisoire, bien que trop durable, de mon domaine www.knackslash.com a subi, elle aussi, un lifting annonciateur de quelques excellentes nouvelles puisque je commence à me familiariser avec les suites logicielles iLife et iWork ’09 pour Mac OS X, de quoi disposer en quelques clics de tout ce qu’il faut à un webmestre de ma trempe pour développer et gérer, à la seule force de ses poignets et de sa machine à la pomme, un site web encore microscopique dont la montée en gamme en terme de contenu ne saurait être que très progressive. C’est donc avec un mélange de satisfaction et de délectation constructive que je vous informe de ma décision d’inaugurer mes premières pages entièrement créées sur un Mac d’ici un mois, soit le vendredi 13 mars à 13:02, temps universel (une heure de plus à Paris, 5 de moins au Québec), et que je vous invite à jeter un œil attentif à l’avancement du chantier si le cœur vous en dit.

Au plaisir, donc, de renforcer ainsi nos échanges virtuels, et à bientôt pour davantage de news, quitte à ce que certaines d’entre elles transitent par le fameux « nuage n° 9 » dont Brian Adams nous chantait déjà les louanges dans un passé fort lointain, mais dont personne ne pouvait alors raisonnablement supposer que ses paroles s’appliqueraient un jour au monde de l’informatique interconnectée…!