SUR UN AIR D’AMOUR-CLASH : « LILA » DE LAURENCE DÉLIS, MA SUGGESTION LITTÉRAIRE DE JUIN:-)

Ne souhaitant pas m’arrêter en si bon chemin après ma recommandation de lecture du mois dernier et ma version française des paroles de « 99 Luftballons » d’il y a près de deux ans, j’ai choisi de continuer à emprunter le pont entre les arts, et de vous suggérer aujourd’hui, en lien avec le refrain de « Should I Stay Or Should I Go » dont je vous proposerai une traduction en rimes en toute fin de billet, de lire le premier roman d’une autre fidèle amie des mondes virtuels, à savoir « Lila » de Laurence Délis, paru à l’automne 2015 aux éditions Ipagination, disponible, entre autres, directement auprès de l’éditeur, sur papier ou en version numérique (formats Epub sans DRM ou Kindle).

En vérité, bien que cet ouvrage représente effectivement sa prime incursion dans l’univers des livres, Laurence Délis n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler une novice de la plume, étant donné qu’elle avait déjà pris du plaisir à manier les mots à l’adolescence, et qu’elle y est revenue depuis 2013 environ, au sortir d’un silence littéraire d’une trentaine d’années pendant lesquels elle avait troqué la feuille contre la toile pour se consacrer pleinement à son activité d’artiste peintre, nous honorant désormais d’un joli bouquet de textes largement agencé autour des couleurs de l’amour, mais sans exclusive… Forte de son expérience d’auteur et d’animatrice sur le site d’Ipagination, stimulée, depuis peu, par une intéressante communauté informelle de blogueurs particulièrement réceptive à ses mots et ses réflexions dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler « l’agenda ironique », la voilà donc qui parvient de nos jours, pour notre plus grand bonheur, à trouver un point d’équilibre entre ces deux fibres créatrices de rêves, d’imaginaires, de sensations hétéroclites, de profondes émotions ou d’envies de croire en un avenir meilleur, à jouer tantôt avec la couleur des mots et des styles, tantôt avec celle de ses paysages, comme en témoignent ses écrits, par ici, ou ses tableaux, par là.

Fidèle à son habitude de confier systématiquement le rôle du héros ou du narrateur à un personnage masculin, généralement imprévisible, impulsif et d’une fragilité qui lui confère toute son humanité, de quoi s’offrir d’agréables latitudes avec sa propre condition de femme et transposer à l’écriture un sens du détail qu’elle a déjà eu tout loisir d’affûter dans la peinture, elle y ajoute ici un élément essentiel à une histoire en mouvement perpétuel : son choix de rédiger l’intrigue sous forme d’un journal intime tout au long duquel Gabriel, presque aussi éperdument amoureux de ses montagnes que de son inégalable  Lila des Landes (avec ce « presque » qui finira par tout changer), s’adresse directement à celle-ci afin de reconstituer a posteriori, à peu près aussi  minutieusement que dans un scénario de film ou une pièce de théâtre, les pièces d’un puzzle relationnel à jamais inachevé… Et c’est justement cette instabilité permanente au sein de leur couple, cette dualité entre attirance et répulsion, proximité et éloignement, qui m’a tenu en haleine jusqu’à la chute, chaque chapitre amenant incontestablement son lot de suspense, de surprises et de brusques revirements, tout à l’image de leurs caractères hautement indomptables, à mesure que passent les jours, puis les semaines, les mois et les années, comme autant d’actes et de scènes d’une tragédie de notre siècle.

À l’inverse d’un traditionnel conte de fées, tout ne fait que débuter lorsque Gabriel, qui avait entraperçu Lila lors d’un premier voyage sur la côte atlantique, décide de prendre un congé sabbatique pour vivre à ses côtés aussi longtemps que possible, car Lila, elle aussi follement amoureuse de Gabriel, mais foncièrement attachée à son environnement océanique, sa liberté et ses amis, redoute de s’engager plus durablement dans une vie commune qui impliquera nécessairement des concessions. Dans ces moments où tout, à commencer par la proximité géographique, est censé les unir, les coeurs s’éloignent et se ferment à la raison, et seuls les liens entre leurs corps en fusion leur donne l’énergie de communiquer à nouveau. Et a contrario, lorsque les chemins de leurs vies se séparent dans la mesure où Gabriel doit / veut retourner gravir quelque sommet alpin pendant que Lila noie ses contradictions dans des travaux de traduction ou des escapades chez des amis, tous leurs faits et gestes respectifs semblent marqués du sceau de l’absence ou de la peur de ne plus trouver moyen de se comprendre la prochaine fois qu’ils se reverront, leurs échanges par mail ou téléphone portable préfigurant d’ailleurs très souvent les difficultés qu’ils auront alors à surmonter.

De même, tout à l’inverse de la formule « ils se marièrent, eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux jusqu’à la fin des temps », c’est de haute lutte qu’ils arriveront à faire perdurer leur relation, à se marier et à fonder une famille, sans jamais se résoudre pour autant à élire définitivement domicile chez l’un(e) d’eux. De quoi exaspérer plus d’une fois leurs proches qui ne veulent pas croire que tout puisse être d’une complexité à ce point irrémédiable entre eux, mais qui n’en contribueront pas moins à les prémunir de cette petite goutte d’eau qui ferait déborder pour toujours le vase de leurs excès, entre autres lorsque Gabriel, trop possessif et jaloux pour envisager que Lila puisse se satisfaire d’autre-chose que de liens exclusifs, se terre dans un mutisme désespérant dans l’espoir de ne jamais devoir entendre qu’elle est tombée enceinte, conscient que le futur enfant réclamera bien davantage qu’une petite part d’amour, ou lorsque Lila tentera, à son tour, de lui cacher sa seconde grossesse jusqu’au dernier instant.

Lila, c’est donc le titre du livre, mais surtout ce prénom, répété délibérément au fil des pages et du temps qui passe, parfois avec une insistance frisant l’obsession dont je me fais ici l’écho d’une manière tout aussi intentionnelle…, très précisément parce que Gabriel est obsédé jour et nuit par Lila, au point de ne plus vraiment être en mesure de distinguer la réalité de son être ou de leur relation de la femme idéale qu’il passera sa vie à chercher en vain, parce que Lila est à la fois sa raison et sa déraison d’être, parce que c’est encore elle, Lila, qui aura le mot de la fin malgré elle, pour s’être entêtée une fois de trop, parce que Lila sera vouée à ne plus vivre que dans ses rêves, dans ses mots qu’elle ne lira jamais ou à travers leur descendance, sans que l’histoire ne nous dise s’il parviendra à se nourrir de leur amour ou à retrouver un jour sa paix intérieure. Lila et Gabriel ont, tous deux, le don de déranger, d’agacer, d’effrayer, d’ébranler constamment la confiance du lecteur en leur aptitude à réfréner leurs pulsions destructrices avant qu’il ne soit trop tard, mais la délicatesse et la sensibilité de l’écriture et le recul de Gabriel, désormais disposé à une introspection et à une certaine objectivité dont il était foncièrement incapable dans le feu de l’action, ont suscité, au contraire, toute mon empathie, ma compréhension et mon estime pour ces deux êtres à qui la vie, leurs déséquilibres psychiques, la distance, le temps et les préjugés des autres n’auront tout simplement pas permis de flotter sur les eaux d’un long fleuve tranquille, de sorte que je retiendrai surtout de ce magnifique ouvrage que leur histoire est une émouvante leçon de tolérance, de respect des différences, de courage et de ténacité face à l’adversité, un vibrant appel à vivre, à recevoir, donner et partager de l’amour dans un monde qui déborde déjà assez de haine, une ode à la liberté absolue des sens et à celle de tout être humain à disposer librement de son corps !

Étant donné que je partage avec l’auteur cette passion pour la musique, ce qui m’amène à en écouter énormément à tous les stades d’ l’existence, c’est tout naturellement que j’ai ressenti l’envie d’associer un morceau de musique ou une chanson à la tonalité du livre, et que mon choix initial s’est porté sur les paroles de l’indémodable « Je t’aime, moi non plus », composées par le regretté Serge Gainsbourg. Mais peut-être ne mériterais-je pas tout à fait mon pseudo TransEuropeEscape si j’avais omis d’attacher de l’importance à un tout petit détail qui m’a fait creuser un peu plus loin : c’est que les phases de vie commune de Gabriel et Lila, qu’elles se déroulent sur la Côte Ouest ou tout à l’autre bout du pays, en plein massif alpin, sont toujours délimitées par des voyages en train, moyen de transport que nos deux protagonistes n’empruntent donc jamais ensemble pour joindre leurs domiciles affectifs respectifs. De fait, les rails, bien que jamais évoqués en tant que tels dans le récit, deviennent une sorte de métaphore implicite de l’infime ligne de démarcation entre retrouvailles et (risque de) rupture des liens, entre proximité et éloignement, entre osmose charnelle et glaciation des sentiments, entre le désir de Gabriel de rester / retourner chez Lila et sa brusque envie de partir / de faire dmi-tour alors qu’il venait tout juste d’arriver à la gare la plus proche de chez elle…

Voilà pourquoi j’ai finalement jeté mon dévolu sur un autre classique, dans un genre bien plus punk cela dit, en l’occurence le célèbre « Should I Stay Or Should I Go » (dois-je rester ou partir ?) du groupe britannique « The Clash », où il est aussi beaucoup question d’indécision, de contradictions permanentes, de jeux de séduction, d’attraction, puis de répulsions. Et puisque j’ai tout de suite réalisé qu’il y avait parfaitement moyen de transposer les paroles du refrain en vers libres sans trop y perdre, ni en substance originale, ni en rythme, c’est avec délectation, puis avec le plaisir d’une mission accomplie, que j’aimerais rendre cet hommage très personnel à Lila, elle aussi traductrice à ses heures, et en cela, lointaine consoeur dans un monde parallèle qu’il ne m’aurait jamais été donné de découvrir sans l’intermédiation des mots de ma fidèle amie de plume Laurence Délis:-)

Un petit souci pour lancer la vidéo ? Cliquez ici:-)

L’original, tout d’abord :

Should I stay or should I go now
Should I stay or should I go now?
If I go, there will be trouble.
And if I stay, it will be double.
So, come on and let me know (« and so you got to let me know » après la seconde strophe)!
Should I stay or should I go?

Ma traduction, ensuite :

Est-ce que j’dois rester ou partir ? (bis)
Si j’ m’en-vais, y aura des dégâts.
Si j’ reste, c’est deux fois plus qu’y en aura.
Allez, dis-moi à quoi m’en tenir / faudra bien qu’ tu m’ dises à quoi m’en tenir!
Est-ce que j’ dois rester ou partir ?

BLOG-NOT DE CATHERINE DUTIGNY : MON COUP DE COEUR LITTÉRAIRE DU MOIS… ET UNE OCCASION EN OR DEFAIRE REVIVRE MON PROPRE BLOG:-)

Depuis la publication de mon dernier billet en juillet 2014, cela fait donc à nouveau près de deux ans que cet espace a fait les frais des innombrables péripéties de mon quotidien, de la longue et douloureuse maladie, puis du décès de mon père, au deuil qui s’en est suivi, d’une terrible déception amoureuse aux incertitudes d’un avenir où je ne manquerai pas d’être confronté à des responsabilités tellement plus immenses qu’elles ne l’ont été par le passé. Deux ans, aussi, que je n’en brûlais pas moins d’envie de vous dire au fil des présentes pages tout le bien que je pense que ma fidèle amie et inspiratrice de plume Catherine Dutigny, également connue sous le doux nom d’Elsa Saint Hilaire, comme j’ai déjà coutume de le faire sur les principaux réseaux sociaux depuis-lors…

Et voilà que son tout nouveau roman « Blog-not », disponible dès à présent auprès de son éditeur, sur Amazon ou chez votre libraire habituel, tombe à pic en pleine période des ponts de mai pour m’inciter à échafauder des liens entre mon destin et celui de l’un de ses héros, à trouver dans une si palpitante intrigue la force et l’inspiration qui puissent me porter vers des rivages plus ensoleillés à l’avenir… !

Alors, qui est, au juste, cette fameuse Catherine / Elsa ?

Dans la vie, elle est diplômée de Sciences Po, riche d’un parcours professionnel passionnant et diversifié, rédactrice et membre du comité de lecture à La Cause Littéraire, écrivaine se plaisant à aborder le plus naturellement du monde un large éventail de genres et de styles, du conte pour enfants au roman policier, avec un fort agréable penchant pour l’humour et les personnages en marge des conventions de tous ordres, entre autres cordes à son arc…

Dans mon coeur, depuis ce jour de la fin 2013 où j’ai eu la chance de la lire pour la première fois, elle est devenue, tout d’abord, cette intéressante et intelligente correspondante avec qui j’ai toujours aimé me livrer à des discussions argumentées sur l’actualité, l’art ou la musique, en plus de commenter ses derniers écrits, puis, avec le temps, une confidente et amie qui a eu la gentillesse de m’offrir l’un des plus beaux témoignages d’estime, de reconnaissance et d’affection qu’on puisse recevoir d’une femme / fan de lettres de son haut rang : à savoir qu’elle m’a permis d’accompagner la mise en ligne progressive des 50 premiers chapitres de son roman-feuilleton Carnets secrets, », l’histoire d’un chat parlant le langage des Humains, participant activement à démêler les fils de leurs destins entrecroisés,  via une page Facebook dédiée dont je rédige les différents statuts et assure l’administration. Soucieuse de rendre ses écrits accessibles à des publics aussi variés que possible, de s’adapter au mieux à toute la palette des habitudes de lecture, elle n’a cessé d’apporter une contribution décisive au blog de mon amie Tippi Rod où cohabitent en parfaite harmonie les versions électroniques et les enregistrements audio d’un impressionnant choix de textes, pour le plus grand bonheur de ceux qui éprouvent des difficultés / sont dans l’impossibilité de lire des ouvrages imprimés sur papier puisqu’il n’est pas donné à tout le monde de maîtriser l’outil informatique au point de s’acharner à scanner un livre de 200 pages via son logiciel d’OCR avant de pouvoir en exploiter le contenu dans des conditions à peu près décentes.

Plus récemment, j’ai aussi pu lire et chroniquer son fabuleux « Calendrier de l’Avent », un bel et émouvant ouvrage initialement paru en novembre 2008 par lequel elle rend toutes ses lettres de noblesse à la portée universelle de ce que devrait être et rester l’esprit de Noël.

« Un titre qui n’est ni français ni anglais et qui sert d’illustration au livre. Mais que m’est-il encore passé par la tête? », s’interroge-t-elle en tête de gondole de la page consacrée à son dernier-né, plus de deux siècles après le règne de Napoléon Ier à qui d’aucuns ont tout de même prêté l’intention de faire creuser un tunnel sous la Manche en vue de sceller une alliance franco-anglaise définitivement à notre avantage;-)…

Quelques indices prometteurs en quatrième de couverture, mis en musique et en images par la talentueuse Naïade :

Rien ne laissait présager une telle issue.

Le corps d’une jeune fille découvert dans la Seine par un vieux marinier, quelques vêtements et un mot trouvés sur la berge : le suicide d’une adolescente ne semble faire aucun doute. Par acquit de conscience, le commissaire Guedj, conseillé par une graphologue, analyse les maigres indices afin de ne rater aucune éventualité. Puis apparait un deuxième papier issu des affaires de la noyée. Cet extrait de Lithium va bouleverser l’enquête.

Il y a d’abord Alex, l’agaçant petit ami de Clarisse, la fille de l’experte, qui rêve de devenir journaliste. Et puis cette maison de retraite où une infirmière se consume d’amour pour un étrange collègue. Ou encore ce blog, qui attire comme un aimant des jeunes internautes en mal de vivre. Une seule certitude, certains vont amèrement regretter de jouer au détective.

Pour avoir enfin eu tout loisir de lire, oh non, que dis-je, de dévorer goulument ce livre dans son intégralité, de réaliser en quoi les paroles des morceaux de Nirvana ne représentent qu’une très pâle réplique contemporaine des Fleurs du mal de Baudelaire, bien que tous deux produisent parfois des effets identiques sur des personnes en souffrance psychique, c’est une réponse infiniment plus personnelle qui s’impose à cette question : de fort belles choses, ma foi:-)

S’il est vrai que Catherine Dutigny n’est pas encore aussi célèbre qu’elle ne le mériterais au titre de ses propres mots, reste qu’elle a mis toutes les chances de son côté pour gravir quelques marches de plus vers la consécration, que ce soit grâce à cette intrigue chargée de suspense jusqu’au point final, , à son style d’écriture, fluide, entraînant et parsemé de jolies formulations, au grand soin qu’elle a manifestement pris à se documenter, de manière à ce que tout paraisse aussi crédible que possible, à tous ces protagonistes dont elle dépeint les traits de caractère avec tant de finesse d’esprit et de souci du détail qu’on en ressent spontanément l’envie de s’intéresser à leur psychologie avant de les juger ou de les ranger précipitamment dans les tiroirs de nos idées préconçues, en dépit de leur part d’irrationnel / d’imprévisible et d’un hasard qui tire à merveille les ficelles de l’histoire pour laisser planer une indispensable part d’ombre échappant à notre curiosité. De surcroît, les âmes très sensibles peuvent être rassurées quant au fait que tout se termine bien mieux qu’on n’osait l’espérer, sur des notes d’allégresse et de confiance en l’avenir qui dépassent de très loin le schéma par trop classique de l’opposition entre bons et méchants…

Et puis, il y a deux terrains sur lesquels on suppose aisément quelques incursions autobiographiques. D’une part, bien sûr, dans la description de la graphologue à qui vient l’idée de réitérer l’exploit d’écrire un roman sur la base du fait divers dans lequel elle se trouve chaque jour un peu plus impliquée, tantôt à son insu, tantôt de son plein gré. De l’autre, ce qui me fascine et me remplit d’une franche admiration depuis ma première lecture de son texte « Dissonances et synthonies », sur Ipagination à l’époque, à savoir sa parfaite connaissance de l’univers des musiques métalliques, qu’elles soient heavy, death, hard, grundge ou que sais-je d’autre. Quelle belle manière, pour elle qui a seulement trois printemps de moins que ma mère à son actif dans la vraie vie, de prouver qu’il n’y a pas d’âge pour rester jeune, alerte et ouvert d’esprit, tout comme il n’y a pas non plus d’âge pour vieillir prématurément à force de n’apprécier la musique que comme une drogue à consommer aux côtés des autres au lieu d’y chercher prioritairement inspiration et extase artistique !

Émotif par nature, je me suis beaucoup attaché au père Mathieu, le marinier vieillissant qui vit reclus sur sa péniche à Conflans-Sainte-Honorine, à la santé toujours plus chancelante depuis le décès de son épouse, un homme si charmant, perspicace et persuasif qu’on n’a envie de lui en vouloir ni pour son caractère peu engageant au départ, ni pour sa fâcheuse tendance à pratiquer sciemment de la rétention de pièces à conviction, qu’on lui en devient même reconnaissant au fil des chapitres dans la mesure où c’est précisément l’évolution maîtrisée de son attitude, de la méfiance à la joie d’être en si bonne compagnie, qui donne un tour encore beaucoup plus croustillant à l’intrigue, que même Delage, l’adjoint de Guedj, pourtant si pressé d’arriver à ses fins d’ordinaire, accepte de bonne grâce de s’exercer à l’art de la patience parce qu’il comprend bien vite qu’il vaut tellement mieux entrer dans son jeu pour s’assurer de sa collaboration que d’appliquer les consignes de service à la lettre, jusqu’à trouver refuge chez lui à un moment où il ne voit pas à qui d’autre il pourrait confier toutes ses angoisses…

Et sans vouloir souffler la fin de l’histoire à qui n’y serait pas encore arrivé, je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes d’émotion au moment où il annonce qu’il se donnera les moyens de réaliser son voeu le plus cher, celui de transmettre aux générations futures un savoir qu’il s’était déjà résigné à imaginer à jamais perdu après sa mort. D’une part, c’est le plus beau cadeau que l’auteur ait pu lui faire, et qui sait, peut-être qu’à l’idée de savoir que sa vie n’a pas été vaine, qu’il est encore parfaitement apte à séduire les femmes, il se portera mieux que jamais ! Et de l’autre, quelle plus belle réponse que celle d’arriver à redonner un sens nouveau à sa vie grâce au potentiel de la toile pendant que certains, à commencer par Frédéric, le blogger au génie maléfique agrémenté de pulsions quasi-bestiales, se servent de ces mêmes outils pour exploiter les failles psychologiques d’adolescentes en mal de repères jusqu’à les persuader qu’elles auraient déjà perdu le combat contre l’insignifiance et la laideur, et n’auraient donc plus qu’à en finir au plus vite. Le tout, sans avoir besoin de verser dans le militantisme, juste parce que le cours des choses en incite certainement plus d’un(e) à parvenir à des conclusions similaires !

EN RÉSUMÉ ET EN CONCLUSION : LISEZ-LE, CE BEAU ROMAN:-)

»Blog-not » de Catherine Dutigny ;
212 pages, 16,00€ ;
Paru aux éditions RROYZZ le 27 avril 2016)
ISBN-10: 2363720520
ISBN-13: 978-2363720528
disponible auprès de son éditeur, sur Amazon ou chez votre libraire habituel

TWITTER 2.0 : SUR LES AUTOROUTES DE L’INFORMATION ET LES DÉCOMBRES DU COMPTE KNACKSLASH, LE CHANTIER À JAMAIS INACHEVÉ DE LA « VOIE DE SON MAÎTRE »…

Article actualisé le 29/03/2014 dans le cadre de la refonte de mes profils sociaux, publié à l’origine sous un titre bien plus euphorique, en écho à ma ferme conviction que cette migration-là serait la bonne, que j’aurai la force mentale de ne plus jamais reproduire les erreurs du passé… Or, comme vous le découvrirez plus en détail dans un prochain billet, la voie de son maître me conduit désormais vers la « Siliknoll Valley » des tweets, d’où le paragraphe en texte barré, dont les liens de référence sont désormais majoritairement obsolètes, et je réalise qu’au bitume de l’autoroute, je préférerai à jamais les rails de chemin de fer, d’où le nouveau nom du présent blog, en hommage au Trans-Europ-Express et au titre éponyme de Kraftwerk, ce groupe qui fut manifestement l’un des premiers à avoir su faire parler les machines une quarantaine d’années avant que mes amies ElisaH et TippiRod ne donnent le meilleur d’elles-mêmes pour léguer leur voix à la postérité.

Pour illustrer en musique ce deuxième volet de ma trilogie twittérienne, suite chronologique à son prologue et sa première partie, voici un autre Kraftwerk de circonstance, à envoyer « à fond la caisse » pour les 23 minutes à venir, sur les enceintes de votre autoradio, bien sûr;-):-)


Un petit souci pour lire la vidéo d’ici à ce que j’implémente intégralement les balises HTML 5 / ARIA requises, ou juste une petite envie de récupérer la bande son via votre ripper préféré ? Alors, cliquez ici, et tout devrait s’arranger à souhait;-):-)

Chères lectrices, chers lecteurs, que vous veniez de Twitter ou d’ailleurs,

En ce beau Dimanche de Pâques, où Chrétiens et Juifs s’accordent à fêter le triomphe de la vie sur la mort et l’espoirs d’un renouveau, aussi bien dans la Nature qu’en notre for intérieur, permettez-moi, en complément à mes meilleurs voeux de bonheur, de bonne santé, de prospérité et d’épanouissement, de vous annoncer que

LE 30 JUIN PROCHAIN, JE FERMERAI DÉFINITIVEMENT MON COMPTE TWITTER @KNACKSLASH, AU PROFIT DE MON NOUVEAU PROJET D’AMATEUR DE MOTS ET DE MUSIQUE, « LA VOIE DE SON MAÎTRE », matérialisé notamment par un nouveau profil Twitter, mon compte Facebook, mon blog Tumblr et ma page d’auteur sur le site du Jeu des Six Mots, afin de vous livrer, au fil de mes envies et de mes préoccupations du moment, des analyses ou des sélections de liens volontairement plus ciblées et abouties que ce qu’il m’a été donné de vous faire partager jusqu’à présent sur Twitter, sous le coup de l’instantanéité et de l’absence de recul inhérentes à ce média-là.

De quoi me redonner enfin, par ailleurs, non seulement le temps et les moyens intellectuels de réfléchir à la marche du monde sur le présent blog, en déshérence depuis bien trop longtemps pour mériter d’avoir encore des lecteurs abonnés à ses mises à jour, sans être constamment bousculé par les lois de l’immédiateté et de la superficialité, mais aussi, et je dirais surtout, le temps de reprendre toute ma place dans le vrai monde pour ne pas m’y retrouver totalement marginalisé et isolé à force d’avoir pris le virtuel comme la seule réalité qui puisse répondre à mes aspirations profondes !!!

 

Non : ceci n’est ni un poisson d’avril désespérément tardif, ni un avant-projet de cadeau pour le 38e anniversaire de mon ami d’enfance Kira Neris, prévu ce jour-là, mais simplement le fruit d’une lassitude grandissante à l’idée de passer des soirées entières à m’adonner à la vaine illusion de pouvoir infléchir le destin de l’Humanité en quelques clics, à la perspective de construire, avec certains de mes abonnés, des liens que la distance rend encore infiniment plus complexes et aléatoires que dans la vraie vie ; sans même que celle-ci ne profite vraiment de mon colossal investissement ! Concrètement, après une prometteuse phase d’expansion et d’épanouissement humain, grosso modo au premier semestre 2011, marquée par des rencontres inoubliables avec des personnes telles que ma très chère et fidèle amie Céline, Ceinwynn, notre Heidi des alpages aux talents si multiples, Denise Girard, acrobate des mots et des images, qui résiste aux aléas de la vie comme le fer à un simple feu de cheminée ou Madeleine Bleue, l’accélération des événements et l’aggravation substantielle des conflits et autres injustices dans le monde m’ont amené à m’engager bien plus radicalement que prévu sur la voie de ce que d’aucuns qualifieraient de web-journalisme ou web-militantisme, jusqu’à être tellement submergé, happé par le souffle de l’info en continu qu’avant même d’avoir eu le sentiment de contribuer un minimum à améliorer le sort de qui que ce soit par l’entremise de la toile mondiale et/ou de mes commentaires sur toutes sortes de faits d’actualité, moi, qui étais venu chercher dans l’univers des gazouilleurs de quoi partager et construire un monde d’amour, de confiance et d’espoir, dans le prolongement des rêves véhiculés par les Printemps Arabes et le mouvement des Indigné(e)s, je me suis trouvé, plus d’une fois, embarqué dans des dynamiques de haine, de confrontation, de colère et d’incompréhension ; sans compter les innombrables cauchemars ou nuits blanches que m’ont procuré à la fois les vidéos ou autres témoignages de la violence en Syrie et l’absence de toute perspective raisonnable d’un règlement pacifique à court terme par là-bas, a fortiori dans le contexte d’une région aux allures de poudrière où Israël et l’Iran auraient, à eux seuls, assez d’armes pour précipiter l’Humanité dans une 3e Guerre Mondiale, et où le dilemme entre la non-intervention de la Communauté Internationale au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la constitution de groupes armés se donnant pour mission de faire chuter le régime du président Bachar Al Assad avec l’aide croissante de la Turquie, du Qatar et de l’Arabie Saoudite risque de devenir, très bientôt, synonyme d’une « afghanisation » profitant avant tout à des régimes pas franchement réputés pour leur attachement à la démocratie et au respect des Droits Humains !

 

Souvent, c’est aussi par amitié pour des personnes dont je me sentais particulièrement proche que je me suis impliqué dans des combats ou des régions du monde finalement bien éloignés de mes préoccupations quotidiennes ; rien de plus logique dans un esprit de partage, d’échange de connaissances ou de points de vue et de solidarité entre êtres humains susceptibles de s’enrichir de leurs différences ou de leurs souffrances respectives !!! Or, entre les personnes tellement enfermées dans leurs schémas mentaux que rien de ce qui leur est extérieur ne semble plus les affecter, les égocentriques, si avides de scoops ou d’infos à fort potentiel de diffusion qu’ils sont disposés à retweeter, si ce n’est piller ou plagier n’importe qui / quoi pour cultiver leur notoriété aux dépens des autres, les opportunistes chroniques qui ne me retweetent que lorsque j’ai la chance de croiser leur chemin au bon moment, c’est-à-dire lorsque je poste, quelques minutes après les avoir retweetés ou mentionnés, des contenus particulièrement susceptibles de leur plaire, mais qui auraient pu, tout aussi bien, m’ignorer pendant toute une soirée ou relayer un point de vue contraire au mien sans jamais se donner la peine de faire part de leur propre avis (sans doute parce qu’ils ne daignent même pas avoir d’opinion personnelle, un tantinet réfléchie), etc…, j’ai aussi eu, bien souvent, le malheur de devoir affronter les travers du genre humain dans mes relations plus personnelles avec certains de mes abonnés, avec, en prime, le fait d’avoir passé des heures à me servir de plus en plus péniblement du zoom d’écran de Mac OS X ou me faire lire du texte au moyen de VoiceOver, par une voix de machine au timbre encore bien trop robotique pour paraître humain à la longue, d’avoir dévoré jusqu’à 80 articles de bout en bout en une soirée pour m’assurer de leur qualité avant de les relayer là où d’autres ne se basaient que sur les gros titres pour remplir leur quota de tweets en quelques clins d’oeil… ! Dommage pour celles et ceux qui ont fait ou continuent à faire preuve de respect et de professionnalisme dans leur ouvrage, car, au vu du peu d’échos que trouvent parfois leurs écrits ou leurs liens par rapport à ceux de personnes qui se situent délibérément dans une optique promotionnelle=quasi-commerciale, leurs travaux sont parfois si mal récompensés que moi-même, je peine à les relever dans la masse / qu’ils ont déjà claqué la porte de Twitter longtemps avant moi, à l’instar de la regrettée Aube Walter, par exemple… !
De plus en plus polluée par une logique à peine moins capitaliste et oppressante que la télévision ou les médias traditionnels, à qui elle a d’ailleurs tendance à servir d’auxiliaire publicitaire plus ou moins bienveillant en assurant une large diffusion à leurs contenus (cf. les live-tweets des débats politiques), la twittosphère informationnelle devient une jungle où règnent les lois du plus fort, de la compétition, du buzz, de la critique systématique et du moins-disant intellectuel (pour ne pas dire la quasi absence de recul et de réflexion chez certains) ; et avant d’enterrer pour de bon toute envie de penser, de créer et d’écrire par moi-même, avant de perdre ma foi dans les mérites des réseaux sociaux, en général, avant de sacrifier complètement ma véritable identité et ma propre liberté d’expression à une nébuleuse de préoccupations ou d’intérêts qui finiraient par les desservir, si je n’y prenais pas garde, il est grand-temps que je me livre, ici et ailleurs, à une réaction de fond, proportionnelle en tous points à l’immensité des défis et aux évidents signes du destin !!!

 

 

Alors que les présidentielles françaises s’approchent à si grands pas que l’heure devrait être venue, pour chacun(e) d’entre nous, de s’interroger sur ce qu’ils/elle fera dès que l’incertitude et le vacarme de la campagne auront laissé place à la certitude d’un résultat, quel qu’il soit, j’envisage, pour l’essentiel, deux options :

  1. Soit la France, poussée au bord de l’implosion socioéconomique par 5 ans de national-sarkozisme et des décennies de mondialisation néolibérale rampante, se trouve effectivement à l’aube d’une nouvelle page de son Histoire, comme le suggère Jean-Luc Mélenchon (et François Hollande, dans une moindre mesure), auquel cas ma place n’est certainement pas exclusivement devant un ordinateur, mais beaucoup plus intensément sur le terrain, au contact des acteurs de la révolution populaire à venir ;
  2. Soit ce pays décide de reconduire Nicolas Sarkozy dans ses fonctions=d’accélérer son déclin et son délitement, ou de ne pas donner aux forces de progrès une majorité suffisante pour imprégner le quinquennat à venir de réformes qui soient à la mesure de nos défis, de faire primer le masochisme et les intérêts individuels sur notre destinée collective, auquel cas il me faudra bien assurer mes arrières, comme tout le monde, avant que nous ne prenions irrémédiablement le même chemin que la Grèce, si ce n’est envisager de m’exiler dans des contrées plus clémentes pour y refaire ma vie, de sorte que mes écrits ou mes actions risquent alors de s’adresser à un public quelque-peu différent de ce qu’il est aujourd’hui… !

Bref : d’une sorte de machine cérébrale relayant inlassablement les malheurs du monde par simple acquit de conscience / sentiment de culpabilité envers les autres, produisant des idées à l’échelle industrielle dans le vain espoir de rester dans la course de vitesse de mise à jour des tweets, il faut absolument que je sache redevenir un créateur de conscience, d’idées et de beauté, heureux et fier de son oeuvre, infiniment plus désireux et capable qu’aujourd’hui de faire partager cette dernière aux âmes de bonne volonté, infiniment plus apte, aussi, à en vivre, ne serait-ce que moralement !!!

Peut-être me remettrai-je, un jour, à refaire de la politique à plein-temps sur Twitter, mais à ce compte-là, probablement sous un tout autre pseudo, sans aucun lien avec ma véritable identité ou ma production actuelle, histoire de ne devoir ni m’enfermer dans les contingences éditoriales passées, ni faire montre de la moindre obligation de réserve envers les autorités de ce pays, dont certaines ont déjà été tentées d’utiliser ma dépendance financière à leur égard pour me mettre hors d’état de leur nuire ! Plus jamais, je ne commettrai l’erreur de m’abonner à près de 800 personnes (au point de ne plus arriver à suivre aucune d’entre elles dans ce véritable esprit d’échange et d’enrichissement mutuel qui m’est pourtant si cher…)

À moins de faire mien le principe selon lequel, au grand dam de toutes les grandes âmes, réelles ou autoproclamées, le seul et unique objectif de la politique est d’arriver à exercer autant de pouvoir que possible sur les autres sans que ceux-ci ne réalisent combien je m’y prends à leurs dépens / , de pénétrer dans cette caste des heureux élus dont l’Histoire ne manquera pas de retenir les noms, juste pour le principe de me venger à tout prix de n’avoir que trop vécu dans la soumission et l’anonymat, auquel cas il me faudrait néanmoins cesser, pour de bon, d’avoir le moindre scrupule à m’approprier, voire perfectionner certaines techniques d’autopromotion et de manipulation mentale grossière à l’égard des masses populaires : afficher une assurance et une arrogance à toute épreuve pour m’attribuer toutes les qualités possibles et imaginables, me dire victime de quelques dizaines de complots et de procès en diffamation pour susciter la compassion et l’admiration des masses, appliquer à ma timeline le summum de la démagogie manichéenne afin de déifier mes amis ou admirateurs / de diaboliser aussi bien mes adversaires que les indifférents, présumés mécréants ou autrement médiocres, accuser d’emblée mes détracteurs de tout ce qui pourrait mettre en péril la légitime supériorité et l’invincibilité morale de mon discours, quitte à m’aventurer résolument dans le registre du surnaturel, du spirituel, voire du divin, pour transformer mes propos en pure parole d’évangile et faire dire à Dieu ni plus, ni moins que ce qui m’arrange, mais que les réalités bassement terrestres ont la fâcheuse habitude d’infirmer… Au lieu de n’obtenir, au mieux, qu’une dizaine de retweets par soir, de la part de mes 640 abonnés, peut-être me suffirait-il alors de m’abonner à 600 twittos sans même m’intéresser de trop près à leurs écrits pour être suivi de très près par 5000 personnes, dont certaines rivaliseraient de zèle et de fanatisme pour témoigner publiquement de leur assujettissement volontaire à la suprématie présumée de ma prose providentielle, de donner des leçons à tours de bras avant même que les autres n’envisagent d’avoir à en recevoir, d’être encore plus médiocre et ordurier que ceux dont je dénonce la médiocrité ou les propos outranciers… Mais, puisque le succès d’une telle démarche ne pourrait reposer que sur une stratégie du fait accompli, intrinsèquement incompatible avec tout effet d’annonce, sur un suprême détachement d’avec mes convictions, mon amour des autres et ma façon de vivre au quotidien, dans ce qu’il est convenu d’appeler « la vraie vie », vous n’aurez désormais plus aucun mal à imaginer que ce n’est pas moi qui vous en dirai plus en mon propre nom, pour autant que me vienne, un jour, l’idée de passer effectivement des présentes paroles de science-fiction aux actes d’un jeu de rôle, beaucoup plus limité dans le temps que ne l’a été mon compte @knackslash, jeu dont la seule finalité serait, en vérité, de sensibiliser nombre d’entre ceux qui ne liront probablement jamais ces lignes à leur propension à succomber aux sirènes de la facilité intellectuelle, du suivisme, du mépris ou de l’intolérance, d’autant que la mise en pratique de ce plan machiavélique m’obligerait, dans un évident souci d’intégrité morale, à me sentir suffisamment en paix avec les autres et moi-même dans le vrai monde pour ne surtout pas finir par prendre un malin plaisir à me servir des univers virtuels pour sombrer à mon tour dans la fascination du pouvoir et de l’emprise sur autrui dans le réel… !

En espérant sincèrement que vous serez nombreuses / nombreux, comblé(e)s de bonheur et de curiosité à l’idée d’emprunter avec moi la nouvelle voie de mes méninges, je vous remercie chaleureusement de votre fidèle et amicale présence à mes côtés, vous embrasse bien fort et vous dis « à très, très bientôt », que ce soit par ici, ailleurs sur la toile ou dans la vraie vie !!!