Saturday Night Fiber: il était une fois un samedi, 27 mars 2010, historique à plus d’un titre

À peine mon ami d’enfance Hervé Poudoulec a-t-il déménagé à Lyon pour des raisons personnelles en ce vendredi 26 mars, pluvieux et sans saveur particulière, après avoir écumé avec moi, pendant près de 12 ans, les principaux dancefloors alsaciens, allemands, bruxellois et londoniens, à la recherche permanente d’une osmose aussi parfaite que possible entre musiques électroniques de qualité et ambiance conviviale, guidé en cela, sur les voies tortueuses d’une « Europe de Maastricht » dont les arts constituent certainement un bien meilleur socle fondateur que cette construction politico-économique poussive indéfiniment renvoyée aux calendes grecques, par les bonnes étoiles de la créativité, de fabuleuses intuitions et les effets manifestement bénéfiques de quelques stupéfiantes herbes de province…, et après m’avoir fait découvrir, au fil de toutes ces inoubliables années d’enfance, d’adolescence et de confrontation aux dures réalités de l’âge adulte, soient environ 3 décennies de vie, tant de nouveautés captivantes à fort potentiel addictif dans les domaines de la radio, de la réception par satellite, de l’Internet et du son à force de m’associer étroitement à ses innombrables projets artistiques (Youppala, Madnus & Scogil, Kira Neris, etc.), jusqu’à faire de moi, grâce à sa légendaire force d’entraînement et de persuasion, son inébranlable ténacité, sa patience et son impressionnant bagage de connaissances, cette espèce d’OVNI électromane et technivore qui vous écrit présentement, que la planète a déjà traversé le « jour d’après » – ou la journée du lendemain, si vous préférez -, soit un certain samedi 27 mars où se sont bousculés, aux portillons de l’Histoire et de l’actualité immédiate, au moins quatre faits marquants auxquels je me dois bien de consacrer un peu plus qu’une salve de tweets ou de commentaires voués à se perdre parmi les incessantes réactualisations de mes flux d’activités sur Facebook ou MySpace, sous peine de passer complètement à côté de l’essentiel (un peu comme dans le film de Roland Emmerich, où il ne s’était fallu que de quelques heures et d’une infernale conjonction de catastrophes naturelles inégalées, au grand dam de tout ce que la Terre comptait de gardiens du temple de la doctrine scientifico-technologique officielle, pour que la machine du dérèglement climatique s’emballe dangereusement, au point de mettre en péril la survie même de l’Humanité…). Voilà pourquoi, dans le cadre d’une manifestation littéraire nocturne inédite en l’honneur du troisième anniversaire de mon iMac, baptisée « Saturday Night Fiber » (la fibre du samedi soir) en raison des heureux hasards du calendrier et de l’absence de volonté des fournisseurs locaux d’accès Internet, dont SFR, Orange et Numéricâble, de raccorder enfin mon immeuble à une véritable infrastructure de réseau FTTH, à la fois performante, interopérable, et donc susceptible de favoriser une saine émulation entre offres de services innovantes et concurrentielles, je vous offre, ci-après, ma première prestation de « speed writing » à l’échelle d’un message de blog, qui, telle une soirée de « speed dating » entre artistes post-surréalistes amateurs d’écriture automatique, risque incontestablement de porter les stigmates d’une série de « rencontres » rapides et éminemment superficielles entre mes pensées et mon clavier, ce qui vous vaut, sans plus tarder, de lire les remarques suivantes (remarques d’autant plus… remarquables, cela va sans dire, que, faute d’avoir abouti à des résultats concluants pour ce paragraphe-ci – d’où son style on ne peut plus « classique » au vu de mon œuvre globale -, l’expérience s’est largement prolongée au-delà des premières lueurs du jours à cause du passage à l’heure d’été, de la perspective de regarder en direct le Grand-Prix d’Australie de Formule 1 et d’un bug inopiné sur les serveurs de Blogger.com qui m’a contraint à republier ma prose en ce mardi soir…)!

1. Tant qu’à reparler des stratégies mondiales de lutte contre les caprices du climat, rappelons que, dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mars, avait non seulement lieu le rituel, mais non moins salutaire passage à l’heure d’été, synonyme de substantielles économies d’énergie et de réduction minime des émissions de gaz à effet de serre du simple fait de l’accroissement artificiel de la durée d’exposition à la lumière naturelle en soirée et de la réduction subséquente des besoins en chauffage ou en éclairage public, mais aussi une sorte d’heure de silence électronique du nom d' »Heure pour la Terre », en signe de deuil pour toutes ces particules d’ozone d’ores et déjà détruites par toutes nos activités polluantes. Concrètement, il s’agissait d’éteindre tout éclairage et/ou appareil électrique inutile le samedi entre 20h30 et 21h30, heure locale, pour signifier, de concert avec des millions d’autres particuliers ou collectivités territoriales sur l’ensemble du Globe, une forte volonté de ne pas attendre que d’autres fassent le premier pas pour préserver la planète, sa biodiversité et ses ressources fossiles rares, dont le pétrole et le gaz, mais d’aller immédiatement de l’avant en se montrant, chaque jour, un peu plus exemplaire. Or, comme je me trouve être beaucoup moins friand de symboles que d’actes, j’ai préféré anticiper le mouvement en débranchant ordinateur, Neufbox, décodeur TV HD et chaîne hi-fi pendant 24 heures, à compter de vendredi midi, afin de me ménager un « crédit carbone » à la hauteur de l’empreinte écologique liée à l’acheminement du signal audio / vidéo de France 3, du Stade de France à mon domicile, à l’occasion d’une finale historique de Coupe de la Ligue entre mon OM chéri et les Girondins de Bordeaux, car, après la déconvenue électorale de la semaine dernière en Alsace, il fallait bien que je puisse me raccrocher à une éventuelle victoire marseillaise pour ne pas avoir l’impression de vivre un mois de mars uniformément négatif. Alors, à défaut d’avoir donné un exemple d’éco-citoyenneté au moment précis où le code de bonne conduite de la haute société bien-pensante me le demandait, ce qui m’aurait, de toute façon, posé un délicat problème de conscience parce que je n’aime absolument pas me résoudre à l’idée qu’une démarche collective présentée comme quasi obligatoire, fut-elle animée des meilleures intentions, se substitue à la liberté et à l’esprit de responsabilité, donc à des vertus intemporelles par nature, contrairement à des minutes de silence ou je ne sais quelle autre , manifestation ponctuelle, ma devise personnelle « un Marseille qui gagne, et ça repart » s’est largement vérifiée puisque le temps réglementaire aura suffi aux vaillants hommes de Didier Deschamps pour l’emporter brillamment par 3 buts à 1, à l’issue d’un match certes relativement âpre à ses débuts, mais ô combien réjouissant dès l’entame de la seconde mi-temps, de quoi me rendre résolument euphorique pour l’ensemble du week-end puisque le club phocéen n’avait plus remporté aucun trophée depuis la Ligue des Champions de l’UEFA en 1993!!! Enfin, s’il est vrai que mon intérêt pour les épreuves de Formule 1 n’a vraiment rien d’une préoccupation écologique, tant les incidences des sports automobiles sur l’environnement et les riverains des circuits sont manifestement désastreuses, il n’en demeure pas moins que certains procédés techniques élaborés ou testés dans le cadre de la F1, notamment le fameux KERS (ou SREC – système de récupération de l’énergie cinétique), pourraient parfaitement servir de base aux équipements en série des futurs véhicules grand-public, et que moi, qui ne pourrai probablement jamais conduire de voiture en raison d’une vue bien trop défaillante, je ne peux m’empêcher de déguster les séquences en caméra embarquée, histoire de me mettre, l’espace de quelques secondes, à la place d’un pilote dévorant la route comme d’aucuns le feraient avec leur sandwich.

2. Pour le reste, ce 27 mars aurait également pu entrer dans l’histoire de la résistance anti-sarkoziste si le « No Sarkozy Day », version française d’un « No Berlusconi Day » couronné d’un fort succès chez nos voisins transalpins, avait rencontré un écho tout aussi favorable chez nous. Mais comme il se trouve que la coordination de ce mouvement s’est essentiellement faite sur le Net, ce qui a permis à toute une pléiade de militants à domicile d’afficher leur soutien virtuel en annonçant leur participation à l’événement à grands renforts de contributions sur Facebook et autres réseaux sociaux pour impressionner leurs amis avant de faire preuve du moindre engagement politique fondamental, nul besoin de se prendre pour Mme Soleil pour deviner que même s’il n’y avait pas eu un seul nuage à l’horizon, on aurait pu compter par milliers le nombre des internautes déployant soudain des trésors d’imagination pour s’excuser mollement de ne pas avoir troqué leur souris contre une banderole le jour venu, d’autant que le « No Sarkozy Day » du suffrage universel, expression première du rejet de la politique présidentiel par cette voie institutionnelle que sont les urnes, à déjà eu lieu la semaine dernière, à l’occasion des élections régionales, que les organisations syndicales ont remis le couvert 48 heures plus tard, sous forme d’une journée d’action, des mieux suivies, contre la réforme des retraites et la casse salariale, et qu’en dépit de cette montée sans équivoque du mécontentement populaire, l’exécutif nous a bien fait comprendre qu’il y resterait encore plus aveugle et sourd que Jacques Chirac au lendemain du 29 mai 2005. D’où peut-être, même chez les plus fervents supporters sur le terrain, donc chez ceux qui ont effectivement foulé le pavé pour afficher leurs revendications sur la voie publique, hors des cercles fermés du web pseudo-participatif et citoyen, une certaine résignation devant la politique de la terre brûlée et du fait accompli, qui fera vraisemblablement de ce happening une fausse bonne idée de plus… En attendant le véritable « No Sarkozy Day » de mai 2012, que même l’intéressé ne pourrait plus ignorer, à moins d’un coup d’Etat qui nous emmène définitivement de la Ve République au IIIe Empire…!

3. Bien que je sois très réservé à l’égard de ces grand-messes de la bonne conscience, tel le Sidaction de ce week-end, où les mass-médias audiovisuels dominants redoublent soudain d’unité de façade, de bons sentiments prêts à emporter et de rituels culpabilisants rarement exempts de voyeurisme pour faire exploser les compteurs au bout de 5 millions d’euros, pendant que les lobbies pharmaceutiques et les pouvoirs publics, qui ont ostensiblement intérêt à voir prospérer ce genre d’initiatives sur nos écrans à longueur d’année pour se défausser à bon compte, négocient discrètement, dans le cadre du futur traité ACTA, une marchandisation généralisée du système de santé sur la base de coupes drastiques dans les budgets de la recherche publique, à hauteur de quelques milliards d’euros (soit effectivement 1000 fois plus que les recettes d’un week-end TV contre le SIDA), d’une concentration des moyens sur les seules pathologies immédiatement rentables et d’un primat universel des brevets sur les impératifs légitimes des pays en développement, et que les téléspectateurs, censés personnifier, à eux seuls, le temps d’une émission qui ne pourrait pas fonctionner sans eux, les plus viles travers de l’Humanité (y compris cet individualisme occidental que la télévision, en particulier, véhicule pourtant à merveille le reste du temps), s’acquittent de leur aumône en moins d’une minute, sans trop de maux d’estomac, là où leur déclaration d’impôts leur cause parfois des heures de travail et quelques ulcères, au lieu de devoir se motiver, par exemple, à consacrer un peu de leur temps à des associations d’aide aux personnes séropositives ou à considérer avant tout les malades du SIDA comme des êtres humains de plein droit, et non des patients qu’il faudrait isoler derrière un cordon sanitaire étanche pour les soigner ou les « gérer » à l’abri de la société des biens-portants, je ne me permettrais pas d’appeler explicitement à boycotter une manifestation de bienfaisance X ou Y afin de ne pas m’abîmer dans la contradiction consistant à préjuger de l’opportunité de vos investissements financiers ou de votre carrière associative tout en reprochant aux médias d’en faire de même. Cela dit, comme la problématique humaine des personnes atteintes du VIH rejoint parfois celle des personnes handicapées en général, à savoir qu’il est de plus en plus difficile d’être traité comme un Humain à part entière dès que l’on se trouve être physiquement diminué, j’aurais tant aimé que nos chaînes de télévision se fassent également l’écho, dans les mêmes proportions, des manifestations du collectif « Ni pauvre, ni soumis », en faveur d’un revenu de vie pour les personnes handicapées, question certes plus technique et moins chargée d’émotions que l’instrumentalisation de la peur de mourir des conséquences de l’immuno-déficience, mais ô combien essentielle à la dignité humaine et au plein exercice de la citoyenneté. Car en ces temps de raréfaction volontaire des crédits alloués aux piètres vestiges de l’Etat providence, où il devient presque de bon ton de fustiger l’assistanat au mépris de l’idéal de solidarité nationale et d’envier les « bénéficiaires » de minima sociaux de type RSA, censés se reposer indûment sur les lauriers du dur labeur d’autrui, surtout chez ceux, des mieux lotis aujourd’hui, qui accepteraient le plus difficilement de se retrouver dans le besoin au point de solliciter ces « largesses » parce qu’il leur faudrait alors trébucher, à leur tour, sur le maigre filet protecteur que les nantis ont bien voulu consentir aux démunis, et à défaut d’éradiquer, d’un jour à l’autre, des facteurs discriminants aussi complexes que l’inaccessibilité des lieux publics ou la condescendance d’une société pour qui handicap rime trop souvent avec appartenance à une caste d’intouchables qu’il est certes formellement interdit de vouloir éliminer physiquement, sous peine de passer pour d’ignoble monstres néonazis prônant la réouverture immédiate d’Auschwitz (encore heureux que personne ne remette sérieusement en cause le principe du droit à la vie, la base même de la Civilisation), mais qu’il est raisonnablement permis de traiter comme des humanoïdes de troisième catégorie dans l’indifférence générale ou avec l’assentiment des masses, l’heure est peut-être enfin venue de corriger cette double injustice juridique aux termes de laquelle les personnes handicapées sont condamnées:

– à percevoir un revenu de base sensiblement inférieur au seuil de pauvreté (seule l’Allocation aux Adultes Handicapés – AAH -, qui s’élève actuellement à un peu moins de 700 euros par mois, permet de subvenir aux besoins essentiels de l’existence et de gérer son budget en toute autonomie, sans le contrôle préalable des autorités, alors que la Prestation de compensation du handicap – PCH – ou l’Allocation compensatrice tierce-personne – ACTP – servent exclusivement à financer des aides matérielles ou humaines ponctuelles sous le contrôle étroit de Conseils Généraux qui ont bien compris que le handicap et la mobilité réduite constituent indéniablement de formidables gisements d’emplois de proximité puisqu’ils génèrent une demande forte, durable et difficilement délocalisable en matière de produits ou services d’assistance à la personne);

– et à être sanctionnées pour leur volonté ou leur aptitude à s’intégrer dans la Société en exerçant une activité professionnelle dans la mesure où le mécanisme de prise en compte des ressources personnelles, revenus du travail compris, est si rigide et contreproductif qu’il leur faut souvent choisir, pour longtemps, entre travailler plus pour gagner moins et travailler moins pour gagner plus (seule l’absence de tout revenu imposable permet de prétendre, à coup sûr, aux allocations à taux plein, alors que, dès le premier centime ou presque, gagner un euro de salaire revient à perdre 1€ d’AAH + 0,25€ d’ACTP + la totalité des aides au logement +, dans de nombreuses villes, la gratuité des transports en commun ou d’autres avantages sociaux du ressort des collectivités locales, de sorte qu’il est même encore moins intéressant de se vendre à un employeur 40h par semaine pour l’équivalent du SMIC que de rester inactif; un comble quand on n’arrête pas de nous casser les oreilles avec le concept de « valeur travail »…).
Et si les mass-médias, avides de bonne conscience et soucieux d’évacuer les sujets qui fâchent / n’intéressent personne, parce que trop techniques, se sont effectivement empressés de relayer la réponse officielle du gouvernement, selon lequel l’AAH serait revalorisée de 25% d’ici 2012, le diable est plus que dans un détail, mais carrément dans un mensonge qui prouve bien à quel point on nous prend pour des demeurés: ces 25% ne s’apprécient pas au vu des montants de 2010, mais de 2007, date à laquelle Nicolas Sarkozy, alors encore simple candidat à la Présidence, avait déjà fait cette promesse; comme quoi, il excelle vraiment dans l’art du copier-coller (ou plutôt dans le recyclage verbal, pour parler comme un bon écolo de droite…).

4. Enfin, comme indiqué plus haut, le 27 mars a également marqué le 3e anniversaire de mon iMac 17 pouces et, par conséquent, le début de ma migration de Windows vers Mac OS X, grâce, notamment, aux outils d’accessibilité de plus en plus performants de ce dernier. Pour vous resituer cet événement dans son contexte global, voici la copie quasi conforme de ce que j’ai récemment écrit, à ce sujet, à un ancien condisciple de Langues Etrangères Appliquées:

S’il était jusque-là acquis:

– qu’un handicapé visuel, mal ou non-voyant, devait nécessairement conclure une sorte de CDI sans clause de résiliation avec la guilde des industriels du PC, et donc indirectement avec Microsoft et ses systèmes d’exploitation successifs (MS-DOS et Windows), puisque seuls ces environnements de travail permettaient d’installer des outils d’accessibilité tels que des lecteurs d’écrans (Sonolect, Visiobraille pour Windows, Jaws, etc.) ou des logiciels de grossissement de caractères comme Zoomtext ou Magic;

– que ces technologies d’assistance sont parfois relativement incompatibles entre elles, ce qui pousse inéluctablement une personne comme moi, qui s’est régulièrement trouvée à cheval entre la malvoyance et la cécité, selon le type d’usage informatique, à devoir faire un choix entre l’utilisation exclusive d’un grossissement de texte ou d’un lecteur d’écran pour ne pas avoir à installer une pléthore de scripts ou de plugins semi-officiels censés tenter le démon de leur houleuse cohabitation;

– que les adaptations pour Linux, alternatives potentielles à l’hégémonie de Windows dans la mesure où il est tout de même relativement simple, à la base, d’installer une distribution Linux sur n’importe quel PC après avoir reformaté son disque dur pour en éliminer les traces du système d’exploitation précédent, en étaient encore toujours à des balbutiements sortis tout droit des claviers de quelques amateurs, aussi dévoués qu’artisanaux dans leur démarche, qui continuent, par exemple, à utiliser des synthèses vocales comparables en tous points à celles qui servaient déjà de bases aux premiers albums de Kraftwerk ou à la mémorable « Dictée Magique » de chez Texas Instruments;

– que ces aides techniques, pour merveilleuses et révolutionnaires qu’elles ont toujours été puisque rien ne se serait jamais fait sans leur entremise, progressaient mille fois plus lentement que l’environnement graphique ou les réseaux sur lesquels elles devaient nous permettre d’évoluer avec autant de facilité, et si possible à la même vitesse que les autres;

– et que Microsoft, qui, par idéalisme ou acquit de conscience, avait initialement tendance à répondre très favorablement aux demandes des développeurs ayant besoin d’accéder à quelque morceau de code source pour commercialiser des produits ou services à l’intention des usagers handicapés (au point que Bill Gates en personne, aussi généreux que médiatique dans sa démarche, avait daigné faire don de quelques millions de dollars en faveur de plusieurs projets de recherche fondamentale sur l’ergonomie et la mise en accessibilité des futurs ordinateurs), a fini par abuser du prétexte de la crise économique consécutive à l’éclatement de la bulle Internet des années 2000 et de la prétendue incapacité de certains développeurs (dont l’inventeur, aveugle par ailleurs, de ce fabuleux Jaws pour Windows qui règne aujourd’hui en maître absolu sur le segment des lecteurs d’écrans pour PC) à s’adapter aux réalités de son système d’exploitation.

En somme, disons que les handicapés, plutôt que de compter sur qui que ce soit pour prendre le train en marche, n’avaient qu’à mieux se tenir, mieux s’entraider et se former à prix d’or aux réalités d’un environnement graphique de plus en plus visuel pendant que le reste de l’Humanité, qui découvrait à pas de géant les charmes de plus en plus multiples de l’Internet haut débit grâce à la démocratisation de l’ADSL et des réseaux 3G, s’épanouissait tranquillement devant ses écrans, et que l’abîme entre valides et handicapés, d’ores et déjà difficilement surmontable lors de ma mission de traducteur à la Commission européenne en 2001, n’était donc pas près de se combler…, à moins d’un sursaut revendicatif ou d’une révolution extérieure au monde des « Windowsiens », de nature à soumettre à nouveau le marché des technologies d’assistance à une saine logique d’émulation et d’innovation.

Et c’est justement là qu’est entrée dans ma vie une curieuse et exotique « bestiole à la pomme », autrefois l’apanage des artistes de tous horizons, graphistes et musiciens en particulier, mais dont les énormes ressources système commençaient également à intéresser d’autres catégories professionnelles: le Mac!!!

Et c’est une fois de plus mon ami d’enfance Hervé, cet inconditionnel du Macintosh depuis son retour à l’informatique en 2004 (après avoir passé des années à gérer ses mails ou à consulter des sites web sur son téléphone portable via l’interface WAP de chez SFR), mais qui, à l’inverse de moi, avait toujours réussi à se contenter du zoom système, intégré au Mac depuis belle lurette sans forcément se demander où en étaient les synthèses vocales, qui m’a envoyé un lien vers le site d’une certaine entreprise néerlandaise dénommée Assistiveware, spécialisée dans la conception de toutes sortes de logiciels et de périphériques d’accès, où j’ai bien vite trouvé mon bonheur à long terme puisque j’y ai appris, en quelques minutes, qu’à côté du fameux zoom, on pouvait aussi activer, sans aucun conflit de ressources ou ralentissement excessif du système, un lecteur d’écran nommé VoiceOver, également intégré à n’importe quel ordinateur équipé de Mac OS X 10.4 ou plus, presque aussi performant que Jaws pour Windows dans l’ensemble, et qu’Assistiveware proposait entre autres les voix de synthèse Infovox iVox, développées par les Belges d’Acapela Group, soit à peu près ce qui se fait de mieux sur le marché puisque leur qualité et leur timbre se rapprochent de plus en plus de la voix humaine au fil des mises à jour de versions, rendant ainsi l’utilisation de la machine encore beaucoup moins fatigante et plus conviviale que jamais. Abasourdi par une nouvelle aussi imprévisible que spectaculaire, j’ai donc tout d’abord testé VoiceOver et Infovox iVox sur le portable d’Hervé, de peur de dépenser 2000 € pour rien, et me suis aperçu aussitôt que:

– pour diablement efficaces qu’ils étaient, seuls ou combinés au zoom système;

– pour réjouissante qu’était la perspective d’utiliser enfin des outils multimédias contemporains après avoir essayé en vain, des années durant, de tirer le meilleur parti de Winamp ou de quelque utilitaire d’enregistrement de flux audio (sans même parler du visionnage de films ou de photos en plein écran que Jaws appréciait tellement qu’il plantait presque à chaque fois);

– pour fabuleux qu’allait devenir un univers débarrassé de tout virus ou cheval de Troyes…,

j’aurais tout intérêt à commencer par acheter un ordinateur de bureau plutôt qu’un portable pour pouvoir travailler avec un facteur de zoom suffisant, le cas échéant sur une période prolongée, compte tenu du nombre encore très élevé de programmes inaccessibles aux lecteurs d’écran, et plus particulièrement d’applications reposant sur de jolies interfaces graphiques à base d’animations Flash, ce qui m’a donc amené, au final, à courir chez BeMac, l’un des deux revendeurs Apple agréés à Strasbourg, le mardi 27 mars à moins de 10 minutes de la fermeture du magasin, pour m’acheter un iMac 24 pouces, un modèle dont l’originalité est de ne plus comporter de tour, comme les « desktops » traditionnels, parce qu’assemblés d’un seul bloc, compact et donc d’autant moins encombrant, le disque dur et les différentes cartes nécessaires à son fonctionnement étant savamment dissimulés par son élégante carcasse, quelque-part en-dessous ou à côté de l’écran.

Après avoir, tout d’abord, ramé un peu plus que prévu pour trouver des repères fiables dans cet environnement qui ne ressemble que marginalement à Windows, et avoir mis un moment à comprendre comment Apple, dont l’une des marques de fabrique est d’avoir toujours su transformer l’utilisation d’un objet en une forme de perception, d’expression et d’art sui generis, avait bien pu s’y prendre pour conférer un caractère artistique à la restitution d’un contenu d’écran ou d’une page web, ce qui m’a valu de me plonger assez longuement dans leur documentation anglophone, par manque de ressources en français à cette époque-là, et à m’exercer quelques jours avant de parvenir à intérioriser, jusqu’au stade de l’automatisme, les réflexes de base du « Maqueux » en pleine phase d’éclosion, je me suis donc entouré des compagnons de jeu idéaux pour rentabiliser au maximum mon jeune investissement, par exemple:

– les traitements de textes Pages et Nisus Writer Pro;

– les navigateurs web iCab et Safari;

– iTunes et son incontournable iTunes Store (qu’Apple a d’ailleurs rendu totalement compatible VoiceOver depuis lors afin de capter, mieux que nul autre e-commerçant de son rang, le juteux marché des déficients visuels, cible de choix dont il fallait juste avoir l’idée d’intégrer les qualités de « serial online shoppers » par nécessité ou commodité et de mélomanes avertis par prédisposition sensorielle dans la stratégie globale de conquête des marchés au lieu de se réfugier, comme Amazon.com à propos de son Kindle, derrière l’argument selon lequel les technologies d’assistance pourraient servir à violer les droits de propriété intellectuelle dans la mesure où les synthèses vocales perfectionnées d’aujourd’hui permettraient de produire des contenus audio d’une qualité suffisante pour être exploitée commercialement sans l’autorisation des ayant-droits);

– iPhoto, qui me donne enfin l’occasion d’archiver et d’étiqueter moi-même toutes les photos que mes parents prennent sur leurs appareils numériques;

– Audio Hijack, un logiciel permettant d’enregistrer en temps réel, sans trop de réglages, n’importe quelle source audio prise en charge par la carte son;

RadioShift, utilitaire destiné à accéder, à des fins d’écoute et/ou d’enregistrement, à quelques dizaines de milliers de radios du Monde entier, classées par genres, pays et débit;

– Netshade, application permettant de faire transiter son trafic web par un proxy basé au Texas de manière à se faire passer pour un internaute américain, techniquement parlant du moins, et d’utiliser ainsi en douce des services d’écoute de musique en ligne comme Pandora ou Slacker, théoriquement réservés aux résidents U.S. pour de sempiternels motifs de protection des droits d’auteurs;

– Pandora Jam, qui offre carrément la possibilité d’enregistrer les morceaux sur Pandora dans leur qualité d’origine tout en récupérant consciencieusement toutes leurs données associées (nom d’artiste, album, genre, année de sortie…) pour les découper et les étiqueter aussi proprement que s’ils étaient extraits d’un CD;

– ainsi que les inévitables gestionnaires de torrents et autres téléchargements pour me constituer une belle cinémathèque dématérialisée, gratuite de surcroît…

Eh oui: à force d’avoir été assimilé à un voleur sollicitant des avantages indus au motif que mes logiciels de lecture d’écran, équipés de synthèses vocales au timbre quasi humain, permettraient de produire des textes commercialement exploitables et de violer ainsi ces fichus droits d’auteurs à longueur de journée, j’ai fini par vouloir faire honneur à ma réputation supposée, et suis donc devenu un dangereux hacker qui se fiche éperdument de toutes ces lois liberticides (DADVSI, HADOPI, future LOPPSI, et que sais-je encore), par lesquelles les pouvoirs publics veulent endiguer le téléchargement illégal pour sauver des eaux du ridicule et de l’anachronisme une industrie moribonde de sa propre faute, qui, bien qu’elle possède parfois ses propres filiales spécialisées dans la distribution de contenus Internet, de sorte qu’elle aurait parfaitement été en mesure de créer assez de synergies internes, n’a pas été capable de négocier à temps le tournant de la mise en ligne des biens culturels, et qui ne mérite donc pas plus d’égards que les derniers crieurs de village, dont la disparition n’avait quand-même pas suscité une telle levée de bouclier alors qu’il s’agissait, pendant des siècles, du lien privilégié entre les communes et leurs administrés…; mais comme je suis sous Mac, je suis, de toute façon, déjà relativement irrécupérable parce que même les utilitaires de surveillance par lesquels l’État cherche à remettre de l’ordre dans la bergerie, se limitent à la France et à cette majorité de Windowsiens qui n’arrivent pas à pousser aussi loin le bouchon de la parade technique, et lui livreront donc encore pour longtemps assez de chair à canon!

Mais comme rien n’est parfais en ce bas Monde, en particulier les produits de consommation courante, qui obéissent primordialement à une logique de commercialisation massive, et non aux impératifs du « sur mesure », je ne suis jamais parvenu à me passer totalement de Windows, dont les outils d’accessibilité se distinguent tout de même encore par une meilleure façon d’appréhender certains sites web complexes, à commencer par les incontournables séquences Flash, et dont le lecteur multimédia intégré, le fameux Windows Media Player, reste à ce jour le seul outil permettant de regarder les programmes de Canal + à la demande, si bien qu’après avoir conservé pendant plus de deux ans mon bon vieil ordinateur portable Dell Inspiron 9300, j’ai opté pour une solution bien plus « sportive » consistant à le céder à mon père, qui lui offre actuellement une seconde vie largement à la hauteur de ses attentes de retraité dans la mesure où il le transforme peu-à-peu en une simple machine à surfer sur Internet destinée à prendre le relais de son Minitel…, , au profit d’un Mac portable (un MacBook Pro 17 pouces au top de la technologie, plus précisément) pour y installer les deux systèmes côte-à-côte, chacun sur sa partition, de manière à pouvoir choisir mon OS au démarrage de la machine ou, pire que tout, les utiliser simultanément grâce au logiciel VMware Fusion, qui permet de passer aisément de l’un à l’autre via une simple combinaison de touches…

Maqueux d’un jour, maqueux pour toujours!

Maréchal Twitter, me voilà donc, plus fort et déterminé que jamais, tantôt pigeon voyageur sur ton réseau, tantôt pigeonné par l’hégémonie du « SMS style » !

Prologue à une trilogie techno-sentimentale en devenir dont vous pouvez également découvrir dès à présent la première et la deuxième partie, à une sorte de « tweet-thriller » entamé sur mon « compte historique » peu après la tragique disparition de Michael Jackson en juin 2009, événement dont j’avais pris connaissance en direct dans une émission de la radio montréalaise CIBL dont l’animateur m’avait alors démontré avec brio à quel point Twitter permettait de s’informer plus vite et mieux que via les médias traditionnels, à une époque où je pouvais encore cultiver la naïveté d’imaginer que l’e-célébrité me porterait chance à tous égards…

À vous qui acceptez de me suivre dans cette aventure, qui me lisez près de cinq ans après la première mouture de ce billet, je commencerai par dédicacer ce morceau de Ian Pooley sorti en 1998, l’une des plus belles années de ma vie en ce qu’elle fut pleine de rêves réalisés:-)

Un petit souci pour lire la vidéo d’ici à ce que j’implémente intégralement les balises HTML 5 / ARIA requises, ou juste une petite envie de récupérer la bande son via votre ripper préféré ? Alors, cliquez ici, et tout devrait s’arranger à souhait;-):-)

En clair: après avoir longuement résisté à l’appel du service de microblogging dénommé Twitter, particulièrement adapté aux échanges massifs et immédiats, par concaténation et improbables enchevêtrements de micromessages qualifiés de « tweets » (gazouillis), de liens et autres données susceptibles de tenir en 140 caractères, et après avoir, pourtant, souligné, dans mon dernier article, le risque de me retrouver pris au piège du « style SMS », langage des plus pernicieux dont les abus peuvent conduire, plus vite qu’il ne faut pour le remarquer ou l’écrire, à réduire la pensée à une impitoyable succession de signes typographiques, d’abréviations hasardeuses ou de liens hypertextuels arrachés de leur contexte, souvent au mépris évident de la grammaire, de la richesse lexicale ou de la profondeur d’analyse, dans la droite ligne du novlangue dont George Orwell fustigeait déjà l’inquiétante avancée dans son roman de politique-fiction « 1984 », j’ai finalement été rattrapé par les réalités d’un marché du réseautage caractérisé par un rejet croissant de Facebook et MySpace au profit de nouveaux entrants comme Twitter, justement…

Et, ô surprise: non seulement leur interface est bien plus ergonomique que celles de leurs divers concurrents, , mais de surcroît, et contrairement à mes préjugés d’il y a seulement quelques semaines quant à la compression d’un message au format SMS, il m’arrive désormais de prendre du plaisir à enchaîner quelques salves de tweets, en particulier lorsque je consacre un bon moment à traiter mes fils RSS, tant il est vrai que la présentation ultra-simpliste de leur page d’accueil, flanquée de la fameuse zone de saisie magique qui n’attend qu’à recevoir un nombre de caractères inférieur ou égal à 140, qui permet ainsi, sans autres formalités, d’insérer des liens et de renvoyer vers des contenus bien plus élaborés, m’invite plus que jamais à partager quasi instantanément tout ce qui fait mon quotidien, à commencer par mes lectures ou mes préoccupations du moment, même lorsque je n’ai pas forcément envie de me prendre le temps d’y consacrer un billet sur mon blog ou de le mentionner successivement sur les réseaux sociaux dont je fais partie. En témoignent, par exemple, mes contributions de samedi après-midi au sujet du caractère hypocrite de la lutte contre des paradis fiscaux européens à l’heure de la mondialisation, compte tenu de la facilité déconcertante avec laquelle on peut aujourd’hui créer une société offshore dans la « zone économique spéciale » de Hong-Kong, et mon choix de relayer un article plutôt insolite de Rue89 sur les vertus thérapeutiques et économiques de la marijuana jamaïcaine, que je n’aurais probablement jamais postées ailleurs sur le Net, bien que les pages web en question vaillent assurément le détour et qu’elles traduisent plutôt fidèlement mes intimes convictions. De quoi éviter, en outre, de sombrer dans la redite à force de devoir poster sur plusieurs réseaux ou de s’adonner trop fréquemment au plagiat pour n’aboutir, au final, qu’à reproduire en moins bien ce que d’autres ont déjà si brillamment conçu, formulé et répandu dans des médias plus influents que ma modeste présence internautique.

Autre avantage de taille : comme des millions d’autres usagers, y compris de grandes entreprises ou institutions de renommée internationale, le pratiquent déjà à leur profit depuis quelques mois, je pourrai à la fois devenir l’un de leurs « poursuivants », c’est-à-dire m’abonner à leur fil de tweets pour m’informer de leur actualité en temps réel, et m’autopromouvoir auprès de leur département web / de leurs visiteurs en essayant, par exemple, d’être parmi les premiers à répondre à l’un de leurs tweets, de préférence sur un sujet d’importance capitale ou à fort potentiel fédérateur, jusqu’à me faire suivre à mon tour par un maximum de personnes ou, du moins, à servir de plaque tournante à leurs propres ambitions en offrant à leurs tweets l’espace promotionnel dont ils auront tant besoin.

Pour vous en rendre compte par vous-même, n’hésitez pas à visiter dès à présent ma page Twitter et à être parmi les premiers à entrer dans le cercle, encore très sélecte, de mes illustres, mais non moins fidèles « followers ». Après quoi, il ne restera donc plus qu’à savoir si, à l’occasion du 25e anniversaire de l’échéance fatidique de 1984, Orwell arriverait à s’identifier à la citation twitteresque « Big Brother is following u », si Twitter, pour ornitologiquement connoté que soit son nom, comptera surtout des oiseaux de bon ou de mauvais augure, et qui, de moi ou des autres, adoptera en premier la parfaite posture de l’Icare de la Société de l’Information, volant assez haut dans la stratosphère de la communication interpersonnelle pour goûter à l’infinité virtuelle des horizons que peuvent nous ouvrir les plus nobles idéaux de l’Humanité sans se brûler pour autant les ailes à force de vouloir toucher de trop près le soleil du conformisme social…!

>DU PC FAISONS TABLE RASE, ET DE LA POMME LE FRUIT DE NOS PLUS TÉMÉRAIRES ESPOIRS!!!

>

Tels seront désormais les maîtres-mots de mes héroïques expéditions dans le monde virtuel des technologies de pointe!

Autrement dit, je viens de délaisser mon portable Dell pour le « Mac + ultra » de l’informatique portable, à savoir un MacBook Pro configuré sur mesure, en attendant de craquer éventuellement pour l’iPhone 3G S d’ici quelques jours. Voici pourquoi et comment…

Ça y est, c’est fait! Après avoir succombé, il y a trois ans et demi à peine, aux sirènes de la gamme d’ordinateurs portables Dell Inspiron 9300, et avoir commandé, pour Noël 2005, un exemplaire équipé de tout ce que la planète PC avait alors à offrir de raffinement technologique de première classe (processeur Intel Pentium M de 2,26 GHz avec 2 GO de RAM, disque dur de 100 GO à 7200 t/m, lecteur / graveur de CD / DVD multinorme, carte graphique NVIDIA GeForce Go 6800, carte Intel Wireless compatible Wifi 802.11 A / B / G, sorties USB 2.0, Firewire, Ethernet, VGA, DVI, line in / out, haut-parleurs intégrés…), l’heure est venue, pour moi, de passer ce coûteux investissement par pertes et profits en le cédant grâcieusement à mon père, faute de pouvoir faire évoluer l’engin vers des environnements plus stables que Windows XP Familial ou Windows Vista Home Basic, et plus généralement, d’en découdre pour de bon avec l’univers impitoyable du PC au profit d’une configuration 100% Apple, désormais composée d’un iMac 24 pouces et d’un tout nouveau MacBook Pro 17 pouces, qui devrait avoir beaucoup moins de mal à franchir avec moi le cap de la nouvelle décennie (sans compter qu’elle sera peut-être encore pleinement opérationnelle lors de la victoire d’Europe Ecologie aux élections européennes de 2014 à force de tourner sous des Osque l’entreprise de Steve Jobs, elle au moins, a conçus dans la durée…)!

En effet, s’il est vrai que Dell entrera à jamais dans l’Histoire pour m’avoir fourni mon tout premier ordinateur portable, me permettant ainsi de réunir mobilité et technologies de pointes en un ensemble relativement compact et facile à transporter, y compris en avion ou en train, il n’en reste pas moins que la « bestiole » n’a cessé de résister vaillamment à toute tentative de domestication intégrale et de véhiculer, au gré de son utilisation sur des autoroutes de l’information souvent insuffisamment protégées des regards indiscrets ou volontairement laissées à l’abandon par des fabricants d’antivirus à la recherche de nouveaux débouchés pour leurs produits, toutes sortes de programmes et autres codes malveillants qui n’ont pas manqué de compromettre gravement l’intégrité de mes données personnelles / la sécurité de mes transactions bancaires et boursières. Si bien que ses deux premiers mois d’exploitation, à eux seules, ont été marqués par deux fâcheux contre-temps dont n’importe quel utilisateur se serait bien passé après avoir déjà payé près de 4000 euros pour un produit que le constructeur lui présentait pourtant comme le « nec + ultra du haut de gamme », à savoir:

  1. un défaut de fabrication au niveau du câble d’alimentation dont la principale conséquence était de ne pas pouvoir charger la batterie, défaut que le service clients de Dell s’est tout d’abord obstiné à ne pas vouloir reconnaître, préférant me faire effectuer toutes sortes de manipulations hasardeuses dans le Bios jusqu’à y semer une pagaille telle qu’il m’a fallu redémarrer plusieurs fois la machine en « mode sans échec » avant de reprendre pleinement possession de Windows, mais qu’on a bien voulu résorber, quelque trois mois après mon achat, en m’envoyant enfin un chargeur de batterie digne de ce nom (qu’il était rapide et performant, ce SAV téléphonique délocalisé aux quatre coins de l’espace euro-méditerranéen, accessible uniquement via un numéro à tarif spécial, comme il se doit…!); et
  2. une attaque en règle contre toutes les failles de sécurité du système, réelles ou supposées, orchestrée de main de maître par un certain Winfixer, malware dont le but premier est de provoquer autant de dysfonctionnements que possible sur un PC Windows infecté au hasard de la visite de quelque page web assez peu fréquentable, dont le site www.isohunt.com, avant de proposer gentiment au pauvre propriétaire de l’animal fraîchement contaminé, dont on imagine aisément le degré de panique à l’idée de voir son inestimable trésor de « bécane » partir littéralement en vrille à mesure que les minutes passent et que les messages d’erreurs alarmistes envahissent son écran, de payer la modique somme de 24,90$ par carte bancaire pour stopper immédiatement l’hémorragie et tout remettre dans son état originel (à moins que leur interface de paiement, vraisemblablement tout aussi vérolée que leur fichue bactérie logicielle, leur permette carrément, comme par magie, de prélever jusqu’à 7500€ d’une seule traite, soit la limite mensuelle de paiement associée à une carte Visa Premier dans sa version de base…)!

Échaudé d’emblée par une prise de contact si peu conviviale, j’ai néanmoins fini par me faire à l’idée de vivre assez fréquemment aux côtés de cet animal à la fois sauvage et semi-nomade, trop sauvage pour obéir systématiquement à mes ordres et pas assez nomade pour réagir au quart de tour dès qu’on lui demandait d’établir une connexion réseau, sans jamais réussir pour autant à créer avec lui cette indispensable symbiose technologique, cognitive, intellectuelle et spirituelle par laquelle l’ordinateur est censé devenir le prolongement électronique naturel du cerveau et des organes sensoriels dans le contexte d’une banalisation rampante du web 2.0, du « cloud computing » et de leurs pléthores d’applications connexes / transversales (que ce soit en mode « push », c’est-à-dire en tant que moyen de diffusion de l’information et de la pensée dont la finalité première est de générer des contenus prêts à être injectés dans des réseaux tels que l’Internet, ou en mode « pull », donc en sa qualité d’outil de collecte, de gestion, d’appréhension et d’interprétation des contenus téléchargés depuis ces mêmes réseaux,). Et à mesure que Windows Vista a commencé à s’imposer à la Planète PC tout entière comme le seul système d’exploitation susceptible de prendre en charge le basculement progressif vers ces nouveaux usages, Windows XP étant jugé, avec raison, beaucoup trop vieux, instable et rigide face à des tâches aussi gourmandes en ressources que l’actualisation quasi permanente d’une centaine de widgets, quelle n’a pas été ma surprise d’apprendre, après avoir exécuté le « conseiller de mise à niveau vers Windows Vista », donc l’outil de diagnostic attitré de chez Microsoft, que ma machine si chèrement payée un an avant la sortie de cet OS, sauvée des virus et des affres du Bios à la sueur de mon front, était simplement prête pour la version la plus élémentaire de Vista, en l’occurrence l’édition Home Basic, équivalent de Windows XP familial, sous réserve d’incompatibilité totale ou partielle de certains programmes ou périphériques, bien entendu…! Exit, donc, à tout jamais, la perspective de monter un réseau domestique fiable ou de contrôler à distance le PC de ma mère pour voler à son secours en quelques clics, le cas échéant, sachant que Vista Home Basic est réservé en priorité à des tâches assurément aussi « basiques » que la consultation des mails, le surf sur Internet, la lecture de fichiers ou de flux multimédias et le traitement de texte, à en croire la fiche produit officielle sur le site du Microsoft Store, ce qui prouve bien à quel point les héritiers de Bill Gates continuent à prédire un avenir radieux à leurs moindres innovations de façade et à se moquer d’un monde qui, pour sa part, ne leur en confie pas moins près de 90% du parc informatique mondial à défaut de vouloir se lancer à la conquête du Mac ou faire son choix parmi la myriade de distributions Linux.

Alors, info ou intox, cette aberration selon laquelle le « méga-top » du concentré de high-tech de la fin 2005 serait déjà, au bout d’une seule année de vie, suffisamment « borderline » pour se retrouver dégradé à un simple terminal d’accès à Internet avec options « lecteur Windows Media / iTunes » et « retouches de photos après adjonction d’un lecteur Memory Stick externe »? Nul ne le sait vraiment, mis à part Dell et Microsoft, évidemment, pour qui une mise à jour ratée vers Vista ou le futur Windows 7 offrirait en tous cas d’intéressantes perspectives de revenu à court terme (soit, dans l’optique de Dell, dans la mesure où tous les dysfonctionnements qui interviendraient sur mon vieil Inspiron à la suite de l’upgrade, et que nos amis texans pourraient alors entièrement imputer aux programmeurs incompétents de chez Microsoft, constitueraient autant d’arguments en faveur d’un modèle plus récent, soit, dans l’optique de Microsoft, parce que toute migration, pour provisoire et problématique qu’elle soit au final, suppose nécessairement d’acquérir une licence à durée indéterminée dans des conditions tarifaires prohibitives, caractéristiques d’un monopole de fait sur le marché informatique, et d’assumer, tout autant à ses dépens, toute difficulté liée à un éventuel « downgrade » vers son Windows d’origine sans prétendre au moindre remboursement a posteriori, le client final étant toujours seul responsable de l’évaluation, de la compatibilité ou de la mise en conformité de son matériel, indépendamment de ce que lui suggère ce fameux utilitaire qui ne se limite pas par hasard au rôle de vulgaire « conseiller », et non d' »assistant » de mise à niveau). Mais ce que je sais, en revanche, pour l’avoir expérimenté jour après jour sans chercher, le moins du monde, à détourner la machine de ses usages habituels pour en démontrer d’autant plus facilement les défauts, exercice vicieux, mais forcément couronné de succès puisque son résultat serait connu d’avance et que tous mes efforts tendraient à y parvenir avec brio, c’est qu’au fil des mises à jour de Windows, des différents logiciels ou des définitions de virus, l’Inspiron est devenue de plus en plus lent et sujet à de multiples et interminables conflits de ressources, de quoi m’obliger à présent, pour ne citer qu’un exemple, à le laisser tourner dans le vide pendant près de quatre heures tous les mercredis pour permettre à l’antivirus d’effectuer son analyse hebdomadaire sans risquer d’affecter le fonctionnement des autres composants, ou à choisir d’emblée entre IE 8 et Firefox 3 selon les sites que je compte visiter au cours de ma session (impossible, en effet, de saisir ou de valider mon code confidentiel sur l’espace de banque en ligne de la Caisse d’Epargne via Internet Explorer, même en « version accessible »…). Tout à l’inverse de mon iMac 24 pouces, dont j’avais fait l’acquisition dès mars 2007 en vue de goûter immodérément aux joies d’un Mac OS X Leopard qu’Apple nous présentait déjà comme une sorte de « Vista 2.0 », et que j’aurais toujours pu dédier exclusivement au visionnage de films ou de photos sur grand écran et à la constitution d’une gigantesque bibliothèque iTunes grâce à son disque dur de 250 GO en cas de désillusions quant aux fonctionnalités ou à l’ergonomie du système d’exploitation, mais qui n’a fait que dépasser largement mes attentes les plus optimistes, à l’abri de toute tentative d’intrusion ou autre action frauduleuse de la part de personnes non-autorisées, et continue à m’émerveiller chaque jour un peu plus, dès que des mises à niveau viennent enrichir mon expérience d’utilisateur avide d’interaction et de sensations fortes. Du coup, autant dire que je n’attends pas grand-chose de Windows 7, alors que Mac OS X Snow Leopard, qui devrait surtout se distinguer par la prise en charge totale de l’architecture 64 bits, autrefois réservés aux mégas-calculateurs scientifiques, une gestion optimisée des processeurs multi-cœurs, une refonte des interfaces graphiques, une compatibilité absolue avec les serveurs Microsoft Exchange et des progrès substantiels en matière d’accessibilité, me fait déjà bondir et rugir d’impatience trois mois avant sa sortie!

Dès lors, puisque mon bon vieux Dell, qui aurait au moins pu remplir sa fonction de machine d’appoint optimisée pour mes usages mobiles, par opposition à un ordinateur de bureau comme l’iMac, a bel et bien fini par me forcer à consacrer davantage de temps à résoudre des bugs sans-cesse plus grotesques et inopinés qu’à stimuler ou conserver ma créativité, ma soif de connaissance et ma fascination pour les divertissements électroniques de tous ordres, et que mon père, traumatisée par la disparition de son regretté Minitel de première génération après un quart de siècle de bons et loyaux services, était justement à la recherche de quelque-chose qui soit simplement pourvu d’un écran légèrement plus grand que celui de ce merveilleux iPhone 3G qu’on lui avait si chaleureusement conseillé chez Orange, histoire de ne plus devoir s’abîmer les yeux pendant de longues minutes à chaque fois qu’il souhaite consulter ses comptes bancaires ou lire quelques dépêches AFP en ligne, la fête des pères a constitué le prétexte idéal à une décision qui mûrissait déjà au plus profond de mes entrailles depuis des mois: acheter un MacBook Pro et céder le Dell à mon vénérable paternel, et ce:

  • d’une part, pour éviter à ce dernier de débourser une fortune dans le simple but de se procurer un PC qui ne lui servirait peut-être qu’à lancer Internet Explorer et Outlook Express une fois par semaine, En attendant qu’il se décide un jour à suivre l’une de ses innombrables formations à l’intention particulière des seniors en voie de marginalisation numérique afin de se reconnecter pleinement au train du progrès;
  • et d’autre part, pour compenser les émissions de gaz à effet de serre, la pollution et la dépense énergétique résultant de la production et du transport de mon nouvel équipement par une démarche citoyenne résolument « Grenelle-friendly » (respectueuse des priorités du Grenelle de l’Environnement pour ce qui est de lutter contre le changement climatique et de tirer parti de la conjonction entre crise économique mondiale et urgence écologique pour soumettre le capitalisme tout entier à l’épreuve du développement durable, de l’économie solidaire et des liens socioéconomiques de proximité), étant donné que ce portable, dont je me serais débarrassé de toute façon, fera l’objet d’une sorte de recyclage fonctionnel à l’échelon microcosmique de ma famille au lieu d’être acheminé au plus vite à l’autre bout du Monde après avoir été bradé sur Ebay, et que les interventions en tous genres sur une telle épave en devenir représenteront bientôt une manne inestimable pour les acteurs locaux de l’économie solidaire, au premier rang desquels, bien sûr, les structures de réinsertion sociale et les entreprises de services à la personne, que ce soit par le nombre d’emplois à créer ou à maintenir dans le secteur du dépannage informatique d’urgence ou par le nombre de pièces un tant soit peu fonctionnelles que les ateliers spécialisés de certaines associations humanitaires pourront toujours tenter de réparer et de monter sur des machines de seconde main destinées à des personnes défavorisées…

Et pour la peine, puisque mon revendeur Apple préféré était en rupture de stock sur le modèle qui convenait le mieux à mes envies, de sorte qu’il aurait dû, en tout état de cause, passer une nouvelle commande rien que pour moi, j’ai opté une fois de plus, et à impact écologique similaire, pour la fabrication sur mesure et la commande en ligne sur l’Apple Store.

Résultat des courses: un MacBook Pro éligible à la migration vers Mac OS X Snow Leopard à tarif préférentiel dès sa sortie en septembre, doté, entre autres bijoux technologiques au summum des possibilités actuelles, d’un écran 17 pouces rétroéclairé par LED, d’un processeur Intel Core 2 Duo cadencé à 3,06 GHz, de 8 GO de RAM, d’un disque dur de 500 GO à 7200 t/m, d’une carte graphique double-cœur (Nvidia GeForce 9400 / 9600), des indispensables ports USB, Firewire 800 et Ethernet 100 gigabits, d’un combo CD / DVD, de prises line in / out et Mini Display Port et d’un slot Express Card, avec, en option, une Time Capsule d’une capacité de stockage de 500 GO qui pourra aussi bien faire office de disque dur externe que de borne d’accès Wifi / Wimax, une télécommande Apple Remote pour piloter mon iTunes ou mon Pandora Jam tout en restant allongé encore quelques minutes sous ma couette, ainsi qu’une extension de garantie mondiale du nom d' »Apple Care Protection Plan » qui me permettra, à moi aussi, de jouer pendant trois ans au globe-trotter techno-geekoïde tout droit sorti de son petit chez-soi de « Siliknoll Valley » avec la ferme intention de répandre dans tout l’univers la bonne parole de « l’Evangile selon St-Mac », l’esprit tranquille du simple fait d’être toujours relativement proche d’un centre de maintenance agréé en cas de pépins, en osmose absolue avec un corps d’ores et déjà dopé par l’énergie positive du sport, au risque d’être régulièrement accusé d’en profiter pour frimer sans aucune retenue dans n’importe quel lieu public, à l’instar de ces millions d’autres personnes qui n’ont pas attendu2009 pour y faire l’impasse sur les formes les plus élémentaires de savoir-vivre. Si bien qu’il ne me restera peut-être plus qu’à compléter cette panoplie du parfait « omnivore » (inconditionnel de la firme à la pomme croquée, prêt à dévorer la moindre invention en provenance de Cupertino, Californie) par le tout nouvel iPhone 3G S, version évoluée de cet iPhone 3G que mon père a payé si cher il y a six mois, qui disposerait en outre d’une caméra vidéo / photo d’une résolution maximale de 3 mégapixels, d’une connectique sans fil largement améliorée par rapport aux modèles précédents, et, last but not least, de ces options d’accessibilité qui m’ont déjà si largement ouvert les portes du Mac depuis plus de deux ans malgré la faiblesse de ma vue, en l’occurrence VoiceOver et le zoom système. Mais comme j’ignore encore à quel point j’arriverai à maîtriser la navigation sur un écran tactile, qui, à en croire la documentation en ligne de chez Apple, se ferait à l’aide d’une sorte de molette virtuelle baptisée « rotor », destinée à simuler les boutons et le joystick des iPod classiques afin que les utilisateurs de VoiceOver, en particulier, puissent se déplacer dans les menus ou sur des pages web par un mouvement circulaire de l’index (dans le sens des aiguilles d’une montre pour descendre, et en sens inverse pour remonter), et valider par un double-clic, sans devoir nécessairement localiser les éléments sur l’écran à la manière d’un utilisateur en pleine possession de ses moyens visuels, et comme je ne sais pas davantage si un système aussi novateur est déjà suffisamment au point pour être fiable en toutes circonstances, notamment dans ses versions non-anglophones, je compte tout d’abord laisser passer la cohue inhérente au début des soldes d’été et au lancement du produit pour aller faire un tour dans l’un des points de vente de nos opérateurs mobiles hexagonaux et y tester ses fonctionnalités par moi-même au lieu de m’enflammer inutilement et risquer de faire preuve d’une négligence d’autant plus criminelle à l’égard d’un MacBook Pro qui, à l’image d’un animal de compagnie de luxe, n’attend plus que moi pour déployer ses grands moyens!

À suivre, donc, dans les tout prochains jours si tout se déroule comme prévu, à commencer par le déballage et la vérification du contenu de mon précieux colis, arrivé en toute fin d’après-midi!

>Rien que du neuf en début d’année, à commencer par des voeux particulièrement tardifs

>

Nouveau site web en préparation, nouveau design pour mon blog, nouveau widget pour garnir votre bureau…: le point sur tous ces « petits pas pour un Homme » qui ont rythmé les six premières semaines de 2009

Bien que la « nouvelle année » soit déjà sérieusement entamée en ce vendredi 13 février, veille d’une St-Valentin dont les préparatifs et la mise en œuvre semblent demander tant d’efforts que nombre d’entre nous entendent bien s’octroyer d’ores et déjà, après tout juste six semaines de dur labeur, une à deux semaines de récompenses sportivo-récréatives dans quelque haut lieu de la glisse, j’aimerai néanmoins profiter de ce premier message estampillé 2009 pour présenter, à toutes celles et tous ceux d’entre vous à qui je n’ai pas encore eu l’occasion de m’adresser personnellement, mes sincères et profonds vœux de bonheur, de paix, de bonne santé, de réussite, d’épanouissement et de confiance en un avenir certes peu engageant, obscurci notamment par l’une des pires crises économico-financières du siècle, mais néanmoins porteur d’un indicible espoir quant à une remise en cause salutaire d’un modèle néolibéral qui, à force de prêcher la primauté du capital sur l’être humain, a même fini par prendre au dépourvu des financiers aussi chevronnés que les banquiers d’affaires américains, qui pensaient pourtant en maîtriser tous les rouages dans la mesure où ils avaient grandement contribué à les concevoir!

Puisse donc cette ultime étape de la décennie vous apporter, entre autres, toutes les réserves d’énergie, de ténacité, d’intelligence, d’inspiration et de bonne volonté dont vous aurez besoin pour surmonter ce cap particulièrement périlleux et utiliser les vents contraires de la crise comme autant d’incitations à prendre un nouveau départ là où les circonstances l’exigent / lutter avec acharnement afin de préserver et d’apprécier encore longtemps tout ce qui mérite votre estime, et puissent mes vœux, pour tardifs qu’ils soient, revêtir une saveur toute particulière! Après tout, ne dit-on pas que ce sont souvent les vendanges tardives qui produisent les meilleurs nectars?

Cela étant, puisque cet an de grâce 2009 comporte, comme dernier chiffre, un « 9 » symbole de nouveautés tous-azimuts du seul fait que nous utilisions couramment, voire quotidiennement l’expression « quoi de neuf », de ma calamiteuse entrée dans l’univers SFR après avoir fait évoluer mes deux abonnements Club-Internet vers la formule « Neufbox de SFR » et de l’extinction progressive de la télévision analogique au profit de divers modes de diffusion numériques (ADSL, câble, satellite, TNT), dont la généralisation contribuera probablement à faire entrer dans le quotidien du téléspectateur lambda, jusque dans les chaumières les plus reculées de l’Hexagone, des technologies aussi révolutionnaires que la haute définition et le format 16/9, je m’étais fait légion d’étendre cette logique à mon fidèle compagnon le blog dans le cadre d’une version totalement remaniée de son code-source pour vous faire bénéficier, parmi tant d’autres nouveautés et corrections de bugs mineurs, d’une mise en page de style « 16/9 » (ou « paysage ») exploitant 90% de la largeur de votre écran, histoire de fluidifier votre lecture avec une résolution de 1900 x 1200 pixels, la norme pour les écrans actuels, sans compromettre pour autant votre accès à l’information au cas où votre matériel ne supporterait que des résolutions largement inférieures. Mais de toute évidence, mes désirs de formatage et de personnalisation des contenus s’intègrent beaucoup plus difficilement que prévu dans un canevas stylistique reposant à la fois sur des codes HTML ou CSS de mon cru et des contraintes liées à l’utilisation de la plate-forme Blogger, de sorte qu’il me faut encore corriger au plus vite de graves problèmes de lenteur d’affichage, de mise en forme et de disposition des diverses rubriques pour éviter, par exemple, que le contenu du pied de page ne se retrouve coincé par erreur entre le corps du message et la barre latérale dans Safari et Opera pour Mac alors que seul Firefox et Internet Explorer pour Windows seraient à-peu-près capables de donner forme à mes desiderata originels.

Cependant, certaines améliorations sont d’ores et déjà fonctionnelles et n’attendent plus que vous pour déployer dans la pratique leurs fonctionnalités fabuleuses et novatrices, à savoir:

  1. une série de liens vers les principaux services de référencement social (ou « social bookmarking »), dont Facebook, Delicious, Digg et bien d’autres à venir très prochainement, afin que vous puissiez contribuer activement à la promotion du blog dans votre cercle d’amis ou sur le web tout entier;
  2. un widget (ou faudrait-il parler de « futilitaire » à fort potentiel addictif), à télécharger de toute urgence sur votre PC sous Windows Vista, votre Mac ou votre iPhone / Ipoh Touch, ou à intégrer à votre page d’accueil Netvibes, iGoogle, Windows Live, etc., afin que mes actualités personnelles puissent trôner en plein cœur de votre bureau ou de votre service préféré de « cloud computing » (stockage massif de données sur des serveurs distants dont tout le monde ignore la localisation exacte, d’où l’idée qu’ils puissent se trouver dans les nuages), sans même vous obliger à faire l’effort de les récupérer manuellement, et qu’à l’image des milliards de widgets d’ores et déjà en circulation, ma future omniprésence sur la toile universelle soit vécue, chaque jour un peu plus, comme une sorte d’invasion librement consentie, inquiétant prélude à une éventuelle « dictature du pronétariat » pour qui n’y prendrait pas garde dans la mesure où la multiplication exponentielle des flux de données à gérer simultanément nous mène subrepticement vers une saturation intellectuelle permanente dont nous avons tendance à nous échapper en privilégiant la gestion quantitative, garante d’efficacité, de rapidité et de simplicité quant à l’assimilation des informations, à toute approche qualitative épanouissante à long terme (mais que voulez-vous: il faut bien « exister sur le net » pour ne pas passer dès aujourd’hui aux oubliettes de l’Histoire);
  3. des raccourcis clavier ou « touches d’accès rapide » qui vous permettront par exemple de revenir à l’accueil du blog depuis n’importe laquelle de ses pages à l’aide de la combinaison Alt+h sous Internet Explorer (alt+majuscule+h sous Firefox et Contrôle+h avec Safari) ou de partager un article sur Facebook via la combinaison Alt+f (ou alt+majuscule+f pour Firefox, contrôle+F pour Safari), mon but ultime étant de créer une interface entièrement accessible au clavier sans désavantager pour autant les adeptes de la souris, un peu comme s’il s’agissait d’une application à part entière, à l’instar de nombreux logiciels de notoriété publique qui possèdent souvent des trésors de raccourcis clavier dont même les utilisateurs aguerris soupçonnent à peine l’existence à force de se fier prioritairement à leur mulot, et de démontrer ainsi qu’il suffirait parfois de quelques maigres aménagements pour rendre un site web à la fois accessible, ergonomique et interactif au lieu de le charger d’animations Flash et autres gadgets graphiques que même l’iPhone, archétype moderne du voyageur nomade par excellence, a parfois du mal à interpréter correctement.

C’est dans cette optique que je vous suggère donc de consulter mon code-source provisoire depuis votre navigateur web, juste au cas où vous souhaiteriez mettre vos talents de développeur au service d’une cause aussi futile que la concrétisation de mes ambitions, et de goûter temporairement aux premières fonctionnalités de la prochaine version 2.2, rassemblées en un corpus technologique numéroté, en toute bonne logique, 2.1.9…!!!

Par ailleurs, la page d’accueil toujours provisoire, bien que trop durable, de mon domaine www.knackslash.com a subi, elle aussi, un lifting annonciateur de quelques excellentes nouvelles puisque je commence à me familiariser avec les suites logicielles iLife et iWork ’09 pour Mac OS X, de quoi disposer en quelques clics de tout ce qu’il faut à un webmestre de ma trempe pour développer et gérer, à la seule force de ses poignets et de sa machine à la pomme, un site web encore microscopique dont la montée en gamme en terme de contenu ne saurait être que très progressive. C’est donc avec un mélange de satisfaction et de délectation constructive que je vous informe de ma décision d’inaugurer mes premières pages entièrement créées sur un Mac d’ici un mois, soit le vendredi 13 mars à 13:02, temps universel (une heure de plus à Paris, 5 de moins au Québec), et que je vous invite à jeter un œil attentif à l’avancement du chantier si le cœur vous en dit.

Au plaisir, donc, de renforcer ainsi nos échanges virtuels, et à bientôt pour davantage de news, quitte à ce que certaines d’entre elles transitent par le fameux « nuage n° 9 » dont Brian Adams nous chantait déjà les louanges dans un passé fort lointain, mais dont personne ne pouvait alors raisonnablement supposer que ses paroles s’appliqueraient un jour au monde de l’informatique interconnectée…!

>Dès à présent, retrouvez-moi également sur Facebook!

>

Ma présence sur Myspace étant devenue de plus en plus ingérable et inefficace au cours de ces derniers mois, notamment à cause de la nécessité de déchiffrer constamment de redoutables capchas (ces fameuses images à contenu textuel destinées à prévenir toute tentative d’usurpation ou de fraude par l’intermédiaire de robots ou autres dispositifs automatisés), y compris pour des opérations aussi élémentaires que l’ajout de commentaires ou de nouveaux amis, sans que Myspace ne prévoit, pour autant, la possibilité d’avoir recours à des alternatives telles que la vérification audio ou la saisie d’un code de confirmation envoyé par SMS sur le portable du titulaire du compte, ce qui est pourtant devenu la norme sur les principaux sites de renommée internationale, dont Blogger, MSN, Yahoo ou Google, indépendamment, d’ailleurs, de leur niveau général de conformité aux recommandations W3C/WAI, j’ai décidé de modifier substantiellement mes habitudes de communication en réseau en réactivant mon profil Facebook, inutilisé depuis près d’un an. Par conséquent, je ne peux que vous inviter cordialement à cliquer sur le lien suivant pour rester en contact avec moi de manière bien plus régulière que dans le passé:
rendez-vous sur mon profil Facebook, où vous pourrez désormais me proposer votre amitié virtuelle, me poster des messages et suivre les moindres rebondissement de ma vie d’internaute.

Au plaisir, donc, de vous retrouver très bientôt sur ce nouveau lieu de rencontre!

>Me voici enfin de retour, avec un blog désormais en version 2.1!!!

>Technorati Profile
Comme vous l’auriez peut-être constaté si, d’aventure, vous aviez été tenté de me rendre régulièrement visite à cette adresse au cours des dernières semaines, mon activité ne fut pas forcément des plus abondantes en terme d’enrichissement de contenu, mais d’autant plus intense, hiératique et/ou spectaculaire pour ce qui est de la refonte de la mise en page, du moins par rapport à l’aspect de la feuille de styles de base de chez Blogger.com, à savoir le template Minima Blue, qui avait encore façonné l’aspect de mes premiers posts au moment de leur mise en ligne initiale, fin novembre. Compte tenu de la complexité et de la longueur moyenne des phrases, des paragraphes et des posts résultant habituellement de l’action conjointe de mon cerveau, de mes mains et de mon clavier, le principal défi, urgent et ambitieux de surcroît, consistait en effet à afficher mes écrits sur une portion aussi large que possible de l’écran pour éviter à mes lecteurs de devoir passer plus de temps à faire défiler le texte qu’à prendre connaissance de mes idées, et à tester mes réglages sur une multitude de configurations et avec la plupart des navigateurs Web contemporains de manière à obtenir des résultats à la fois similaires et satisfaisants quant à la qualité d’affichage, à l’attrait visuel et au degré de conformité du blog avec les standards du W3C, histoire de ne laisser personne sur le bord du chemin (que ce soit les Windowsiens, les Linuxiens ou les Maqueux, les utilisateurs de Firefox, de Safari, d’Opera ou d’Internet Explorer, pour ne citer que les « fureteurs » les plus répandus comme diraient nos cousins germains du Québec, les internautes possédant encore des écrans à faible résolution, soit quelque-chose de l’ordre de 800×600 pixels, ou les « publics ayant des besoins spécifiques », dont les personnes utilisant des screen readers tels que Voiceover, Jaws ou Supernova); et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’après plus de 2 semaines de travail, il me reste encore une centaine d’erreurs de code à corriger, moyennant un approfondissement de mes connaissances en HTML/CSS ou un recours ponctuel à des professionnels de la programmation, de quoi me résoudre, pour l’heure, à implémenter un modèle aux allures de minimum stylistique acceptable, testé avec un relatif succès sur les principales configurations du marché pour des résolutions d’écran supérieures ou égales à 1024×768 px, ce qui me permettra au moins de consacrer les fêtes de fin d’année à faire ce qui m’inspire et me correspond le mieux, c’est-à-dire, écrire au kilomètre et surfer sur le Web pour contempler le travail des autres jusqu’à en être lassé et épuisé au point d’avoir envie de me réoxygéner les neurones à coups de spécifications XHTML 1.0 Strict…!!!

C’est dans cet esprit que j’ai donc l’insigne l’honneur de déclarer officiellement ouverte et accessible au public la version 2.1 « Cross-Platform Binary » de ce blog, caractérisée notamment, outre sa dimension transitoire, par la présence d’un fond de page bleu, censé symboliser mon envie de partager avec vous le rêve d’une vie plus douce, plus paisible et plus reposante, d’éléments textuels blancs, jaunes ou rouges, censés témoigner de mon désir de précision, de mise en valeur de la complexité du raisonnement et d’influence idéologique bienfaisante sur vous autres lecteurs, d’une barre latérale droite, d’ores et déjà composée des rubriques traditionnelles de chez Blogger (liste des posts & archives, profil Google Blogspot, liens personnels, abonnement ATOM), et qui s’enrichira de nouveaux ingrédients au fil du temps, à commencer par des liens vers les principaux services d’indexation de blogs afin d’augmenter ma cote de popularité et, au final, mon impact sur vos divers résultats de recherche (eh oui: c’est ça, le « social bookmarking » ou « référencement communautaire »!), ainsi que de 4 « skip links », à savoir des liens permettant plus particulièrement à des utilisateurs de screen readers ou de téléphones portables d’accéder directement à la rubrique de leur choix dès le haut de la page afin de limiter leurs manœuvres de navigation à travers le dédale du site et de gagner ainsi en vitesse et en productivité!

Puisse cette version vous apporter, au moins à vous, le plaisir et la satisfaction que je n’arrive toujours pas à éprouver au vu de mon travail accompli tout au plus à moitié, et vous accompagner dans vos réveillons de fin d’année et peut-être un peu au-delà!

>Re-bonjour à vous tous, et bienvnue sur le Calciumedia-Blog 2.X, Cross-Platform Binary!!!

>

Suite aux nombreuses doléances de mes compatriotes en mal de sources d’informations francophones à mon sujet, et après avoir attendu en vain une version stable de Dotclear 2.0, susceptible de répondre pleinement à mes attentes en terme de convivialité, de compatibilité avec mon hébergeur Web et de référencement optimal par les moteurs de recherche, je me suis enfin décidé à élargir mon offre de contenu au-delà du cadre quelque-peu restreint de mon Myspace, entièrement rédigé en anglais au demeurant, et à finir ainsi par rentabiliser, après plus d’un an, mon cher domaine Knackslash.com. Et grâce à ces choix à la fois ambitieux et porteurs d’avenir, voici donc venue la première étape de mon nouveau plan d’occupation de l’espace internautique, à savoir le présent blog du nom de Calciumedia.com, dans ses versions 2.0 et ultérieures.

Au fil des jours et au gré de mes humeurs, je m’efforcerai donc de vous livrer, ici même, toutes sortes de détails, d’informations ou d’opinions, des plus utiles aux plus futiles, sur des sujets aussi divers que les enjeux politiques, économiques, géostratégiques et technologiques de l' »après 11 septembre 2001″, les défis planétaires inhérents à la mondialisation néolibérale, aux excès du capitalisme financier, aux conséquences de la crise des subprimes, aux changements climatiques ou à la raréfaction de l’eau potable dans les « pays du Sud », le fonctionnement / la face cachée des institutions européennes, les moyens de lutter efficacement contre l’emprise grandissante des majors du disque, de l’informatique et des médias sur notre vie quotidienne, l’actualité des musiques électroniques (net labels, Youppala…), mes principales découvertes dans le monde de l’Internet, des logiciels et des produits high-tech, les performances du Racing Club de Strasbourg et de l’Olympique de Marseille en championnat de France de football / le parcours des clubs français dans les diverses coupes européennes, mes exploits sportifs personnels et autres mesures drastiques destinées à me faire atteindre mon poids idéal de 65 kg, mes nouvelles habitudes alimentaires ou mes voyages transcontinentaux, et je veillerai tout particulièrement à vous faire partager mon enthousiasme et ma fascination à l’idée d’avoir enfin migré d’un PC sous Windows XP à un iMac équipé de Mac OS X Leopard, la toute dernière version du système d’exploitation de chez Apple, grâce à des outils d’accès universel aussi puissants et révolutionnaires que Voiceover, le zoom système ou les voix de synthèse au timbre quasi-humain de chez Acapela Group, portées sous Macintosh par la société néerlandaise Assistiveware.

Cela étant, comme il est fort probable que vous continuiez à vous demander ce qu’il en est, au juste, de ces sobriquets de « Maître Knackslash » et « Calciumedia », voici d’ores et déjà une sorte de « réponse préventive », telle qu’on en trouve par milliers dans les FAQ de vos sites Web préférés:

  1. « Maître », parce que je suis titulaire d’une Maîtrise de Langues étrangères appliquées (LEA);
  2. « Knackslash »: une manière relativement élégante et originale de rendre hommage à mon surnom traditionnel, « Da Wurscht » (« la saucisse » en dialecte alsacien), tout en y intégrant un lien sémantique et conceptuel avec ma pratique de l’informatique dans la mesure où celle-ci consiste, en partie à aligner des signes cabalistiques aussi barbares et déshumanisants que des « slashs », des « back slash »… et, qui sait, peut-être bientôt des « knack slash »…;
  3. Et « Calciumedia », en l’honneur de ce mardi 1er avril 1986, où ma mère a failli mourir d’une crise d’angoisse et d’un manque de calcium en plein tunnel du Lötschberg (Suisse), notre train étant resté à l’arrêt pendant près de trois quarts d’heure à la suite d’une soudaine panne de locomotive. Puisse donc ce site éclairer de temps à autres, de par son contenu ou sa présentation, cette espèce de tunnel politico-idéologique dans lequel notre pays s’est engouffré depuis ce funeste dimanche 6 mai 2007, avec l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République!!!

Pour l’heure, je vous souhaite en tout cas un agréable séjour « calciumédiatique » sur les pages de ce blog, et j’espère vous retrouver très bientôt, en nombre sans cesse croissant, pour de nouvelles et fabuleuses cyber-aventures!!!